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 [Marianne] Joyeux anniversaire Marie

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Arabella T. Mariella

Arabella T. Mariella


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MessageSujet: [Marianne] Joyeux anniversaire Marie   [Marianne] Joyeux anniversaire Marie Icon_minitimeVen 4 Sep - 14:32

Le soleil éclaircissant la pièce, Arabella ouvrit les yeux délicatement ce matin là. La belle ne s'était pas couchée très tard, mais elle avait toujours aimé trainer un peu au lit. Cette dernière s'étirait dans son lit en profitant de la clarté sombre du matin. Rien ne remplaçait l'instant du réveil, celui ou tout paraît sombre et flou, mais ou tout devient accessible. Ce moment où l'on se souvient d'avoir rêvé, où l'on se rend compte que ce n'était qu'un rêve.

Cela faisait bien longtemps qu'Arabella avait cessé de rêver au prince charmant, elle eut apprit bien assez tôt que la vie n'avait rien d'un compte de fée. Le matin jamais elle ne se rappelait ses rêve, mais le simple fait de savoir qu'elle peut encore rêver lui donnait une grande satisfaction. La plus part du temps, il lui restait un goût d'eau dans la bouche, elle pouvait presque sentir ses cheveux mouillés.

Quand de vague souvenir lui restait, elle arrivait à se souvenir d'avoir été une sirène, la jeune étudiante laissait parfois la nuit transcender son désir le plus puissant, celui de vivre à jamais dans l'eau. Une liberté de mouvement total, un univers rien qu'à elle et les poissons, sans personne pour venir perturber sa quiétude.

C'est avec le sourire au lèvre que la jeune italienne se leva, laissant de côté la couverture pour le soir. Ce ne fût pas le genre de fille à s'occuper de son lit tout les matins, bien qu'elle n'appréciait pas forcement le désordre, elle trouvait son propre désordre plutôt ordonné tant que personne n'y venait plonger son nez.

Vêtue d'une petite culotte noire plutôt commune pour seul pyjama, celle ci profitait pleinement du fait qu'elle soit seule dans sa chambre. Elle avait apprit récemment qu'il lui serrait affecté un colocataire très bientôt, élément qui la troublait un peu plus chaque matin qu'elle profitait de sa solitude. Un garçon qui plus est, comment pourrait elle ne serait ce qu'envisager de partager son intimité avec un garçon, ce fût impensable, elle y remédierait en temps voulu.

Sa pudeur, bien qu'elle n'eût jamais été la vertu qu'il lui faisait le moins défaut, était sauve, Arabella traversait la chambre maigrement vêtue avec le sourire au lèvre qui lui rappelait combien elle aimait être à ses aises. Personne avec qui partager la salle de bain, un nouveau privilège dont elle serait privée sous peu. Préférant en occulter l'idée, elle prit sa douche avec un plaisir non dissimulé d'y rester une bonne heure et demie.

L'eau finit par devenir tiède voir froide ce qui ne dérangea pas tant la belle italienne. L'eau était la seule douceur qu'elle trouvait encore moyen de s'octroyer. Trop répugné par les garçons, trop blasée par le reste, l'eau resterait toujours un plaisir immuable, source d'extase sans nom. Les gouttelettes arborant délicatement chaque parcelle de sa peau dénudée, Arabella se laissait bercer par la douce mélodie de l'eau qui coulait.

Une fois celle ci rassasiée de son avidité aquatique, elle ne passa pas beaucoup de temps pour se trouver quelques vêtements, une jupe bleue céruléen, ni trop longue ni trop courte, un petit soutient gorge noire assorti au bas et un chemisier bleu plus clair que la jupe, juste assez foncer pour cacher ce qu'il y a en dessous. La jeune fille encore humide ne prit pas le temps de sécher ses cheveux se disant que de toute manière elle n'avait personne à qui plaire aujourd'hui.

Arabella sortit de la chambre se demandant encore ce qu'elle pourrait bien faire de son week end. La fillette n'avait pas envie de rester dans sa chambre à s'ennuyer, mais elle ne voulait pas voir de monde, elle n'eût jamais beaucoup aimé s'entourer. C'est en jetant un œil sur la grosse porte donnant à l'extérieur de l'université que cette dernière se donna la peine de la franchir et s'affranchir de sa matinée ennuyeuse à souhait.

La jeune fille marchait droit devant elle sans savoir vraiment où elle se dirigeait. La tête dans les nuages, elle provoqua une altercation renversant un garçon qui devait être au moins aussi distrait qu'elle. En lui tendant la main pour le relever, elle ne put s'empêcher de remarquer l'air familier du chinois. Le fameux Monsieur Tokama qui ne supporte pas l'alcool, Arabella fût agréablement surprise de le revoir ici même si celui ci n'eût pas l'air charmé de la voir.

- Xao, que fait tu dis moi, il faut regarder où tu mets les pieds, tu aurais pu tomber sur beaucoup plus costaud que toi.

Celle ci en rit d'un sourire plutôt fort et masculin, elle n'avait jamais eu un rire très aigu. Elle regarda le garçon qui avait l'air plus perdu que troublé comme si celle ci l'avait agressé. L'italienne entreprit de lui faire la bise, une action téméraire qu'elle mena à bien malgré la stupeur de ce dernier. Il recula un pas avant de partager sa surprise.

- Nous nous connaissons? Je me souviendrais de ton charmant visage si je l'avait déjà vu, pourquoi fait tu comme si nous étions de vieux copain?

Arabella rougit de la situation, elle ne se sentait pourtant pas souvent en défaut, mais ce garçon si timide et avenant avait un don pour la rendre aussi timide que lui. Avec un sourire gênée elle essayait de se sortir d'une réplique blessante qu'elle aurait pu lui faire. La dernière fois qu'elle l'eût raccompagné celui ci était trop ivre pour se souvenir de quoi que ce soit. Cette dernière se contenta d'un sourire improvisé pour esquisser une réponse honnête.

- Je suis désolé, j'ai du vous prendre pour quelqu'un d'autre, vous m'en voyez confuse.


Le chinois continua son chemin après lui avoir adressé un regard dédaigneux. Elle s'en voulu de lui avoir mentis, mais c'était pour le bien de son égo, ne jamais dire à un garçon qu'il a put être dans un état lamentable, surtout a quelqu'un d'aussi sensible qu'il avait l'air de l'être. Ça l'aurait bouleversé, et la belle italienne n'aurait pu s'empêcher de se sentir coupable.

Arabella s'apprêtait à partir quand elle aperçu une feuille à terre. Elle aurait pu jurer que celle ci n'était pas là il y a quelque minute. Le vent ou le garçon avaient du la laisser à son attention, bien que celle ci ne porta pas de marque la désignant, la fillette se pencha pour tout de même la ramasser. C'était une publicité que celle ci trouva d'ailleurs fort intéressante.

<< La Plage.
Du sable fin à perte de vue, des surfers à la peau bronzée et la mer sans fin... Vive la côte ouest avec ses bikinis colorés et ses corps de rêve exposés au soleil. La vie n'est plus jamais la même après avoir vu les plages dorées de L. A. au couché du soleil.
>>

Cette idée ravi la brunette qui se ferait une joie de passé une journée au soleil, le sable chaud et l'eau n'attendait qu'elle. Comment pourrait elle ne pas y passer une journée inoubliable. C'était décidé, Arabella savait désormais ce qu'elle ferait de sa journée. Cette dernière couru d'un pas décidé afin de regagner sa chambre, elle ne se baignerait pas en sous vêtement.

La jeune fille avait certainement plus de maillot de bain que de robe, elle adorait s'adonner aux sports nautiques et en avait les tenues. C'est dans un maillot deux pièces marrons qu'elle décida de se plonger, ce dernier échancré sur le bas lui donnait l'impression d'être vraiment belle et de faire entièrement corps avec l'eau.

Les garçons de la page seraient certainement tous bête, mais elle avait tout de même le droit de se faire belle pour sa propre estime personnelle. Pour la deuxième fois de la journée Arabella quitta la chambre, cette fois ci avec un but plus précis. Direction la plage se disait elle dans sa petite tête brune, elle n'aurait qu'a sortir et suivre son instinct. Sons sens de l'observation étant ce qu'il est, d'un surdéveloppement certain, elle ne mit pas beaucoup de temps à se perdre dans Los Angeles.

C'est avec l'aide de quelque citoyens aimable et d'un sourire qui lui a déjà valu bien des facilité que la belle intrépide arborait désormais une plage de sable fin. Elle se réjouis d'y être enfin arrivé et se lança dans le sable comme une enfant retrouvant son âme infantile. Après avoir passé ses doigt dans le sable afin de le laisser s'évaporer entre ces derniers, elle s'allongea un moment en oubliant où elle était.

C'est après avoir sombrer quelque temps dans une béatitude certaine ayant épousé de son corps le sable qu'Arabella ouvrit les yeux afin de se remettre de ses émotions. Jamais elle n'avait souvenir d'un rêve, mais ce jour là elle ne pu s'empêcher de se pincer, l'italienne n'avait vu une tel chose qu'en rêve auparavant. Se tenait la une femme, étudiante certainement comme elle, d'une beauté si exquise que jamais elle n'eût pu même songé à la décrire.

Une perfection sans nom de charme et de beauté charnelle. La chevelure braisée de la jeune femme éclatait de mille feus au zénith du soleil brulant. Sa peau blanche d'une clarté éternel, divin métissage entre la morsure embrasée d'une chevelure rayonnante et de la caresse givrée d'une peau fraiche comme la rosée du matin.

Arabella ne put se détacher de la jeune femme rousse qui à elle seule venait de détruire les fondation sur lesquelles était bâtit la vie de la brunette. L'italienne s'accabla d'une fragilité qu'elle n'avait jamais connu jusqu'à lors. Cette fille était un ravissement pour les yeux, en était il autrement, il fallait que la jeune brunette aille lui parler.

Arabella se leva doucement pour ne pas montrer d'empressement, elle décida de tourner autour de l'inconnue afin de l'observer sur chacun de ses flans, chaque partie nouvelle de son corps découvert étant un nouveau pas dans la découverte de ce qu'on aurait pu appeler la huitième merveille du monde.

L'exploration frénétique de la jolie rousse trouva une fin quand celle ci tourna brutalement la tête vers l'italienne prise au dépourvue. Arabella était repérée, elle ne pouvait plus espérer opérer,discrètement. La brunette lançais un regard pénétrant à celle qui obnubilait désormais ses pensée. Elle s'avança près de l'étudiante assise sur le sable pour s'assoir à coté d'elle à son tour. À l'aide d'un sourire charmeur elle réussi tout de même à se présenter poliment.

- Arabella, enchantée de te rencontrer


Sans laisser le temps à l'inconnue de se présenter l'italienne se laissant aller à ses pulsions pencha sa tête vers celle de sa voisine en lui déposant un baiser rapide mais tendre sur les lèvres. Arabella n'avait jamais fait ça, peut être que la jolie rousse non plus, mais sans savoir pourquoi ni vraiment comment cela avait pu se produire, elle venait de faire quelque chose qu'elle passerait peut être sa vie à regretter si elle venait à être repousser par le seul être qu'elle n'aie jamais désiré à un tel point.


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Marianne Seena
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MessageSujet: Re: [Marianne] Joyeux anniversaire Marie   [Marianne] Joyeux anniversaire Marie Icon_minitimeDim 20 Sep - 13:01

Une lueur de réflexion vint aborder l'esprit de la belle Marianne endormie, alors qu'il était encore un peu tôt pour se lever un samedi matin. *Clair obscur ... * bailla t elle sans s'en rendre compte.
"Clair obscur". La définition lui sauta en tête : Ensemble équilibré d'ombres et de lumières, permettant de mettre en valeur un personnage ou un objet. En peinture, on appelle "clair-obscur" la technique consistant à moduler la lumière sur un fond d'ombre, en créant des contrastes propres à suggérer le relief et la profondeur. Cela, elle le savait pertinemment, et elle appréciait enormement l'atmosphère qui se dégageait de ce genre de tableau ... La jolie irlandaise se souvint d'un en particulier, "Le Souffleur à la lampe", peint en 1640 par un certain Georges de la Tour... Le visage du petit garçon semblait être en porcelaine, et elle grimaceait souvent en sentant des frissons lui couvrir l'échine, à la vue de ce fameux tableau ...
Mais le terme de " Clair obscur" ne lui était pas venue ainsi comme par magie, et non plus par un quelconque hasard de révision nocturne... Non. Cela était dû aux volets restés entre-ouvert durant la nuit qui venait de se terminer, et qui maintenant laissaient passer un rayon de lumière. Et cette soudaine clarté l'avait malencontreusement réveillé. Mince alors, elle qui souhaitait dormir le plus possible ce week end ><

{en cours d'écriture}
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