Fiche de présentation de Kara Wilde

~ Carte d'identité

Nom de famille:Wilde
Wilde est le nom de sa mère. Kara a choisi de le reprendre pour une question d'esthétique. Ses parents et son frère ont adopté le nom paternel Razkruchowsky. Il faut préciser que ce nom était l'héritage d'une famille dont elle n'était pas fière.

Prénom: Kara
Son prénom signifie "chère" dans le sens de douce. A la fois approprié à sa personnalité et tout à fait déplacé, il définit le paradoxe de la vie de Kara. Elle est une des femmes les plus mystérieuses que l'on puisse rencontrer. Douce en apparence, elle cache des pensées trop noires pour être soupçonnées.

Âge:19 ans

Date et ville de naissance: Née le 10 décembre 1989 en Russie à Moscou, elle survit de peu à une malformation cardiaque (problème mécanique plus précisément). En plein hiver, elle doit être rapatriée d'urgence en Amérique pour se faire opérer. Il est inutile de dire que ses parents ont vu leurs vacances hivernales prendre fin assez tragiquement.

Nationalité: Américaine.

Statut : Argent des parents

~ Psychologie

Caractère:

Cette jeune demoiselle au sourire angélique et aux yeux innocents cache un caractère obscur. Jouant de son physique attrayant pour obtenir ce qu'elle désire, elle réussit tout ce qu'elle entreprend. Glaciale avec les personnes qu'elle ne reconnaît pas comme étant dignes d'attention, elle se montre sans pitié. Habituée à la critique elle ne se laisse pas distraire par les ragots et les rumeurs déplacées.

Kara ressemble à toutes les jeunes femmes de son âge si ce n'est qu'elle a une beauté fulgurante qu'on aime ou pas. Mais si elle leur ressemble, elle n'en est pas moins différente de par sa force de caractère tout à fait extraordinaire! Déterminée, rien ne semble l'abattre. Son visage impassible paraît insensible aux coups qu'on lui porte.

De bien grandes épreuves ont amené Kara au stade où elle est aujourd'hui. Car une chose est sûre, elle cache merveilleusement bien son jeu. Personne ne peut deviner quel sera son prochain projet. Et cela n'est pas toujours bon...

Qualités:
Souriante
Rêveuse
Intelligente
Réfléchie
Charmeuse

Défauts:
Manipulatrice
Impulsive quelques fois
A l'esprit de vengeance
Entêtée
Perfide
Vénale

Caractéristiques à la fois qualités et défauts:
Rêveuse
Réservée
Passionnée
Mystérieuse

Signes particuliers:
A un tatouage en forme de cœur rouge d'un centimètre de diamètre au creux des reins.

~ Your Self

Prénom et pseudo: Jennypher; Sparka.
Âge: 16 ans.
Suggestion Sur Le Forum ? Non
Où As-tu Connu Le Forum ? A l'école, des amies m'en ont parlé.
Avatar : Kristin KREUK
Multiple Compte ? Non pas pour le moment.

~ Kara's Story

Parce qu'expliquer ce qui n'est ce s'explique pas ne se fait pas, parce que raconter ce qui n'est pas possible est inutile, parce qu'enfin il y a trop à dire pour se taire, voici son histoire. La seule, l'unique et pourtant la vraie histoire de Kara Wilde. Accrochez-vous parce que ce n'est pas Alice au pays des merveilles!

Chapter 1 ~Some informations before beginning...

Si elle est belle, elle n'en est pas pour autant parfaite.
Si elle est intelligente, elle n'en est pas pour autant gentille.
Si elle sourit, cela ne signifie pas qu'elle est heureuse.
Si elle vous dit oui, alors pourquoi pense-t-elle non?

Ne cherchez pas à la comprendre, ne cherchez pas à la cerner car ce qui fait son charme c'est son mystère.

Une grande jeune fille, avec un passé. Malheureusement, celui-ci ne lui a pas été bénéfique. Si elle est telle qu'elle est aujourd'hui, ce n'est parce qu'elle l'a choisi mais parce que sa vie l'a choisi. Eviter son destin c'est comme tenter de survivre en se poignardant le cœur: si on survit, on en reste marqué à vie et parfois il vaut mieux ne pas survivre.

Lutter contre l'inévitable, c'est idiot, mais se laisser faire, est-ce intelligent?

Kara a lutté tant bien que mal tant qu'elle a pu. Mais une fois qu'on sait la partie perdue, l'abandon s'impose.

Alors de cette douleur, elle en a retiré sa force: faire en sorte de ne jamais avoir à abandonner!

S'il faut tuer, s'il faut mentir, s'il faut sacrifier, alors elle le fera car ce qui importe c'est notre propre survie!

Comment un être aussi angélique qu'elle en est arrivé là? Laissez-moi vous l'expliquer... Quelques châpitres ne suffiront pas à vous la décrire mais juste à vous faire savoir pour ne pas que vous jugiez sans avoir les rennes en main. Mais avant toute chose, quoique vous pensiez d'elle, de sa vie, ne la jugez pas parce qu'elle ne vous le pardonnerait pas. Il est difficile de se faire accepter de cette fille imprévue, alors ne partez pas perdant car ça... elle le sent!

Chapter 2 ~Where do I come from?

Mars 1879. Russie.

Un homme très puissant essayait de se suicider. Pourquoi? Eviter l'inévitable: la reproduction. L'engendrement. Ridicule? Pas tant que ça... Hors contexte, il est vrai que l'on se demande pourquoi mais c'est ce que cet homme pouvait faire de mieux. Il appartenait à une famille maudite. De génération en génération, elle perpétuait sa tradition: le crime. Allant du crime prémédité et sans traces au bain de sang passionnel et impulsif. Inconsciemment cet homme allait lui aussi se prêter au jeu car le suicide est un crime comme les autres. D’accord il n’attentait pas aux jours d’autrui mais aux siens, mais son geste demeurait horrible. Il se nommait Igor Razkruchowsky et est mort à l’âge de 29 ans. Le comble de son histoire est qu’il s’est donné la mort pour stopper la malédiction de sa famille, de son sang… mais il ne savait pas que sa femme, au moment où lui se tuait, était enceinte de son fils ! Et cet enfant, héritier du sang noir, le passa à ses fils et ainsi de suite jusqu’à … Kara. Léon R., père de Kara, est sans aucun doute, le digne descendant de la crapuleuse dynastie à laquelle son nom appartient !
Fiche de présentation de Kara Wilde Kristi15

Fiche de présentation de Kara Wilde Kristi15

Chapter 3 ~I’m born… How? And Why!?!

A partir du 10 décembre 1989. Russie, Moscou.

Une fois née, Kara bouleversa entièrement la vie de ses parents. En demande d’affection constante, elle pleurait jour et nuit. Pour ses parents, cela n’était qu’un enfantillage qui lui passerait si l’on ne lui accordait pas d’importance. Mais l’enfant, trop jeune pour comprendre, ne cessait de pleurer et de réclamer qu’on vienne la câliner. L’amour maternel est tellement important lorsqu’on est un bambin… Mais pour elle rien. La froideur de ses parents restait intacte. Cependant, le frère de notre héroïne, Nate, âgé alors de trois ans et demi, venait sans cesse la calmer en lui caressant la chevelure. La tendresse que portait Nate à sa petite sœur était inouïe. Il ne comprenait rien à ce qu’on lui disait ou faisait faire mais il savait inconsciemment que sa sœur avait besoin de son soutien. Il est bizarre de constater que les enfants même tout petits vont de leur propre chef à l’encontre de ceux qu’ils aiment. Kara, qui alors était un bébé, comprit que le seul en qui elle pourrait jamais compté, était cet être qui chaque jour venait calmer son esprit troublé.

Et le temps passait… Et rien ne s’améliorait.

Kara grandit… Elle incarnait la joie et ses rires inondaient le domaine. Elle courait dans tous les sens dans le manoir qui faisait office de maison. Toujours derrière son frère, à inventer un nouveau jeu, à le chatouiller, à se rouler par terre dans l’immense jardin, ou à veiller tard dans sa chambre sous leur couette pour lui raconter des histoires. Cependant si Kara a pu profiter de quelques années de tranquillité, celles-ci ont pris fin lorsque cette pauvre âme prit conscience de l’indifférence que lui portaient ses parents. Elle surprit une discussion alors qu’elle descendait les grands escaliers…

- … sûrement oui… Mais tu ne penses pas que c’est trop tôt ?
- Trop tôt ? Et pour quoi Eléonore ? Elle a treize ans nom de Dieu !
- Je sais mais c’est toujours une enfant.
- Les enfants de nos jours, ce n’est plus comme avant, il faut les corriger !
- Léon, tu es trop excessif ! Ne penses-tu pas que…
- Bordel ! Je ne te demande pas de remettre en question ce que je dis, je ne te demande même pas d’y adhérer ! Elle ira, un point c’est tout ! On parle depuis plus d’une heure et franchement j’en ai assez. Alors lui diras-tu oui ou non ?
- Oui Léon, oui… Ai-je le choix ?
- Si tu as le choix ? Non mais tu te fiches de moi !
- Mon chéri, ne t’énerve pas, ce n’est pas que je pense que… enfin, c’est juste… Tu vois ? non ? Elle est encore jeune et peut-être que…
- Tu recommences ? J’en ai marre de l’avoir dans les pattes cette fouineuse ! Il n’y a pas moyen de travailler tranquillement. Elle est toujours là à se balader, à siffler dans les couloirs. Elle n’est pas sérieuse ! L’autre jour, elle a dit à Nate qu’elle voulait devenir critique de théâtre. Non mais tu te rends compte ? Elle va fourrer de ces idées dans sa tête !
- Mais Léon, ce ne sont que des projets d’enfant !
- Nate n’est plus un gosse Eléonore ! Il a 16 ans, elle l’influence ! Je ne t’ai pas épousé pour que tu me donnes un héritier soumis aux volontés de sa sœur ! Et après ce que nous avons fait à… tu comprends que je ne peux me permettre de tout gâcher… tu comprends que… Enfin peu importe ! Je ne veux plus de ce fardeau dans ma maison ! Sinon elle finira par avoir raison de son frère et c’est la dernière chose que je veux. Elle doit se maturiser ! Elle passe ses journées à rêvasser. Veux-tu avoir une gourgandine pour fille ?
- Non, bien sûr que non. Mais ça lui passera ! C’est un moyen trop radical !
- Sûrement pas ! Il n’existe pas de moyen trop radical. Et la séparer de son frère est la seule solution.
- Tu n’y penses pas !
- Comment cela ? Tu n’imaginais pas que j’enverrais Nate avec elle en Russie ?!
Eléonore se mit à pleurer.
- Allons donc ! Où est la femme que j’ai épousée ? Cesse tes pleurs !
La triste mère sortit du bureau et prit les escaliers où sa fille, paralysée de ce qu’elle avait entendu, était. Quand elle l’aperçut, recroquevillée qui la regardait fixement, elle tenta de la prendre dans ses bras. Mais Kara habituée à une froideur inconditionnelle, se mit à rire et la repoussa :
- Vraiment mère ? Vraiment ? Tu pleures ? Est-ce bien là tes bras que tu m’ouvres ? Tu ne l’as jamais fait, pourquoi maintenant ? Tu devrais te réjouir, douce mère ! Je vais enfin partir !
Eléonore se raidit, prit conscience de sa faiblesse momentanée et dit mécaniquement :
- Tu as raison, je voulais juste te dire adieu !
Kara blanchit. Certes elle avait été dure, mais elle espérait que cet être finirait par se déculpabiliser, par lui crier qu’elle l’aimait et la forcer à accepter l’étreinte maternelle. Une larme lui échappa, elle l’essuya en vitesse et regardant sa mère amèrement lui dit alors :
- Adieu !
Kara partit en furie se réfugier dans la chambre de son frère.

Chapter 4 ~The revelation

- Nate! Je pars!
- Ah bon? Et où?
- Ne ris pas Nate! Ils m’envoient chez tante Marjory.
- Quoi ?
- Ils m’envoient…
- J’ai compris ça, mais comment ? Enfin pourquoi quoi ! Je veux dire quand ? Comment sais-tu ? De quoi…
- Je viens de les entendre parler de ça à l’instant.
- Ma belle, tu as du mal comprendre.
- Non, maman m’a dit adieu.
A ce moment là, Eléonore pénétra dans la pièce. Sur un ton sec, elle ordonna à Nate de les laisser seules. Kara demanda alors :
- Quoi maman ? Tu es venu ajouter « Bon débarras » à tes adieux ? C’est trop gentil, il ne fallait pas !
- Kara, je dois t’avouer quelque chose, ce n’est pas facile… tu dois m’écouter sans m’interrompre. Ne fais pas cette tête là ! Je suis ta mère, tu vas m’écouter et après tu pourras me juger s’il t’en prend l’envie.
Eléonore avait des larmes dans les yeux mais sans broncher, elle commença son récit :
« Quand j’ai rencontré ton père, j’étais une enfant. Une gamine qui ne savait même pas si elle pourrait survivre sans ses parents. Je travaillais pour l’ambassade, ma vie était dure mais je luttais et figure-toi que je survivais ! Ton père m’a observé longtemps, je le remarquais à chaque midi, il me scrutait pendant mon déjeuner. Je n’y faisais pas attention au début, ton père ne semblait pas être un homme sérieux. Il était beau, très beau mais ses traits durs exprimaient une certaine dureté qui me faisait peur alors. Il est enfin venu me parler et m’a tout de suite dit :
- Madame, enfin mademoiselle, je vais vous paraître insensé, bizarre et fou mais voulez-vous m’épouser ?
Tu peux t’imaginer dans quelle trouble il m’a plongé. Je ne connaissais même pas son nom, alors je pensais que c’était une blague, cependant cette façon de m’approcher, cette audace me plaisait. Tu comprends j’étais une jeune fille seule et rêveuse, un peu comme toi. J’ai accepté de sortir avec lui. On s’entendait assez bien mais je ne remis pas au sujet du jour son plan de mariage. Toutefois, lui ne l’oublia pas. Une semaine après notre premier rendez-vous, il réitéra sa proposition. Il m’exposa aussi ses plans. Il était très clair pour lui que ce ne serait qu’un arrangement et non pas une union d’amour. Idiote que j’étais, cela me fascinait : il le fascinait !
Les termes étaient simples, je l’épousais, je mettais la main sur sa richesse, sur ses domaines, sur tout et en échange je lui assurais la venue au monde d’un fils. Un seul et unique fils. J’ai d’abord refusé mais il a insisté pendant deux longs mois Kara et j’ai fini par céder à la tentation. De pauvre j’allais passer à riche, très riche. De méconnue j’allais devenir populaire. D’un nom sans envergure j’allais hériter d’un nom plein de charisme et de mystères. Mais je ne m’imaginais pas les mystères qu’il cachait ! Kara j’ai épousé ton père, mais pas pour l’argent… Pour lui, pour l’admiration que je lui portais, pour le fait que j’étais flattée d’avoir été celle qu’un homme aussi puissant que lui avait choisi ! Trois ans plus tard, j’étais enceinte, un garçon : Nate. Je l’ai chéri comme la prunelle de mes yeux, je l’ai aimé et ton père aussi. Nous étions tous les deux très heureux. Seulement quelques mois après sa naissance, ton père me demanda de me faire poser un stylet, enfin de me faire opérer de manière à éviter à ce que je retombe enceinte. Mais moi vois-tu je ne voulais pas que Nate soit mon seul enfant. J’ai rusé Léon et lui ai demandé si je ne pouvais simplement prendre que la pilule car les autres moyens de contraception m’horrifiaient. Il a été très méfiant, m’a regardé d’un ton menaçant et m’a dit :
- Si jamais dans trois ans, une fille viendrait à naître, tu le regretteras. Tu regretteras le sort qu’elle devra subir !
J’ai été égoïste Kara, je te désirais tellement que lorsque je suis tombée enceinte par mégarde, j’ai calculé. Et oui tu allais naître trois ans après ton frère. Si Léon disait juste, tu allais être une fille, et Dieu seul sait à quel point je te voulais. J’ai gardé ta présence dans mon utérus sous silence jusqu’à ce que je ne puisse plus te cacher sous mes robes d’été. La colère de ton père fut terrible. Il m’avertit que si jamais je venais à t’éduquer autrement qu’à sa manière, si jamais je venais à t’aimer plus que son garçon, il te tuerait. C’est ridicule Kata, je ne pense pas qu’il était sincère, je ne sais pourquoi il a dit cela, mais il m’a fait peur et depuis, chaque jour il me rappelle sa menace. Quand tu étais bébé, je voulais venir te prendre dans mes bras, tu pleurais, je ne pouvais même pas t’allaiter. Mais le plan que Léon avait forgé s’est retourné contre lui. Alors qu’il voulait t’éloigner de son fils, Nate s’est rapproché de sa propre initiative. Kara, j’ai été une mauvaise mère, oh combien mauvaise. Mais je voulais te garder sous mes yeux. Ici, j’étais là pour te surveiller. Mais maintenant, je ne sais quoi faire… Je savais bien que je finirais par tout te raconter un jour mais vois-tu je me demande si tu n’es pas trop jeune… Kara, pourras-tu me pardonner un jour ? »- Pourquoi n’es-tu pas partie si tu étais tellement triste pour moi ?
- Ma chérie, j’ai été lâche. Et j’aime ton frère tout autant que toi. Je ne pouvais l’abandonner. Car sois sûre que jamais ton père ne m’aurait laissé partir avec !
Il y eut du bruit à l’extérieur de la chambre… Un éternuement et ensuite deux coups de pieds sur le sol. Kara s’agita. Elle voulait cacher sa mère qui ne comprenait rien.
- Qu’est-ce qui se passe mon ange ? lui demanda-t-elle en lui embrassant le front comme son frère le faisait souvent.
- Papa monte.
- ?
- C’est le signal ! Nate vient de le faire !
- C’est formidable, tu as un signal avec ton frère… Si tu savais comme …
- Ce n’est pas le moment, si jamais il…
Trop tard, l’homme était entré…

Chapter 5 ~The Death

Qu’allait-il faire?
Il semblait être plus furieux que jamais? Il les regardait toutes les deux si complices. Trop complices ! Son regard se posa sur sa mère et souriant, il sut ce qu’il avait à faire…
La jeune mère fut prise de force par le bras et Léon la traîna dans les escaliers sans prendre garde à ne pas la blesser. Kara, effrayée, cria et supplia son père de ne rien faire à sa mère. Celui-ci s'arrêta. Etait-ce un là un élan de bonté? Non. Il se retourna et dédaigneusement regarda sa fille avec mépris. Et avec une moue du visage cracha sur le seuil de la chambre. Furieuse, cette fois Kara se leva et tenta de poursuivre cet homme qu'elle ne considérait plus comme son paternel. Mais il était plus rapide que la jeune enfant et avait en plus de cela une belle longueur d'avance. Il marchait d'un pas décidé et trainait la mère de la jeune enfant comme si elle n'était qu'une carpette inutile. Alors que Kara arrivait enfin devant la pièce où son père était entré, elle se cogna à une porte fermée à clé. Elle hurla comme jamais et frappa dessus du mieux qu'elle pouvait. Après quelques minutes, elle entendit la détonation d'un coup de feu et un cri horrible. Un cri qui déchirait le cœur. La voix de sa mère émanait de ce cri. Quelques instants plus tard, Léon Razkruchowsky sortit de là serein. Kara, tétanisée le regardait sans vouloir y croire. Sanglotant, elle demanda :
- Où est maman ?
- Ma chérie, dit-il sur un ton narquois, je viens de te rendre le plus grand service…
Sans le laisser finir, elle cria :
- Où est maman ?!!!!!!
- Elle n’est plus…
Un cri qui ne peut être traduit avec aucun mot envahit alors le manoir. La mère de Kara, celle que Kara n’avait jamais connue, venait tout juste de lui révéler le secret de sa froideur. Et ça lui avait couté la vie. Kara pensait à combien égoïste elle avait été. Elle se culpabilisait, pensant que si elle avait été plus neutre, plus froide et plus insensible, sa mère n’aurait pas eu à lui dire la vérité. Sa mère ne serait pas morte. La tragédie dans tout cela, c’est qu’elle n’avait même pas pu lui parler, partager avec elle ne serait-ce que quelques pensées, quelques sentiments. Sa maman au paradis, elle sur terre. Une pensée perturbante, incessante, lui tournait dans la tête : « Je ne lui jamais dit que je l’aimais. » En effet, la jeune femme avait vécu dans une absence totale d’affection. Son mari était son mari mais seulement parce qu’un contrat les unissait. Son fils, était un garçon qui lui reprochait le malheur de sa sœur. Et sa fille, son poussin, ne pouvait l’aimer.

Quelques jours plus tard, Kara fut envoyée chez sa tante comme prévu. Sa mère déclarée disparue aucune poursuite n' eut lieu. Mais pour Kara rien n'était fini. Eloignée de son frère temporairement et de sa mère définitivement, tout n'était plus qu'une question de temps. Une question de temps...

Pendant quelques années, elle étudia dans une école très stricte et suivit des leçons particulières avec sa tante. Cette femme était à l'image de la famille Razkruchowsky: brillante certes, elle détenait le pouvoir d'une grande maison et son autorité dont on ne connaissait pas les limites semblait faite pour sequestrer la jeune Kara. Cloîtrée dans un habitat qu'elle haïssait, la pauvre fille (au riche héritage) passait son temps à écrire des lettres et des lettres à son frère. Mystérieusement, jamais elle ne recevait de réponse. Pourquoi?
Elle pensait bien en connaître la réponse: son père bloquait tout et ne laissait rien passer. Elle se plaisait alors à écrire des choses sordides, des choses méchantes à l'attention de son père, décrivant son inhumanité. Elle révélait le meurtre et avouait sa douleur en confessant le traumatisme que cela lui avait causé. Elle se plut même à écrire qu'elle avait l'intention de faire part de l'assassinat à la police, car elle ne se sentait pas la conscience tranquille. Comme par miracle, son frère commenca à répondre. S'excusant d'abord de cette longue abscence sans nouvelles. Par la suite il lui dit sans prendre de gants qu'elle ne devait sous aucun prétexte révéler la faute de leur père à une quelconque autorité. Il était clair pour Kara que ce n'était nullement Nate qui lui écrivait ses courtes lettres. Et non pas par leur message ridicule, mais par la froideur qu'elle ne lui connaissait pas, par l'expédité de ses missives.

Chapter 6 ~ The coming back

Aussi paisible qu'aie pu paraître les années passées loin de la maison, elles furent bouleversantes et déterminantes pour Kara. Elle réalisa à quel point l'être humain la dégoutait et combien elle désirait assouvir sa vengeance.
Une fois aau manoir elle commenca à visiter ce manoir vide de vie, où elle cherchait désespérément à retrouver un souvenir heureux. Alors qu'elle marchait lentement le long des couloirs, elle se rappela de la voix de sa mère. LA douce Eléonore partie si vite. Elle l'entendait si nettement qu'elle aurait pu jurer qu'elle se trouvait là à quelques pas, derrière un mur ou l'autre. Perturbée par ces paroles confuses qui lui revenaient anormalement, elle se prit à espérer comme une enfant que quelque part, peut-être... Elle cherchait, courrait partout. Sans pouvoir respirer comme il faut, elle commençait à perdre la tête, à tourner en rond, ouvrant plusieurs fois les mêmes portes et n'y trouvant pas la mère dont elle entendait le glas. Alors qu'elle était au bout de ses forces, une porte inconnue s'ouvrit dans le bureau du père. De cet endroit sortit une femme aux cheveux châtains foncés. Elle ressemblait vaguement à cette femme que l'on appelait Eléonore dans le temps. Elle s'approcha de Kara. "C'est une hallucination, ça ne peut être que ça!" pensait la jeune femme. "Maman est morte, je fais un mauvais rêve." Pourtant, ce n'était pas là le fruit de son imagination. Sa mère, vivante, se trouvait face à elle. Ce n'était plus la vigoureuse Eléonore, la splendide femme d'auparavant: elle semblait faible, pâle, maigre et vieille. Mais c'était elle. Le choc fut dur pour sa fille, Kara tomba dans les pommes. Après quelques jours à l'hôpital, la jolie dame qu'elle était reprit connaissance. A ses côtés se tenaient Nate et Eléonore. En pleurant elle mit sa main sur celle de sa mère pour se convaincre qu'elle n'était pas folle. Elle demanda ensuite à Nate si lui aussi voyait sa mère. Après que celui-ci aie confirmé elle se rassura et s'endormit à nouveau. Rentrée enfin chez elle, on lui raconta comment son père avait tiré dans la jambe d'Eléonore et avait fait croire à un meurtre pour marquer son autorité, pour montrer qu'il ne fallait jamais lui désobéir. Il avait ensuite tenu sa femme enfermée dans une pièce secrète pendant presque 7 ans.

Chapter 7 ~ The decision . . . Good bye

Alors que son Léon désirait inscrire sa fille à Princeton pour l'éloigner à jamais de la maison familiale et pour lui assurer un avenir digne de son nom, Kara prit la décision, contre toute attente, de déroger aux espoirs paternels. Il ne voulait pas d'elle? C'était ant mieux, elle ne voulait pas de lui non plus. Mais elle choisirait ce qui lui plairait à elle et surtout ce que lui réprouverait le plus. Une université sans renommée particulière, une université d'art, de théâtre plus particulièrement. Elle ne pouvait faire meilleur choix étant donné son don pour la dissimulation des sentiments, pour son opacité à toute émotion. Et elle vint ici, à Fly Away pour s'envoler vers un nouveau départ, un départ qui lui serait propre. Un endroit qui ne caractériserait pas les projets de sa famille mais bien ceux de son coeur. Et ce en se permettant toutes les extravagances, toutes les folies qu'elle voulait car désormais, elle était... LIBRE!

C'est ainsi que se finit son histoire passée. Sur la note d'espérance d'une liberté qu'elle entame et qu'elle se promet de savourer. Alors attention car voilà une jeune femme pleine de promesses, de prouesses mais aussi pleine de mystères

FIN

eh bien vive le mystère, n'est-ce pas ?
Bonne chance pour la suite !

*NOTATION*

° Contenu :

_ Nombre de mots : Plus de 1800 mots -> +05
_ Ecriture : 12/15
_ Français : 8/10

° Appréciations :

Alya : 3,5/5
Commentaires : Bon... J'ai lu ton histoire une fois mais j'ai pas eu le courage de la relire une deuxième ^^ Alors ma note est donnée un peu au hasard, désolée ^^ J'ai beaucoup aimé l'originalité, le rebond à la fin était vraiment bien et le découpage de ton histoire aussi. Maintenant pourquoi je t'ai mis 3,5 et pas 4, j'en sais rien ^^ Il devait probablement y avoir une petite accroche quelque part dont je ne me souviens plus ^^ Sinon, bravo c'était agréable à lire, j'espère que tu t'amuseras parmis nous =)

Kiwi : 4/5
Commentaires : L'humeur du jour n'affecte en rien mes notations, contrairement à notre River nationale et ta côte est plutôt bonne ! Je t'avoue bien qu'une relecture aurait pu arranger quelques phrases parfois handicapantes mais l'ensemble était d'un correct presque vexant ! J'aime ton texte ! Parfois, tu utilises un vocabulaire trop riche, dans tes répliques par exemple ; pense à prendre l'âge véritable de ton personnage. Souvent j'ai fait ces erreurs d(utiliser dans mes dialogues de trop riches mots rendan l'ensemble d'un ennuis mortel... D'un autre côté, j'ai un faible pour le beau français, alors je te pardonne les quelques lourdeurs en dialogue ! I love you

River : 3.5/5
Commentaires : Je suis d'une humeur massacrante aujourd'hui, mais ta cote est dans une bonne moyenne pour moi! Wink

. Contrairement aux autres je ne commence pas par le début, je prends l'histoire dans son ensemble. Question français, je penses qu'une lecture de plus aurait permis d'améliorer certaines phrases et parfois même la moitié de paragraphes assez incompréhensibles. Trop de virgules, phrases très longues=>trop longues [je suis passée par là, j'en suis même pas sortie d'ailleurs, mais c'est plus facile quand on le lit chez les autres Wink

]. Attention aux dialogues, c'est souvent ce que je n'aime pas chez la plupart des personnes: dans certaines répliques, on se demande qui parle encore comme ça!! Il faut que se soit plus coulant et ça rend la lecture plus agréable. Surtout que dans ton texte, il y a beaucoup de dialogues. Attention aussi aux répétitions, mais encore une fois, il s'agit de relire son texte [chose que peu de gens ont le courage de faire!]. Dernier point pas très important mais que j'aimerais relever: l'Université de HIGH FLY. Fly Away = le nom du forum... Twisted Evil

Soul : +

° Total et commentaires :

Alors, alors... D'abord commençons par le début^^ J'ai beaucoup aimé l'histoire en elle-même, la façon dont tu racontes est assez légère et rythmée en même temps. C'est ce qui explique mon +... Le fait que ton histoire est pour moi très originale et personnelle. Et la réapparition de la mère à la fin, ça c'est un coup de maître^^.

Niveau écriture, je trouve que c'est assez bon, seul bémol, certaines tournures de phrases que je trouve un peu bizarres, des mots de vocabulaires utilisés où je ne les auraient pas forcément mis [Il est bizarre de constater que les enfants même tout petits vont de leur propre chef à l’encontre (moi là j'aurais plutôt employé "rencontre" parce que "à l'encontre"c'est à l'opposer, contre, quoi^^. Où alors j'ai pas compris et je suis encore plus bête que je le croyais ) de ceux qu’ils aiment], des répétitions à mon avis involontaires [Il était beau, très beau mais ses traits durs exprimaient une certaine dureté qui me faisait peur alors.]. J'aime assez ta façon d'écrire comme je l'ai déjà dit, mais tu dois faire attention, il y a des moments où les longs dialogues me semblent un peu de trop (mais bon, c'est un avis personnel^^).

Niveau français, je retrouve la première de classe qui gagne beaucoup de points là dedans mais bon, personne n'est parfait et plus le texte est long, plus les fautes sont nombreuses (moi, c'est surtout parce que j'ai pas le courage de me relire XD) enfin, celle qui m'a le plus marquée est au début :[Quelques châpitres (chapitres, mais ça c'est rien^^) ne suffiront pas à vous la décrire mais juste à vous faire savoir pour ne pas que vous jugiez sans avoir les rennes (rênes^^, comme tu l'as écrit c'est les animaux avec les grands bois, genre caribou ) en main] Un dernier conseil puis tu peux taper sur le méchant admin , je pense que si tu utilisais un peu plus de ponctuation, ça rendrait ton texte plus agréable encore (j'en met pas non plus et je suis fan des phrases à rallonges quand j'écris mais une fois lues, elles sont lourdes...) Donc vive les virgules !!

Ton total actuel est de 36+ / 45(sans les côtes des autres admins donc sur 35, en fait^^), je pense donc pouvoir te dire bienvenue en deuxième, minimum, pour être acceptée en troisième, il faudrait 12 points en plus (laissons kiwi, alya et river décider de ton sort^^). Voilà, j'espère que la notation te convient, sinon, tu peux bien sûr me le dire (gentiment de préférence^^)
Encore merci pour l'inscription et tu peux dés maintenant commencer à RPer !!
édit: ACCEPTEE EN TROISIEME (tu peux bien sûr choisir d'être dans une classe inférieure)

Est-ce aue Kiwi pourrait se depecher de me coter, histoire aue je sois fixee Smile

Je pige plus grand chose moi! :p sinon gros bisous qund meme

Ben en fait, tu peux déjà commencer à Rp. Il faut juste que Kiwi te note pour savoir quelle classe tu peux avoir [la plus haute] mais si tu désires être en deuxième ou en première, il suffit de nous le dire.
Sinon, il faut aussi que tu rajoutes [petite modif qui date d'hier] Si tu as été admise à High Fly grâce à une bourse donnée par l'Etat ou grâce à l'argent de tes parents de façon à ce qu'on sache te donner une chambre =D

toutes mes excuses pour le retard, chère Kara !
I love you

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