Fly Away
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 || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||

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Marianne Seena
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MessageSujet: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeSam 2 Mai - 15:19



Une deuxième année qui arrivait ... les vacances d'été avait été splendide, auprès de sa famille, qui lui avait tellement manqué l'année précédente ! Elle avait pu partagé avec eux son expérience nouvellement acquise, ses souvenirs, ses petits plaisirs ... Quelle joie de voir se peindre sur leurs visages la fierté qu'ils éprouvaient ! Leur petite fleur devenu maintenant une superbe plante respirait de vie, et ils en étaient si heureux. Pendant ces deux mois de trêve avec les cours, Marianne pu se détendre totalement, retourner dans cette prairie qui l'avait si souvent accueillit dans son enfance, dans ce bourg où les maisons étaient si typiques et si mignonnes ... Si différentes des logements américains ! Elle se rendit aussi à la salle des fêtes, pour retrouver Madame, qui lui tendit les bras pour la serrer contre elle ... Lorsque son ancienne professeur de danse l'avait aperçu, toute trace de fierté et de sévérité s'était envolées, et son étreinte fut celle d'une femme admirative et attentionnée pour son élève. Elle parlèrent beaucoup, et la femme fut agréablement surprise d'apprendre que Marianne avait continué la danse, outre-atlantique, et elle lui demanda de lui montrer ses proprets. Ce que la jeune fille fit avec un immense plaisir ! Elles dansèrent toutes les deux, souvent, durant ces six semaines ... La rousse vint même durant les cours des toutes petites, qu'elle trouva tout à fait chou dans leurs tutu. Elles se plaignaient du tulle de la jupette qui remontait, et elle rit. Elle aussi trouvait que cela grattait horriblement, lorsqu'elle avait leur âge !
Certain jour, elle marcha longuement en direction de l'ancienne demeure des De Lacours. Le petit château qu'ils avaient habité était à présent à l'abandon, et elle s'y installait quelques heures, pour penser, où écrire... La dernière fois qu'elle s'y rendit, elle prit son appareil photo, et immortalisa tous les coins et recoins de la demeure ... Pourquoi ? Elle ne savait pas elle-même. Ces photos ne lui serviraient jamais à rien, mais elle s'accrochait à ses souvenirs plus qu'à n'importe quoi ...
Les dernières heures en Irlande arrivèrent trop vite à son goût ; pas qu'elle ne voulait pas retourné à l'université ! Au contraire, l'établissement scolaire lui manquait de plus en plus, et elle avait souvent regretté de ne pas trouvé devant elle le tableau de son ancienne chambre lorsqu'elle ouvrait les yeux le matin. Ou encore la douce chaleur du soleil sur sa peau, beaucoup plus chaud que dans son pays natal ! Non, si elle trouvait que ses vacances finissaient trop vite, c'est qu'elle n'allait pas tarder à devoir redire au revoir à ses parents pour une autre année ... Et cela, elle avait du mal à l'accepter.
Sa valise était prête, et ses affaires pour la journée étaient à porté de main. Elle se leva très tôt, et pris une dernière douche dans la salle de bain familiale. L'eau chaude qui coulait sur son corps la réveilla un peu plus, et elle se rendit vraiment compte que c'était la fin. Elle s'habilla en vitesse, et les rejoignit pour un petit déjeuné rapide.

Oralie- Alors jeune fille, prête pour le départ ?

Elle souriait. Mais ses yeux disaient la vérité : elle était terriblement triste de la voir à nouveau partir.

Marianne- Oui.

Elle n'avait pas le cœur d'en dire plus. Elle avait peut être dix-huit ans, cela n'empêchait rien. Elle risquait de se mettre à pleurer à chaque instant, et elle préférait en dire le moins possible pour retenir ses larmes. Ou en tout cas, jusqu'au départ à l'aéroport...

C'est elle qui ferma la porte de la maison. Le soleil n'était pas encore levé : normal, il n'était pas même cinq heure du matin ... Elle laissa sa main quelques secondes sur le bois de la porte, comme un au revoir destiné à sa maison d'enfance, et glissa la clef dans le pot, sur la fenêtre, comme toujours.
Elle monta dans la voiture, à l'arrière. Ses parents respectèrent son silence ; soit ils sentaient qu'elle ne souhaitait pas parler, soit eux même ne se sentaient pas de prononcer quelques mots.

Une heure pour arriver à la grande ville la plus proche, et atteindre l'aéroport. Le trajet avait pourtant été court pour Marianne, qui se surprit de penser qu'elle aurait voulu qu'il ne finisse jamais. Mais ils arrivèrent à l'heure, et là, ils durent se dépêcher de trouver la bonne porte d'embarquement. Quel labyrinthe ! Ils mirent bien une demi heure à trouver le lieux de rendez vous, et les deux adultes se disputèrent un peu à propos de la direction à prendre. Marianne se contentait de suivre en silence, tapant parfois dans sa vieille valise que son père trainait derrière lui. Elle ne savait pas quoi dire pour les au revoir, et tournait et retournait différentes formulations dans sa tête, sans jamais trouver une qui semblait sonner juste ...

Matthias- Voilà ... On y est ...

la jeune fille sortit de ses pensées, et se rendit compte qu'ils s'étaient tous les deux arrêté, et la regardaient intensément ... Le moment qu'elle redoutait tant était enfin arrivé.

Marianne- Papa ... Maman ...

Les larmes montèrent. Elle ne les arrêta pas. Elle haussa les épaules, sourit timidement, et après un instant de retenue, elle s'effondra dans leurs bras, les serrant aussi fort que possible contre elle.

Oralie- C'est pas si long, une année ! Tu verra, tu nous reviendra vite ...

La jeune plante hocha vigoureusement la tête, sans rien dire. Elle les serra encore plus fort, et les lâcha pour leur serrer une main chacun.
Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que l'annonce de l'embarquement se fasse : se souriant, et se serrant avec force, afin de faire comprendre sans mot la puissance de leurs sentiments.
Quand le moment de se séparer arriva, Marianne reprit la parole.

Marianne- N'oubliez jamais que je vous aime. Jamais.

Et elle se retourna sans un dernier regard, tirant sa valise et portant sur son dos son immortel vieux sac en cuir fatigué ...






Le voyage fut long, et fatiguant. Dans l'avion, des enfants s'amusaient à jouer aux indiens, et criaient dans tous les sens sans qu'aucun parents ne viennes les stopper. La jeune femme usa longuement de son iPod, espérant couvrir leur insupportable bruit. Puis après l'avion vint le train, comme l'année passé. Oh, elle aurait pu directement prendre un billet pour L.A, mais cela revenait plus cher que de prendre ce tiqué pour une ville moins peuplé, plus un trajet en train ... Ce qu'elle s'était encore une fois résolu de faire.
L'immense gare qu'elle connaissait bien lui l'accueilli avec autant de monde que l'année passée, et elle batailla encore une fois pour parvenir à s'extirper de cette marée humaine. Attraper un taxi, parler avec le chauffeur et arriver sur le campus ne fut pas d'une mince affaire non plus. Elle aurait vraiment rêvé de retomber sur le même chauffeur de taxi que la dernière fois, mais cela était impossible, vu le nombre de véhicule jaune au mètre carré ! tant pis. le principale, c'était d'arriver à l'école sans encombre.
Déjà, sa tristesse s'envolait alors qu'elle remontait l'allée principale du complexe universitaire. Quel bonheur d'y être à nouveau ! Elle chercha sur les papiers qu'on lui avait préalablement envoyé ... Chambre 203 ! Elle se dirigea donc dans cette direction afin d'enfin s'installer. Elle souriait. Elle retrouvait enfin ses bâtiments neufs, ses arbres verdoyants et les groupes d'étudiants riant entre eux ! Ce fut à ce moment là qu'elle se rendit compte que cette atmosphère lui avait horriblement manqué.
On la regardait passé, parfois la reconnaissait et venait lui dire bonjour. Quelques petites retrouvailles se firent, avec des élèves de sa classe antérieur, par exemple. Elle s'interressa à leurs vacances, leur racontèrent les siennes ... Et près d'une heure et demi après son arrivée, elle arriva tout de même à sa chambre.
Elle tourna la poignet, et compta jusqu'à trois avant d'entrer. Petite manie bien à elle ...
Quand elle pénétra dans la pièce, elle fut tout d'abord agréablement surprise par les couleurs qui s'y trouvaient. Les couleurs maitresses étaient réunies dans un camaïeu de vert et de jaune. C'était très frais ! Et lui faisait plaisir ... Ses deux couleurs de cœur se retrouvaient étonnement réuni dans sa nouvelle chambre. Elle ne regretta pas du tout son ancienne, où les tons bleuâtre et et rose avaient été mal mélangé. Ici, que ce soit les bureaux - il y en avait deux - les rideaux et les tables de nuit, tout était coloré comme elle aimait. Les meubles n'étaient pas en bois, mais en plastique dure aux formes arrondis qui lui plaisaient déjà énormément. Elle pausa ses affaires sur le lit non pris contre le murs de droite, et s'assit un instant, observant tous les petits détails. Mais elle ne pu rien reprocher à ce décors. Tout était parfait ! Les murs d'un blanc éclatant mariés avec ces couleurs pastel étaient tout à fait à son goût.
Elle poussa un soupire de contentement.

(1502 mots - OkOk)


Dernière édition par Marianne Seena le Lun 4 Mai - 14:13, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeSam 2 Mai - 21:10

[1502 mots pour toi ^^]


Gabriel regarda une fois encore sa montre. Il commençait vraiment à s’ennuyer. Il faut dire que le professeur gonflé comme une barrique aux cheveux gras qui donnait le cours lui inspirait vraiment l’envie de s’enfuir en courant. Le canadien avait l’impression que ça faisait des heures que ce type leur expliquait la meilleure façon de réaliser un mauvais film en gaspillant le plus de fond possible. La seule chose à retenir de cet exposé grotesque, c’était : si vous faites un film, surtout, ne jamais demander à ce gars de s’occuper du budget, ou alors faites exactement l’inverse de ce qu’il dit.

La tête entre les mains, le beau brun essayait de toutes ses forces de rester éveillé. Pas question de manquer la sonnerie à cause de ce prof assommant. Et oui, si Gab’ fermait les yeux, il était sûr à trois cents pour cent de ne pas les rouvrir avant des heures. La nuit précédente avait fini d’engloutir ses réserves d’énergie. Pendant des heures, il n’avait pas arrêté de tourner en rond pour finalement se connecter à internet pour discuter avec son meilleur ami resté dans le Vermont… Enfin, bref, ces nuits trop courtes à répétition avaient ruiné son indulgence envers les enseignants nuls, en même temps qu’elles avaient creusés des cernes bleutés sous ses yeux chocolats. Il marmonna entre ces doigts.

- Pitié … Cette période ne va jamais finir ou quoi ?!

Divine providence, la sonnerie retentit à l’instant où le jeune homme finissait sa phrase. Délivrance qui manifestement était commune à tous les étudiants. Un de ces amis lui tapa sur l’épaule pour le faire redescendre sur terre.

– On a des heures de fourches… Tu viens boire un verre avec nous ?
– Franchement, ça m’aurait beaucoup plus, mais il faut vraiment que j’aille dormir un peu, sinon, je vais m’écrouler dans une heure ... Mais, on se fait un resto ce soir non ?
– Oui, c’était ce qu’on avait prévu… On sera sept !
– Ok, bin à tantôt !

Gab’ se leva péniblement de sa chaise et remballa ses affaires. Il remarqua qu’instinctivement, il avait commencé à dessiner sa chambre sur une feuille. L’inconscient sait souvent avant nous ce dont nous avons vraiment besoin.


L’étudiant au regard vaseux sortit de l’immense bâtiment de pierres claires et dû mettre ses lunettes de soleil, éblouit par les rayons trop ardents de midi. Des groupes d’élèves se dispersaient sur le campus pour passer leur temps de table dans leurs coins habituels mais lui se dirigea comme un somnambule vers sa chambre. La fatigue se lisait sur son visage, pourtant, il salua d’un sourire chaleureux toutes ses connaissances et s’arrêta même pour écouter un de ses copains qui avait sortit sa guitare. Le jeune homme blond, assis sur le bord d’une table dans le parc, jouait prodigieusement bien, entouré de plein de gens installés par terre au contre les arbres. Notre endormi fit de même et joignant sa voix douce et grave à celle du musicien, il provoqua quelques acclamations dans le public. Surtout chez la gente féminine, car c’est bien connu, Gabriel Stephenson est un séducteur hors paire même s’il chante aussi faux que l’interprète d’Indochine ! [je te jure, je n’ai rien contre Indochine, je les adore mais j’énonce juste une vérité xD]

Une heure plus tard, il s’engouffra dans la résidence B avec la ferme intention de tomber comme une masse une fois entré dans sa chambre aux couleurs naturelles. Pourtant, une fois encore, le destin en avait décidé autrement. Il tourna la clé dans la serrure, poussa la porte de bois clair et abandonna son sac sur une chaise d’un beau vert pastel. Ses converses noires volèrent jusque sous son lit, son jeans abandonné par terre fut vite rejoint par son t-shirt à lignes bleues et noires. Si le calcul est bon, restait notre beau mâle en caleçon gris souris, les lunettes sur le bout du nez et torse nu. Ce même garçon qui franchit les quelques pas jusqu’à son lit et choppa dans un objet assez imposant.

– Putain de sac ! Qu’est-ce que tu fou là ?!

Se fit alors un déclic lumineux dans l’esprit embrumé du maladroit : Ce truc n’était pas là avant … Il tourna lentement la tête vers le lit jadis inoccupé de la pièce et lança un sourire gêné à la jeune fille qui se tenait à côté du deuxième bureau, celui qui n’était pas encombré d’une pile de livres et de manga impressionnante. Oui, oui, celui où il n’y avait rien à l’exception d’un grand vide ce matin même. La rouquine qui remplaçait ce rien était assez mignonne mais l’analyse s’arrêta là pour le joli brun qui attrapa une chemise blanche qu’il enfila sans attacher les boutons. Il se mordilla la lèvre inférieure, sourit puis tendit la main avec un clin d’œil à la demoiselle, d’un coup tout à fait réveillé.

– Salut, nouvelle coloc’, je m’appelle Gabriel ! Et… Comme tu peux le voir, je n’étais absolument pas au courant que tu arrivais aujourd’hui !

Il se mit à rire et passa une main dans ses cheveux, ses yeux d’un marron brillant posés sur la belle.


[849 mots - OkOk]
[J’espère que ça t’ira comme suite,
si tu veux une modif, préviens-moi Wink ]
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeDim 3 Mai - 1:11

Balançant ses jambes en rythme, elle sifflotait un air de musique, celui là même qui lui parvenait de l'extérieur par la fenêtre ouverte. Elle ferma les yeux et imagina l'étudiant musicien, entouré d'une foule d'admirateurs. Cela avait toujours été courant, à High Fly. Nombreux élèves étaient à leur naissance touché par les vœux de toutes les muses, et étaient doués en musique, en danse, théâtre et écriture ... Ces élèves là étaient exceptionnels, et pourtant, ils n'attrapaient pas la grosse tête ; c'était bien agréable ...
Une douce brise vint caresser son fin visage et elle sourit. L'odeur de fin d'été chatouilla ses narines, et elle respira à plein poumons. Que cette fragrance lui plaisait ! Et lui rappelait tant de souvenirs ... Anna qui riait gorge déploillée dans le parc, ou encore Jean qui fronçait les sourcils, essayant de finir son scenarii seul, pour une fois ... Le goût d'une fraise, qu'elle avait partagé avec Lou, et cette même amie qui lui sauté sur le dos tandis qu'elle la cherchait ... Lou, cette amie si chère à son cœur, n'était plus là cette année ... Elle c'était rendu compte que sa voie n'était pas ici, entre ces murs. Bien sur elles avaient promis de rester en contact, de se voir souvent même, puisqu'elle resterait sur L.A ! Mais elle ne serait plus sa compagne en cours, et à l'extérieur ... Marianne baissa la tête : il fallait qu'elle oubli ce désagrément, et qu'elle se fasse de nouveaux amis, car sans eux, elle n'avancerait plus aussi bien, elle avait finit par le comprendre ...
En pensant à Lou, elle attrapa son téléphone, et chercha dans son répertoire ... L, LO ... LOU ! Elle y était. Elle vérifia tout d'abord combien de crédit restait encore sur son compte, et l'appela enfin. Première sonnerie... Deuxième sonnerie, troisième ...
Le loquet de la porte qu'elle avait refermé à clef se fit entendre, et elle détourna son attention du mobile. Le battant s'ouvrit, et un jeune homme d'une vingtaine année sans doute entra sans faire attention à elle. Ses chaussures firent un vol plané à travers la pièce pour venir près de son lit, son jeans vint bientôt les rejoindre, et d'un mouvement leste, il retira son haut pour se retrouver uniquement en caleçon. Pourtant ses lunettes à verre fumés restèrent juché sur son nez. Elle resta bouche bée devant ce spectacle. Pas qu'elle s'était mise à reluquer les hommes à demi nu devant elle, mais beaucoup, beaucoup plus par étonnement.
Au bout du fil, une voix tant aimée résonna à son oreille.


Lou- Allo ?

Marianne fut surprise d'entendre la voix de son amie. Elle avait oublié qu'elle essayé de la joindre. Elle ne sut que lui dire tout de suite, car elle était trop préoccupé par ce qui se passait devant elle. Ce jeune homme devait sans doute être son colocataire, sinon il n'aurait jamais pu se retrouver ici ... Très bien, alors son coloc' était 1 : un homme et 2 : un homme qui se déshabille dès qu'il entre dans leur chambre, sans faire attention à ce qui s'y trouve. Et en l'ocurance, QUI s'y trouve. Elle le vit se diriger vers son lit à lui, recouvert maintenant de ses vêtements, et totalement en désordre. Sans comprendre ce qui lui arrivait, elle le vit trébucher sur quelque chose.

Voice -Putain de sac ! Qu’est-ce que tu fou là ?!

Oh. Elle se rendit compte qu'elle avait laissé sa valise au milieu du passage. Que c'était bête ! Elle rit intérieurement, car la situation était plutôt comique. Un homme bâti comme un mannequin jurait à cause d'une vieille valise mal située. C'était surprenant, oui, surprenant ... Elle remarqua soudainement son changement d'attitude. Cette presque-chute lui aurait elle fait saisir l'étendue de son erreur ? Sans doute, car ses mouvements se firent nettement plus lents, et tout doucement, il tourna la tête dans sa direction. Marianne fut déçue qu'il ait encore ses lunettes de soleil car elle aimait à scruter les yeux des gens qu'elle rencontrait. Mais cette fois, elle dû se contenter d'observer les traits expressifs de son visage pour savoir ce qu'il ressentait. Il semblait gêné, cela se vit à son sourire quelque peu forcé. Elle lui en rendit un, mi-figue mi-raisin. Elle n'était pas d'un naturel sociable, et ne savait pas comment faire le premier pas dans une relation amicale. la seule chose qu'elle pouvait faire, c'était sourire, alors c'est ce qu'elle fit.

Lou- Allo ?! Allo Marianne, c'est toi ?!

Que dire ? La belle irlandaise ne savait comment réagir, et les mots de son amie ne l'atteignaient pas. Elle se contentait de regarder chaque petit mouvement de l'inconnu, voyant ses muscles rouler sous sa peau. Désormais, le regard du brun passait du bureau vide au ... à la chose qui aurait dû lui servir de bureau, totalement enseveli sous uneus uneus uneus uneus uneus une tonne de paperasses, et, plus à porter de mains que les leçons, des manga en tout genre : bleach, naruto,CaïnenCaïnd, love hina, conte caïn et autre Kaori Yuki. Tiens, déjà une passion en commun ... Tout d'un coup, après l'avoir juger du regard, il quitta l'état au ralenti qui était le sien, et passa soudainement à la vitesse grand V. Il se saisi du premier vêtement qu'il pouvait - une chemise blanche - qu'il ne boutonna pas, pensif. Il se mordillait la lèvre inférieur, tique semblable à bon nombre de jeune de sa connaissance. Dont elle même était souvent touchée, d'ailleurs. Il s'avança pour lui tendre la main, tout en lui faisant un clin d'œil. Sa gêne s'était soudainement envolée et il semblait totalement à l'aise, malgré son caleçon gris souris.

Voice– Salut, nouvelle coloc’, je m’appelle Gabriel ! Et… Comme tu peux le voir, je n’étais absolument pas au courant que tu arrivais aujourd’hui !

La jeune femme ne bougea aucunement. Toujours son téléphone vissait à son oreille gauche, elle le regarda de haut en bas, ne parvenant pas à saisir un tel changement de tempérament. C'était amusant, même si elle était un peu timide ... Mais le premier pas avait été fait, en quelque sorte, et elle savait qu'elle pouvait à son tour "entrer en interaction" avec lui, comme elle aimait à le dire ...

Lou- Marianne, ce n'est pas drôle ! Qu'est ce qui se passe, ça ne vas pas ?!
Marianne- Pardon Lou chérie, petit contre temps ... mon colocataire est arrivé, et il est en sous vêtement devant moi. Je te rappelle ce soir. Bisou.
Lou- Mais att...!

Trop tard, elle a déjà raccrochée. L'homme s'était mis à rire, et avait passé son autre main dans ses cheveux. Il la regardait, attendant toujours cette poignet de main qui ne venait pas. Elle le regarde droit dans les yeux -ou plutôt dans les verres- et range son mobile dans son sac à côté d'elle, son regard toujours fixé sur lui. Elle se redressa devant lui, séparés plus que par une trentaine de centimètre. Elle était bien plus petite que lui. Une tête et demi ? Mais elle leva la tête et, sans bégayer, elle lui dit cela :

Marianne- Je suis d'origine irlandaise, et chez moi même les hommes ne se serrent pas la main pour se saluer... Alors, euh, si ça ne te gêne pas ...

Elle se dressa sur la pointe de ses pieds, et déposa ses lèvres contre sa joue, chaude. Quand ses talons retouchèrent le sol, elle rougit un peu en détournant la tête. Elle regardait à présent vers la fenêtre, d'où lui parvenait toujours la douce mélodie de la guitare. Elle lui jetait des regards en coin.

Marianne- En vrai, nous nous faisons des accolades pour dire bonjour, mais voilà, on est en Amérique ... et on ne se connait pas, alors je ne sais pas comment tu réagirais ...

Elle ne le regarda plus quand elle dit ça. Sa propre gêne était perceptible, car le rouge lui montait aux joues. Marianne le savait pertinemment, car dans de telle situation, elle se sentait un peu plus chaude que d'habitude. Ce qui était le cas dans cette nouvelle chambre, face à cet inconnu avec lequel elle allait partager une année entière cette adorable pièce ...



(1372 mots - OkOk)


Dernière édition par Marianne Seena le Jeu 14 Mai - 17:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeVen 8 Mai - 0:52

NOUVELLE RÉPONSE.






Gabriel trouvait la situation un peu gênante, mais, après tout, ils auraient très bien pu se rencontrer à la plage et il n’aurait pas eu grand-chose en plus pour cacher son beau corps musclé. Seule chose dont il était sûr, il aurait eu un t-shirt. Depuis l’accident, il ne laissait jamais son immonde cicatrice exposée aux yeux de tous. Enfin, elle n'était pas si moche que ça, mais le canadien l'associait à l'accident. Pendant des années, rien que le fait de voir ce sillon dans sa chair lui donnait des envies de suicide. Cette marque blanche était la seule trace physique de ce qui se passait dans sa tête, du mal qui le rongeait. Cachée sous ses vêtements, elle ne lâchait rien, pas un appel au secours hormis celui de la liberté... La vraie liberté, celle qui donne des ailes et délivre... Celle qui fait quitter la Terre... La mort. Jusqu’à il y a encore un ans, il la voyait comme une trace indélébile de son malheur. Il avait l’impression qu’on lui infligeait une punition, celle d’arborer à vie ce tatouage pâle où avaient coulé tant de larmes. Mais le jeune homme avait résisté, il s'était battu inconsciemment, par ses propres moyens, même s'ils n'étaient pas forcément les meilleurs, les plus recommandés. Et il avait fini par accepter cette ligne blanchâtre qui courait de son épaule à sa poitrine, pourtant, Aujourd’hui, il ne restait rien de ce ressentiment et cette envie de tout quitter. Elle était là, elle avait la même valeur qu’une carte postale, qu’un souvenir de vacances… Juste un signe de son passé dont il ne voulait rien regretter tant il semblait loin de lui, à mille lieues de ce qu’il était devenu.

Passé la surprise qui se lisait sur son visage pâle, la jolie brune s’adressa à lui. Le canadien aima tout de suite ce timbre de voix clair et posé. De même, il adora tout de suite cette jeune femme aux manières simples et aux gestes naturels. Elle s’approcha et lui dit en rougissant légèrement :

- Je suis d'origine irlandaise, et chez moi même les hommes ne se serrent pas la main pour se saluer... Alors, euh, si ça ne te gêne pas ...

La demoiselle déposa un baisé sur sa joue et retourna près de la fenêtre en laissant son beau regard dérivé par l'embrasure lumineuse. Son esprit devait vagabonder dans un lieu ouvert et, libre de toute attache, voleter et fouiner partout. Gabriel pouvait la comprendre. Lui même venait d'une région de cette Terre trop urbanisée qui avait échappé aux bulldozers et au béton coulant tel une rivière sur l'herbe verte d'une plaine virginale. Parfois, son Canada glacial et son Vermont enneigé lui manquait terriblement. Heureusement, le soleil, la plage et l'univers universitaire remplissait assez sa vie et son cœur, chauffant tout son être d'une douce tiédeur réconfortante. Dehors, le musicien laissait toujours ses doigts courir sur les cordes de nylons. Gab’ se dit que High Fly était vraiment un lieu propice à des rencontres surprenantes et marquantes. Il soupira, comme ce musicien avait illuminé sa journée, cette jeune demoiselle à l'apparence sûre d'elle présageait une bonne après-midi. Toute fatigue était oubliée, ses pensées s'agitaient en tous sens. La découverte le passionnait, surtout si elle mettait fin à sa solitude dans cette chambre magnifique mais si vide...

- En vrai, nous nous faisons des accolades pour dire bonjour, mais voilà, on est en Amérique ... et on ne se connait pas, alors je ne sais pas comment tu réagirais ...
– Comme ça …

Il se dirigea vers elle et sourit en la prenant dans ses bras. Il la garda une dizaine de secondes contre lui puis relâcha son étreinte. Juste e temps pour lui de savourer son contact, de la sentir contre lui, de remarquer quelle était plutôt petite mais dégageait une force de caractère impressionnante et surtout, de sentir qu’elle était nerveuse. Le rouge teintait peu à peu les joues blanches de la rouquine mais le beau brun ne se formalisait plus de ça.

– Je sens qu’on va bien s’entendre tous les deux !

Il se mit à rire et chercha son pantalon des yeux. Il finit par le trouver et l’enfila, abandonna la chemise déboutonnée à moitié et réenfila son t-shirt. Il retira ses lunettes de soleil d’un geste plus sensuel qu’il ne pouvait l’imaginer et les accrocha à son col en V. Son regard chocolat pailleté de doré se posa sur l'irlandaise et il remarqua qu’elle était assez mignonne. Il espérait que Daria ne serait pas trop jalouse qu’il ait une colocataire. Il tenait trop à l’Anglaise pour la perdre aussi bêtement. Gabriel secoua la tête. Il était trop tôt pour penser à des choses si stupides, et aussi pour imaginer que Daria puisse être jalouse de quoi que ce soit. Ils n'étaient pas marier jusqu'à preuve du contraire, même s'il se sentait étrangement lié à elle.

– Tu as fait bon voyage ? … Ah ! Oui, au fait ! Je suis Canadien et je vis depuis longtemps en Amérique et tu n’as pas à rougir ! Nous aussi on se fait la bise et on se prend dans les bras … Comme quoi, on est humain ^^

Il lui fit un clin d’œil et se mit à rire. Pas de moquerie de la part de ce jeune homme, juste de la taquinerie pour tester les réactions de sa nouvelle connaissance. Le tout était de savoir si ça allait passer, ou casser...







[921 mots. - OkOk]
Voilà.
J'espère que cette réponse te convient mieux
et j'essaierai de faire plus long les prochaines fois. Wink
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeMar 19 Mai - 11:38

Ses joues étaient brûlantes. Pourquoi avait elle rajouté cela ? Elle ne le savait pas trop, cela lui avait échappé. Comme pour justifier ses rougeurs, la phrase était venue d’elle-même. Même si cela devait se retourner contre elle ! Effectivement, le jeune homme, sans doute très à l’aise avec toute personne qu’il rencontrait, vint à la prendre dans ses bras.
Elle ne comprit tout d’abord pas ce qui se passait ; il l’avait attirée à lui, tout contre son buste couvert uniquement du fin tissue de la chemise qu’il s’était auparavant empressé d’enfiler. Une douce chaleur l’enveloppa, elle s’y trouvait bien. Oh, cette douceur n’était nullement pareille à la flamme de l’amour, qui vous dévore soudainement à petit feu, non ! Elle … Elle ressemblait à la tiédeur éprouvée lors d’un contact physique avec un ami proche …
Ce fut ainsi qu’elle sut qu’il deviendrait très lié, avec le temps.
L’étreinte ne dura pas longtemps, mais Marianne pu apprécier avec tranquillité l’emprise de ses bras musclés… L’irlandaise releva la tête, essayant de croiser ses yeux. Mais il était trop grand pour cela, et elle se contenta de poser la tête contre son torse, et de murmurer : « oui, comme cela … »
Lorsque Gabriel se dégagea, il la fixa du regard ; les commissures de ses lèvres se relevaient en un sourire plus qu’accueillant. La jeune femme se senti disparaître la pâleur de sa peau sous les taches de rougeurs qui inondaient maintenant tout son visage … Elle se sentait à la fois gênée et un peu tendue … Soudainement, cela fit tilt dans sa tête, et elle eût une raison de plus de s sentir mal à l’aise. Il lui avait dit son nom, mais elle avait était d’une totale impolitesse en ne lui révélant pas le sien !

Marianne- Je … Je m’appelle Marianne. Marianne Seena.

Elle passa sa main dans ses cheveux, autre tic nerveux qui lui appartenait depuis toute petite. Elle voulu le regarder, mais ses yeux papillonnaient en tout sens, ne parvenant pas à se pauser sur lui.

Gabriel– Je sens qu’on va bien s’entendre tous les deux !


Son rire raisonna à nouveau dans la pièce, se répercutant sur les murs et sur les objets colorés. Sa voix raisonna comme un carillon dans la tête de la belle plante, ravivant un souvenir enfouit ...

Le village était parcouru de cris et de chants, reflétant le Bonheur de chacun dans la petite bourgade irlandaise. Marianne les entendait de loin, car elle était encore dans les champs environnants, à s'amuser dans l'herbe... Elle devait se dépêchait de les retrouver, car elle avait promis à Oralie de se rendre à la messe. Il fallait qu'elle se dépêche, pour pouvoir la retrouver ...
Elle se mit à courir, courir courir. L'église fit tinter les cloches pour annoncer le rassemblement, et la petite note aigue du carillon s'ajouta au tonnerre de voix et de joie. Vite vite vite ! ... Elle approchait de la foule, qui rentrait en désordre dans l'édifice. Mais sa maman n'était pas en vue. La panique la pris, les larmes commencèrent à monter ... Et là, le sourire de sa mère apparu, tout rayonnant et débordant d'amour, lui tendant les bras ... Elle s'y précipita.
Elles rentrèrent dans la maison de Dieux, tandis que les cloches se taisaient, laissant chanter le carillon tout seul.


Elle sourit dans cette chambre guillerette, loin de se souvenirs et pourtant si proche. Ce jour là avait été un jour de Bonheur, à marquer d'une pierre blanche.
Celle de sa rencontre avec Gabriel aussi, apparemment.
Elle put enfin le regarder. Il cherchait désespérément son pantalon, et le trouva, dans un autre éclat de rire. Il retira la chemise qu'il portait, et récupéra le T-shirt qu'il avait en rentrant précédemment. Puis il saisit ses lunettes de soleil d’un geste lascif et les calla dans son décolleté masculin (ndlr : pardon pour l’expression, c’est une horreur >< xD). Et enfin, il lui laissa voir ses yeux, aussi beau que la couleur de l’écorce en plein été … Ce marron mêlé d’éclat d’or qui lui rappela une promenade au fond des bois était d’une beauté à couper le souffle, et Marianne retint sa respiration. Il ne fallait tout de même pas qu’un autre souvenir vienne troubler son esprit déjà bien embrouillé ! Pourtant la jeune femme fixa son regard dans le sien ... Elle pu se perdre dans ses beaux yeux quelques instants, alors que Gabriel, pensif, l’observait en retour… Le charme se brisa lorsqu’il secoua la tête, et lui sourit à nouveau.

Gabriel– Tu as fait bon voyage ? … Ah ! Oui, au fait ! Je suis Canadien et je vis depuis longtemps en Amérique et tu n’as pas à rougir ! Nous aussi on se fait la bise et on se prend dans les bras … Comme quoi, on est humain ^^

Elle eut un petit souffle de soulagement, et passa encore la main dans ses cheveux, tandis que l’autre lui avait fait un clin d’œil et riait. Elle savait que ce n’était que pour la mettre à l’aise, et nullement une preuve de moquerie. Cela lui fit d'autant plus plaisir, car il n'y avait nulle tension dans cette petite pièce. Rien ne pouvait lui retirer son sourire, tout allait pour le mieux ... Et cet étranger, qui n'allait pas tarder à devenir un bon ami, ne paraissait pas lui promettre quelconques ennuis de cohabitation... Tout aller bien se passer, oui, tout aller bien se passer ...

Marianne- Oui, j’étais au courant des coutumes canadiennes … Mais je ne m’attendais pas en trouver dans cette école ! … Remarque, je ne suis pas Américaine, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas d’autre étranger … Je suis bien contente que mes habitudes soient semblables aux tiennes, ça nous évitera quelques petits problèmes d’interprétations !

Elle rit. Clair et doux son de joie.

Marianne- L’année passé, j’ai eu quelques ennuies avec les personnes que je rencontrais, à cause de ça …

Sa mémoire, toujours en fonctionnement, fit apparaître dans sa tête des images douloureuses … Bêtement, des personnes qui lui étaient chères ont disparu de sa vie à cause de malentendus … Quelque fois, sa retenue en ennuyait plus d'un, d'autres fois, sa familiarité trop polie agaçait aussi ... Elle n'avait pas su sur quel pied danser, mais avait tout de même persévérée ... Elle ne s'avait jamais donné le droit de laisser tomber. Si elle avait réussit à arriver jusqu'ici, il fallait maintenant qu'elle s'y habitue, et qu'elle parvienne à s'intégrer ! Malheureusement, c'était loin d'être simple ...Comme quoi, le fonctionnement de pensée des américains et des autres n’étaient absolument pas semblable ! ... Heureusement que cela avait marcher avec certain, que cela avait marché pour elle et Lou ... La bonne humeur de cette dernière lui vint à l'esprit, et elle ferma les yeux, souriante ...
Elle passa ses jambes sous elle pour s’assoir sur ses pieds. Ainsi mieux installée, elle reprit la parole, changeant de sujet. Le jeune homme lui avait posé une première question, elle se devait d'y répondre.

Marianne- Et mon voyage … Comme à chaque fois, très long et très fatiguant ! J’ai eu du mal à quitter ma famille, mais une fois partie … J’avais vraiment hâte d’arriver, tu ne peux pas savoir à quel point !

L’Irlandaise grimaça.
Le silence s’installa ensuite un court instant, avant qu’elle n’ose dire autre chose.
Mais elle le fit, fière d’avoir tant évolué depuis sa tendre enfance.

Marianne- Et toi, pourquoi es tu dans cette université ? Tu es là pour être comédien ? Cinéaste ? En coulisse ?

Elle l’observa attentivement, apprenant chacun des traits de son visage, et ses mimiques, et ses postures … C’était très instructif d’étudier le comportement des gens, car ainsi, elle enrichissait son travail. Plus elle voyait d’attitude différente, et plus elle s’en servait pour jouer sur scène. Et d’un autre côté, si elle le faisait aussi assidument pour son colocataire, c’est qu’en vérité, elle le trouvait très agréable, et voulait profiter de sa présence le plus possible. Elle voulait le connaître. Oui, elle voulait apprendre à le connaitre.


|| corrigé et 1351 mots - OkOk ||


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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeMer 20 Mai - 21:29

[Ton texte fait 1351 mots.]



Il flottait dans l'air comme un parfum de retrouvailles. Pourtant, le beau canadien ne connaissait pas cette rousse au teint pâle. Enfin, quand ses joues ne se coloraient pas du rouge de la timidité. Timidité qu'elle paraissait maitriser à merveille la demoiselle ! Il ferma les yeux derrière ses lunettes Aviator et se demanda à quel moment elle allait enfin se présenter. Comme en réponse à cette prière silencieuse, la voix de la jeune fille s'éleva, claire et douce. Il était un peu surpris que son timbre soit entre celui d'une enfant très mûre et d'une adulte insouciante.

- Je … Je m’appelle Marianne. Marianne Seena.

A ses mots, il fut complètement étonné de reconnaitre chez elle ce geste si familier pour l'avoir fait des centaines de fois. Ses doigts fins glissèrent dans ses cheveux soyeux. Il ne manquait plus qu'elle commence à se mordiller la lèvre inférieure pour renvoyé à Gab' une image fidèle de lui-même, tel un miroir. Une lui féminine, avec ses tiques, ses joues roses et ses yeux toujours perdus entre réalité et imaginaire. Une lui, mais fille. La rencontre risquait de lui offrir encore bien des raisons d'être perturbé, à croire que l'université donnait les chambres après étude complète de chaque étudiant... Impossible !

- Je sens qu’on va bien s’entendre tous les deux !

Il se mit à rire, et le son cristallin lui fit perdre une fois de plus l'irlandaise. Il ne dit rien, respectant le souvenir ou la pensée qui la retenait. Peu de gens comprennent qu'on a parfois besoin de se perdre dans notre esprit. Si peu de gens le comprenait lui... Enfin, l'heure n'était pas aux lamentations, il venait de faire la connaissance de sa colocataire. Avec un peu de chance, ils s'entendraient à merveille et... Peut-être deviendraient-ils amis... Qui sait ? Mais une chose était sûre, le beau brun n'accordait pas sa confiance facilement. Pourtant, le sourire qu'elle lui offrit à cet instant le tira doucement vers un état rassurant. Il n'était pas confiant, mais au moins, il n'était plus sur le qui vive. Oui, derrière ses clins d'œil amicaux, son humour si mauvais, le jeune homme cachait une peur de l'autre. Il contrôlait sa gène, sa frayeur et se lançait dans la ronde de l'apprentissage de l'autre. Une forme de timidité dirigée, tout comme Marianne. Marianne... C'était un joli prénom. Mais lui dire ce compliment, c'était trop osé pour Gabriel qui garda la réflexion pour lui, pour plus tard, pour jamais...

Quand il retira ses lunettes, les accrochant à son col par habitude, il sentit le regard que la demoiselle portait sur ses yeux. On lui avait souvent dit qu'il avait des yeux sublimes par leur originalité. Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre un visage d'ange décoré de deux abimes chocolat l'étincelant au soleil. Il la laissa s'y perdre. Il aimait être regardé, il aimait qu'on lui trouve des qualités et ses deux iris ne lui faisaient jamais défaut. Il se rappelait de certains profs. « Stephenson ? Le cancre ? Celui qui a les yeux doré. Oui, je vois... Je ne vois rien de positif en lui hormis ça ! » Toujours très sympathiques ces tortionnaires... Toujours était-il que même eux avaient remarqué les pépites dorées qui habitaient son regard magnifique.

- Tu as fait bon voyage ? … Ah ! Oui, au fait ! Je suis Canadien et je vis depuis longtemps en Amérique et tu n’as pas à rougir ! Nous aussi on se fait la bise et on se prend dans les bras … Comme quoi, on est humain^^ ^^
- Oui, j’étais au courant des coutumes canadiennes … Mais je ne m’attendais pas en trouver dans cette école ! … Remarque, je ne suis pas Américaine, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas d’autre étranger … Je suis bien contente que mes habitudes soient semblables aux tiennes, ça nous évitera quelques petits problèmes d’interprétation ! L’année passée, j’ai eu quelques ennuis avec les personnes que je rencontrais, à cause de ça …
– C'est peut-être parce que je suis en Amérique depuis longtemps, mais je n'ai jamais eu de problèmes à ce niveau là... Sauf quand l'accent reprend le dessus ^^

Justement, il prononça ces derniers mots en forçant son magnifique accent canadien à ressortir. Elle parut un peu peinée, mais il ne sut pas si c'était à cause de sa réponse ou de quelques mauvais souvenirs, c'est 'ennuis' comme elle disait. Comment savoir avec les rêveurs ?

Il l'observa alors qu'elle changeait de position sur son lit, le sourire retrouvé. Lui finit par s'assoir aussi sur le sien sans prendre la peine d'écarter le tas de choses... machins... qui l'encombrait.

- Et mon voyage … Comme à chaque fois, très long et très fatiguant ! J’ai eu du mal à quitter ma famille, mais une fois partie … J’avais vraiment hâte d’arriver, tu ne peux pas savoir à quel point !
– Ah... La famille... J'aurais du mal à comprendre... Enfin, si... Mon grand-père me manque. Mais pour l'envie d'arrivée, je suis sûr de voir de quoi tu parles ! Une journée entière de bus ! Du Vermont jusqu'ici, deux malheureux arrêts... Je suppose que tu imagine sans détails ^^ Tu es venue en avion ? Pas confortable non plus, ça ... Enfin, ça dépend lequel ^^

Il sourit, se demandant d'où venait cette subite crise de bavardage intempestif. Qu'est-ce qu'il devait lui sembler lourd ! Un vrai boulet qu'elle devrait trainer toute l'année ! L'horreur ! ^^ Il la regarda, goutant avec plaisir le doux silence qui s'installait entre eux. Un silence pour Gab', ça voulait dire qu'aucun d'entre eux n'éprouvait le besoin de meubler, de parler pour ne rien dire, juste pour éviter de se retrouver face à un inconnu à se regarder en chiens de faïence.

- Et toi, pourquoi es tu dans cette université ? Tu es là pour être comédien ? Cinéaste ? En coulisse ?
– Le jour où tu me vois sur la scène, c'est que j'ai beaucoup trop bu, alors je t'en supplie, force-moi à descendre !
Le canadien éclata de rire mais repris rapidement son sérieux, conscient que ses vannes pitoyables n'étaient pas le meilleur moyen de répondre.
– J'aimerais devenir metteur en scène, en fait... Pourquoi pas scénariste... Mais, c'est vraiment la mise en scène qui m'intéresse. Interpréter les écrits d'un autre et pourvoir transmettre ce qu'il a voulu montrer à notre manière mais sans modifier l'âme d'un texte... C'est simplement... Désolé, je ne veux pas t'ennuyer avec tout ça...

La flamme dans ses yeux s'éteignit, mais dans son cœur persistait cette sensation de bonheur intense lorsqu'il parlait de son avenir de metteur en scène. Sans vraiment être persuader que c'était ce qu'il voulait, ce métier réveillait en lui une passion qui n'avait pas d'égal. A part peut-être le dessin. Cette manie qui lui était devenue nécessaire. Il se promit de faire un portrait de cette jolie demoiselle un jour. Soudain, son portable vibra deux fois dans sa poche. Il le sortit et les yeux fixés sur la jeune fille demanda :

– Et toi ?

Il attendit patiemment la réponse puis, alors qu'un nouveau vide s'installait entre leurs deux esprits. Elle, l'esprit présent ou perdu, lui, les doigts posés sur les touches, l'attention rivée sur le numéro inconnu puis sur les mots assemblés sur l'écran.

Hey GJ-boy ! On peut se voir ce soir ? On se rappellera de bon souvenirs toi et moi !

Son visage changea instantanément de couleur pour virer au blanc, son regard se voila. Sofian... Que lui voulait-il ? Pourquoi revenait-il dans ça vie à ce moment ? Et surtout... Comment avait-il eu ce numéro ? Il baissa la tête et se la prit dans les mains, les yeux fermés. Se rappelant qu'il n'était pas seul dans cette chambre et aussi, qu'il n'était plus seul, qu'il avait quelqu'un dans sa vie, il se força à détendre ses muscles figés. Et il releva son doux visage vers la rouquine, les poings serrés. Gabriel tenta de se calmer et sourit doucement, les lèvres tremblantes. Cet homme semblait le suivre où qu'il aille, et il ne pouvait rien y faire... Sauf, peut-être, l'ignorer et attendre que la tempête passe. La maitrise de lui-même retrouvée, il jeta un nouveau coup d'œil à l'irlandaise et dit :

– Alors ... Tu es en deuxième aussi, si j'ai bien compris tout à l'heure... C'est bizarre qu'on ne se soit pas croisés... Si ça te dit, on va manger un bout ensemble... Histoire de se connaitre un peu mieux. Moi, si je suis fatigué et que je ne dort pas, il faut que je mange !

Le canadien se leva avec souplesse et lui tendit une main amicale. Il fallait qu'il fasse quelque chose, n'importe quoi pour se vider la tête, et découvrir une nouvelle personne risquait d'être passionnant. Mais aussi d'être un bon moyen de déplacer l'enclume qui pesait sur sa tête.


[1507 mots OkOk]
Désolée, c'est nul et plein de fautes.
J'espère que ça te plaira quand même !
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeVen 29 Mai - 10:42



Marianne- Et toi, pourquoi es tu dans cette université ? Tu es là pour être comédien ? Cinéaste ? En coulisse ?

Elle souriait, car elle se sentait réelement à l'aise. Quelle sensation grisante que d'être bien avec quelqu'un alors que ce n'est que la première fois qu'ils se rencontraient ! Et puis, elle s'intéressait réellement à lui, en tant qu'ami. Elle voulait sincèrement qu'ils deviennent proches.
Le jeune homme se mit à rire tout seul, et elle se demanda bien ce qui pouvait être drôle dans sa question. Mais cela ne la vexa nullement, et elle attendit d'en apprendre un peu plus sur lui ...

Gabriel– Le jour où tu me vois sur la scène, c'est que j'ai beaucoup trop bu, alors je t'en supplie, force-moi à descendre !


Il rit de plus belle, et elle apprécia à nouveau ce son. Elle ferma les yeux pour le sentir raisonner en elle : un rire franc, et facile. D'autre part, son imagination fertile lui fit voir, derrière ses paupières closes, son colocataire sur la scène du petit théâtre adjacent l'université, travaillant avec le professeur Stewart Green. Ce professeur était un géni, elle l'adorait. Ses cours étaient si passionnants ! L'improvisation était toute sa vie ... Et Marianne était certaine, que même si ce Gabriel ne se sentait pas très à l'aise sur les planches, cet homme là pouvait parvenir à faire de n'importe qui un grand comédien.
Mais elle rouvrit les yeux, surprise. Ce n'était pas habituel que de vouloir voir tout le monde faire du théâtre. Sans doute la réplique du jeune homme signifiait qu'il était ici pour une toute autre raison que la sienne ! D'ailleurs, c'était ce qu'il expliquait maintenant :

Gabriel– J'aimerais devenir metteur en scène, en fait... Pourquoi pas scénariste... Mais, c'est vraiment la mise en scène qui m'intéresse. Interpréter les écrits d'un autre et pourvoir transmettre ce qu'il a voulu montrer à notre manière mais sans modifier l'âme d'un texte... C'est simplement... Désolé, je ne veux pas t'ennuyer avec tout ça...


Alors qu'il tenait de tels propos, ses yeux s'étaient mit à briller de mille feux. L'éclat doré qui était le sien était encore plus voyant, de cette façon. Marianne le trouva terriblement charmant. Elle sourit. Sa passion a elle était le théâtre - sans compter la danse ! Celle de ce beau brun, la mise en scène. Il avait exactement saisi le sens de ce métier, et l'intérêt premier de le faire. Le pourquoi le metteur en scène était si nécessaire. La petite irlandaise rougit face à tant d'assurance.

Marianne- J'aimerai bien jouer pour toi. Comme metteur en scène, je veux dire !


Elle fronça le visage et se crispa un peu. Elle avait été un peu directe, étrangement, et n'avait pas l'habitude, encore une fois. Mais cette envie était réelle ! Elle était sure que cela pouvait lui apporter beaucoup de chose ...
Gabriel sortit son téléphone de sa poche, mais s'il s'en saisi, il ne lu pas pour autant le message tout de suite.

Gabriel– Et toi ?


Lui aussi voulait en savoir plus sur cette inconnue qui lui faisait face. Cela lui fit plaisir; rougissant, elle se tortilla un petit peu sur le lit, changeant de position pour se sentir plus à l'aise.

Marianne- Moi ... je suis là pour ce que tu n’aimes pas faire !


Elle rit, toute heureuse. Elle allait se mettre à parler de sa grande passion, le théâtre, et cela la réjouissait d'avance. Peut être parviendrai t elle à lui faire apprécier, petit à petit durant l'année ?

Marianne- Monter sur les planches m'a beaucoup apporté dans la vie, et c'est ce que j'aime le plus, avec la danse, bien sur ... Dis toi que ... si je parviens à te parler facilement, là maintenant, c'est grâce au théâtre. J'ai ... réussi à devenir sociable en me disant que la vie n'était qu'une longue comédie, et que chacun avait un personnage, un rôle à tenir ...


La jeune femme tourna la tête, rougissant à nouveau. Elle n’arrêtera donc jamais ! Elle se plaqua les mains sur ses joues brûlantes, et lui adressa un pauvre sourire ... Ses yeux allèrent ensuite se perdre dans un coin de la pièce, toujours ce mince sourire aux lèvres, mais l'esprit égaré ... Ce trouble qui l'envahissait créa un nouveau blanc, un silence ... Mais il n'était pas lourd, comme il aurait pu l'être avec quelqu'un d'autre. C'était ... Ce genre de silence où l'on ne se sent pas obligé de dire quelque chose, et de se sentir bête par la suite. Marianne, ainsi que Gabriel, semblaient se sentir bien.
Mais quelque chose chamboula ce calme. Lorsqu'elle fixa à nouveau son regard sur lui, il devint blême. Elle s'inquiéta, et fit plus attention. Elle ne mit pas longtemps à comprendre ce qui c'était passé : entre ses mains reposait son téléphone, près à tomber. Le message qu'il avait reçu un peu plus tôt devait être une mauvaise nouvelle, ou en tout cas, quelque chose d'absolument désagréable.
L’émotion du jeune homme se répercuta en elle, et elle eut l'envie de pleurer, et de le réconforter. Alors, elle se précipita sur lui, et prise dans son élan, l'enserra de ses bras fins, essayant de lui transmettre un peu de sa force. Le silence persista un instant, puis après avoir croisé les yeux de la rousse, dont les larmes retenues rendaient ses prunelles plus marquantes.
Il lui sourit.

Gabriel– Alors ... Tu es en deuxième aussi, si j'ai bien compris tout à l'heure... C'est bizarre qu'on ne se soit pas croisés... Si ça te dit, on va manger un bout ensemble... Histoire de se connaitre un peu mieux. Moi, si je suis fatigué et que je ne dors pas, il faut que je mange !

Soudainement il se releva, souple tel un félin, et lui tendit une main accueillante. Marianne lui sourit. C’était la meilleure occasion qu’elle pouvait avoir pour en apprendre plus sur lui, et surtout maintenant, lui changer les idées. Il fallait qu’elle reste le plus souriante possible, et la plus chaleureuse, afin qu’il se sente extrêmement bien, et qu’il puisse oublier le désagrément de son message … Elle le souhaitait de toutes ses petites forces de jeune plante.
Alors, elle cala ses doigts fins dans sa grande main, et la serra chaudement. Lâchant un petit rire, elle décida de l’entraîner vers l’extérieur, et elle se mit à le tirer derrière elle, en riant toujours.

Ils dévalèrent les escaliers, se tenant fermement à lui afin de ne pas tomber, ses yeux brillaient et sa crinière de feu volait dans le courant d’air. Enfin, Marianne franchit la porte, et le poussant devant elle, l’entraîna au soleil, où elle s’arrêta pour de bon.
Elle sentait son regard peser sur elle ; sans doute se demandait il se qu’elle pensait, et ce qu’elle comptait faire maintenant …
Elle écarta les bras et, fermant les yeux, respira plusieurs fois, par de grande goulée d’air.

Marianne- Fais comme moi ! Tu vas voir, ça fais du bien … Ne pense à rien d’autre, fixe toi uniquement sur ta respiration …

Le soleil lui procura des frissons … Qu’est ce que ce soleil lui avait manqué, dans son Irlande natale ! Il n’était pas semblable à celui qui faisait pousser l’herbe tendre, outre-atlantique … Ici, l’étoile solaire était plus chaude, plus vibrante … Sa caresse était à la fois dangereuse et fatiqante, mais aussi apaisante, lorsque l’on savait l’apprécier …
Elle rouvrit les yeux, et se planta devant lui.

Marianne- Bon ! C’est toi qui décides ! Où va-t-on ? Se promener dans le parc, ou à l’ombre près du lac ?

La jeune femme lui adressa son plus beau sourire … Elle lui prit la main, et lui serra chaleureusement, pour lui faire comprendre qu’elle le voulait heureux.

|| 1302 mots - OkOk ||


Dernière édition par Marianne Seena le Ven 26 Juin - 20:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeMar 16 Juin - 19:48

[C'est juste pour que tu aie une idée mais je dois relire '^^]


- J'aimerai bien jouer pour toi. Comme metteur en scène, je veux dire !

Il sourit en la voyant rosir, ses pommettes rondes colorées donnaient l’impression qu’elle rentrait d’une ballade dans la neige. Ce genre de promenade où vos jambes vous portent à peine tant la déesse blanche s’est accumulée sous vos semelles, où vos empruntes se perdent dans l’infinité glacée, où votre souffle chaud brave le froid en de frêles nuages. Son cœur s’emballa à la simple pensée du chocolat chaud qui brûlait les lèvres mais qui s’insinuait en nous tel l’hydromel des dieux. Il l’encouragea des yeux en posant sa question.
– J’adorais t’avoir comme actrice… Et toi, pourquoi es-tu ici ?
-Moi ... je suis là pour ce que tu n’aimes pas faire !

Son rire prouvait bien qu’elle aimait jouer autant que lui était transporté par la mise en scène. La passion… Cette sensation envoûtante était la base de la réussite dans le septième art. Vous pouvez être un très bon acteur, un merveilleux scénariste, un metteur en scène hors pair, si vous ne vivez pas le grand amour avec votre métier, jamais vous n’égalerez les autres..
- Monter sur les planches m'a beaucoup apporté dans la vie, et c'est ce que j'aime le plus, avec la danse, bien sur ... Dis toi que ... si je parviens à te parler facilement, là maintenant, c'est grâce au théâtre. J'ai ... réussi à devenir sociable en me disant que la vie n'était qu'une longue comédie, et que chacun avait un personnage, un rôle à tenir ...

Le silence de la compréhension, l’entente tacite qui veut tout dire, sans un mot. Le sentiment d’être bien… Il aurait voulu répondre à l’irlandaise, lui dire qu’elle n’avait pas à avoir honte, qu’elle était superbe et intelligente. Gab avait toujours rêvé d’avoir une petite sœur… S’il en avait eu une, il aurait aimé qu’elle soit aussi pétillante que Marianne. Mais il n’avait nul besoin de prononcer une phrase qui se lisait dans ses yeux chocolat.
Son regard se posa sur l’écran du portable qu’il tenait et il sut que son visage changeait malgré tous ses efforts pour le dissimuler. La boule dans sa gorge enflait, mais le simple fait d’être aux côtés de cette jolie rousse au regard brillant l’apaisait. Après tout, il n’était pas question de se laisser abattre par un tel incident, une vague de souvenir… Même si elle est causée par un fantôme du passé qu’on aurait préféré rayer de sa mémoire. Mais malheureusement, rien ne pouvait sortir le canadien du tourbillon de la haine. Un sourire crispé qui devait inquiéter la belle apparut sur ses lèvres pâles. Il ne parvenait pas à reprendre le contrôle, l’envie de frapper cet abrutit comme quelques années auparavant lui démangeait les doigts. Pourquoi ne l’avait-il pas tué alors ? Alice. Pour elle, il avait retenu son poing. Il se souvenait parfaitement du corps évanoui étendu par terre, de lui, à califourchon sur cette masse inerte… Sa main qui saisissait un éclat de verre brisé, puis un hurlement. La voix d’Alice qui le suppliait d’arrêter. Il se rappelait avoir levé les yeux et croisé le regard horrifié de la jeune fille qu’il aimait plus que tout. Il y avait lu le dégout, la peur et surtout, et il ne l’oublierait jamais, la déception. Oui, ce soir-là, il avait déçue sa fiancée et tout avait changé. Elle avait même fini par le quitter… Mais aujourd’hui, il avait Daria… Oui, il fallait qu’il pense à Daria et à Marianne qu’il le regardait, inquiète, de ses grands yeux interrogateurs. Gabriel releva la tête et sourit en s’exclamant :
- Alors ... Tu es en deuxième aussi, si j'ai bien compris tout à l'heure... C'est bizarre qu'on ne se soit pas croisés... Si ça te dit, on va manger un bout ensemble... Histoire de se connaitre un peu mieux. Moi, si je suis fatigué et que je ne dors pas, il faut que je mange !

Il se leva habilement et tendit une main vers la rouquine qui la saisit. Elle avait des doigts fins et frais comme la rosée du matin. Il eut soudain l’impression que ses doigts d’artiste allaient briser les phalanges de la jeune fille, aussi lui serra-t-il la main avec fermeté mais douceur, comme il tenait son crayon. Elle l’entraina à sa suite, prenant à peine le temps de fermer la porte. Dans les escaliers, il reprit l’avantage, la portant presque dans les marches pour ne pas qu’elle tombe alors qu’elle s’accrochait à lui avec une force étonnante.

Arrivés en bas, elle poussa la porte et le tira jusqu’aux premiers brins d’herbe baignés de soleil. Là, elle s’arrêta, écarta les bras et se mit à respirer profondément. Elle ressemblait à un ange aux yeux fermés par l’extase du Purgatoire.
-Fais comme moi ! Tu vas voir, ça fais du bien … Ne pense à rien d’autre, fixe toi uniquement sur ta respiration …

Il la regarda un instant, incrédule, puis il ferma les yeux à son tour. Sur la toile de ses paupières passait en boucle le film de cette bagarre… Il n’y avait plus pensé depuis longtemps.. Sofian désirait seulement la lui rappeler, juste pour qu’il souffre.. Il tenta de se fixer sur sa respiration. Pas facile quand le sang bat contre vos tempes et que le hurlement paniqué d’une jeune fille explose dans votre esprit. Il inspira longuement et soudain, le parfum d’une fleur s’insinua dans ses pensées, chassant le reste. Lié à cette odeur sucrée, un souvenir idiot revint à sa mémoire. L’été passé, il avait fait le tour des USA avec Juan, son meilleur-ami, et la même fleur avait déjà attiré à lui cette image : une randonnée dans le Vermont avec son grand-père. Arrivé au sommet de la montagne, ils s’étaient assis devant un lac aux eaux turquoises bordé d’un millier de petites fleurs jaunes. Son grand-père en avait cueillie une, l’avait écrasée entre ses doigts, libérant les effluves entêtants. Le vieil homme avait alors dit : « Jamais ton père n’oubliera le mal qu’il t’a fait.. » Ces quelques mots avaient atrocement blessé le beau brun, mais aujourd’hui, il venait comprendre. A chaque fois qu’il sentirait ce parfum, il se souviendrait que son père pensait à lui parfois… Rien que cette idée le rapprochait du temps d’amour admiratif où il voyait son papa comme un dieu immortel.

Il tourna la tête, laissant le soleil inondé ses iris et remarqua que la demoiselle avait toujours les yeux clos. Il sourit et aussi rapide qu’un félin, lui attrapa la taille. Il se laissa tomber au sol, entrainant le corps légers dans sa chute. Il la libéra ensuite et regarda le ciel. Ainsi, couché sur le dos côte à côte, les deux jeunes gens semblaient hors du temps. Un petite nuage blanc passaient dans le ciel et Gab se mit en rire en disant :
– Tu ne trouve pas qu’on dirait un lapin ?? A chaque fois que je regarde le ciel, je trouve toujours un nuage qui ressemble à un lapin^^ Tu crois que c’est un grave traumatisme ??

Il se retourna sur le ventre et s’appuya sur ses coudes pour la regarder en face. Il se releva et l’aida lorsqu’elle voulut en faire autant. Les mains sur les hanches, les pieds bien campés dans le sol et un air déterminé illuminant son visage, elle l’interpella :
- Bon ! C’est toi qui décides ! Où va-t-on ? Se promener dans le parc, ou à l’ombre près du lac ?
– C’est partit pour le parc, mais d’abord, il me faut un sandwich !!!

Il partit en courant vers la cafétéria non sans s’être retourné avec un regard encourageant vers la jeune fille.
- Le dernier arrivé paye la nourriture et les boissons !!




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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeJeu 25 Juin - 22:18

Marianne – Inspire, expire …

Il faisait un peu chaud. Douce chaleur que celle du soleil sur sa peau. Un courant d'air vint la rafraichir, et elle senti ses cheveux virevolter autour de sa tête, caressant sa nuque et ses épaules nues, leurs flammes dorées léchant son visage et ses paupières baissées. Sourire. Pure Bonheur. Les bras en croix, elle se sentait, comme toujours, un peu engourdie dans les avant bras. Ses paumes tendues vers l'horizon étaient deux avions portés par un léger vent qui les frôlait et qui se séparait en deux, tranché par ces doigts allongés, et cela sans émettre la moindre résistance. La jeune fille se retrouvée souvent ainsi, immobile, respirant juste, chassant toute pensée de son esprit, et essayant de se sentir le plus proche possible de la Nature, des arbres et des plantes, des animaux. Cela lui venait de sa toute jeune enfance, surement grâce- ou à cause ? de son Irlande natale ... Tout y était si verdoyant ! Et si peu comme les grandes villes américaines ... C'est peut être quelque chose d'idiot, que de vouloir être un arbre pour quelques instants – c'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle ne l'avait pas présenté de cette façon à Gabriel ! - mais quand vous êtes bien ancré dans le sol, et que vous vous sentez des racines puissantes, vous pouvez devenir un vif bouleau, un orne, un cèdre, un pin au douce senteur, un sapin de fêtes, un saule pleureur, ou bien un chêne massif. Il suffit juste de trouver son arbre intérieur. Oui oui, parce qu'on a tous un côté végétal en soi.

Marianne- Inspire … Expire encore ...

Cette fois ci pourtant, Marianne ne recherchait pas la quiétude qui lui procurait habituellement cet exercice. Elle pensait, pensait à plein régime. Au lieu de se vider la tête entièrement, elle se fixa le but d'envoyer de bonnes ondes à son nouvel ami, pour qu'il se sente mieux, et qu'il puisse retrouver le sourire. Que ses yeux redeviennent deux soleils après que le nuage de souvenirs et de mauvaises pensées les ai caché un moment.
Souhaitant cela de toutes ses forces de jeunes filles, elle le visualisait heureux et détendus derrière ses yeux clos., et transformait cette joie en … une boule de chaleur lumineuse ? Qu'elle fit descendre le long de son corps, de ses « racines », pour faire passer cette énergie sous le sol, et trouver les jeunes racines de Gabriel …

Marianne- Aaaaah !!!!!

La jolie Irlandaise ouvrit brusquement les yeux en grand lorsqu'elle senti qu'on enserrait d'une douce violence sa taille, et qu'elle se sentie attirée vers le sol malgré elle. Apparemment, le jeune étudiant n'avait pas eu entièrement besoin des soins de Marianne pour se sentir un peu mieux !Sans doute le fait de quitter leur chambre soudainement devenue trop exigüe pour le grand air du parc et sa bonne odeur de fin d'été lui avait fait du bien. Sans doute la surprenante vitalité de cette jeune fille atypique voulant plus que tout le sauver de ses fantômes lui avait permis de retrouver son merveilleux sourire. Sans doute, sans doute. Mais qu'importe. Quelque soit la raison exact de sa nouvelle joie, Marianne était ravie de son changement d'état, et elle se mit à rire. A rire ! De ce son si doux et sincère qui est le sien, de ce son qui donne l'impression que tout le reste n'a plus aucune signification, et que seul importe les notes colorées de cette partition.

Voilà qu'il s'était jeté sur sa colocataire pour la plaquer au sol et la couvrir de chatouilles. Il fit toute fois attention à ne pas lui faire mal : elle semblait si frêle et si fragile ! Leurs rires se mêlèrent alors qu'ils jouaient, se mêlèrent tant et si bien qu'on eu pu croire au jeu d'un frère et d'une sœur, qu'on eu pu croire à la tendre danse de leurs âmes si semblables.
Lui riait de la voir gesticuler sous lui pour essayer de se libérer tout en criant des « arrête ! » essoufflés. Elle, elle riait à cause de cette douce torture qu'il lui infligeait, incapable de prendre le dessus bien longtemps. Marianne essayait, de ses petites mains, de trouver un endroit sensible où il craindrait tout autant qu'elle ces attaques enfantines. Mais peine perdue ! Quand enfin ses doigts fins touchaient un point qui le faisait tiquer, il se vengeait en redoublant ses chatouilles.

Marianne- Aaaaah !!!!! Au secours !!!! Aaaaah !!!

Le corps de la jeune fille se tendit une dernière fois, et retomba mollement dans le duvet frais et moelleux de l'herbe, épuisée. Elle riait encore, mais de sa brusque fatigue, et non plus du jeu du très beau Gabriel qui lui tenait compagnie. Elle le regarda avec affection : à cet instant précis, il lui rappela un ami d'enfance, toujours à faire des bêtises et à faire rire ses camarades. Pauvre petit, il n'avait pas très bonne réputation dans les maisonnées ... Les professeurs ne l'appréciaient guère : il était assez discipé et turbulant ... Mais qu'est ce que les autres enfants l'adoraient ! Eux seuls percevaient qu'il avait un bon fond, en fin de compte ... Un bout en train qui aimait se jouer de tout, et rire ! Rire …

*Il devait être comme ça, petit ...* pensa t-elle en plongeant ses prunelles chocolats dans les attirantes noisettes de Gabriel.

Est ce que cela vous le fait, à vous, d'avoir envie d'embrasser les gens qui sont avec vous lorsque la joie vous enivre ? Envie d'apposer vos lèvres contre celles des gens qui vous rendent heureux, heureuses ? Si c'est le cas, vous comprendrez la chaleur qui envahit le visage de la belle, chaleur qui était moins liée à ses furieuses rougeurs qu'à cette irrésistible envie de montrer au jeune homme qu'il la rendait heureuse. Un baiser, c'était si doux, pure et gentil, dans son esprit ! ... Mais elle avait conscience que le monde adulte, doté de tous ses vices ... avait perverti cette image des bisous enfantins qu'on se faisait petit, pour dire merci, ou bonjour, ou tout simplement " je t'aime bien "...

Ils se fixèrent un temps, et Marianne rougit encore plus que lors de leur rencontre dans la chambre, précédemment. Dans sa tête, un petit ange lui criait de bien se tenir, car Gabriel n'aimerait sans doute pas qu'elle se montre si haudacieuse ... Et puis, il ne le comprendrai pas correctement, penserait qu'elle lui ferait des avances ! ... Non non non, ce n'était absolument pas le but ! Alors la jeune femme écoutait la voix de la sagesse, et se tenait tranquille. Rougissante.
Enfin, il se finit par se laisser tomber à son côté, les bras tendus, se plongeant dans la contemplation des nuages. Elle lui jeta un coup d'œil, et voyant sa main non loin de la sienne, elle hésita quelques secondes ... Mais ayant tue son envie de baiser, elle ne pouvait pas se retenir de tout faire ! Elle avança le bras vers la main du garçon, et s'en empara. Agréable tiédeur que sa peau contre sa paume. Alors, poussant un soupir de contentement, la jolie rousse se mit à tracer des sillons dans le creux de sa main, doucement, tendrement, avec le bout des doigts.
Le silence se fit, et le temps sembla ne plus avoir aucune réalité. Ils étaient là, tous les deux, à apprécier leur connivence et l'onde du vent le long de leurs corps allongés côte à côte. Leurs yeux voyaient la même chose, et leur regard n'avait de limite que le l'immensité du ciel. Par ci, par là, des formes cotonneuses vagabondaient dans les bleus pâturages.

Gabriel- Tu ne trouve pas qu'on dirait un lapin ?? A chaque fois que je regarde le ciel, je trouve toujours un nuage qui ressemble à un lapin ^^ Tu crois que c'est un grave traumatisme ??

Marianne tourna lentement son regard vers lui, tout d'abord neutre. Clignements de cils intemporels .. Quand enfin elle plongea ses yeux dans les siens, elle fut prise, étrangement, d'un énorme fou rire. Elle rit tant qu'elle se mit à se rouler dans l'herbe, se tenant les côtes. Vision assez comique de la jeune fille. Quand elle se calma et qu'elle eût reprit son souffle, il s'était redressé sur un coude pour la regarder. Et quand elle vit son air tendre, elle voulut à nouveau l'embrasser. Bouillonnant à l'interrieur, elle choisit d'écouter encore le petit ange assis sur son épaule gauche, et se contenta d'ébouriffer ses cheveux,avant de lui répondre.

Marianne- Alala … C'est grave Docteur ? Hihi... Je ne pensais pas qu'il y en avait d'autre qui voyait uniquement des lapins dans ces formes étranges !!|

Elle lui fit un clin d'œil- rideau couvrant une étincelle de vie avant de se rouvrir - tout en riant toujours un peu …
Il se leva, la saisi par les mains pour la soulever à moitié et l'aider à se relever. Elle le remercia en lui souriant. La brise se fit plus présente, et fit voler sa crinière en tout sens ... Marianne apprécia un temps cette furtive danse capilaire, et donc mit quelques secondes avant de se décider pour la suite des évènements. Enfin … Elle décida de ne pas décider !

Marianne- Bon ! C'est toi qui décides ! Où va t-on ? Se promener dans le parc, ou à l'ombre, près du lac ?

La réponse ne mit pas longtemps à arriver, et il prit une décisio du Tac au Tac :

Gabriel- C'est parti pour le parc, mais d'abord, il me faut un sandwich !

Marianne hocha la tête, car elle comprenait qu'il ai tout d'abord besoin de manger un morceau. Depuis le temps qu'il en parlait, elle n'allait pas lui interdire ! Et puis elle n'en aurait eu aucune raison, puiqu'elle aussi d'ailleurs, commençait à avoir un petit creux qu'il fallait combler... Et le meilleur endroit pour cela n'était autre que la cafétéria. L'apprenti metteur en scène partait déjà dans cette direction d'un pas décidé. Ce n'est qu'après avoir prit une certaine avance sur la jeune fille qui marchait d'un pas lent qu'il lui cria l'enjeu.

Gabriel- Le dernier arrivé paye la nourriture et les boissons !


Et il se retourna pour courir vers le bâtiment, joyeux et riant. Elle le regarda une fraction de seconde avant de réagir.

Marianne- … eh, tricheur !!

Elle le suivit en courant elle aussi, en sautant, et même "volant".
Elle avait toujours aimé courir le plus vite possible, ça lui donnait l'impression qu'elle pouvait dépasser n'importe quoi. Petite, quand elle courait dans la forêt, il y avait toujours des pierres plus ou moins plates, des racines plus ou moins saillantes qui voulaient la faire trébucher. Mais que nenni, cela ne prenait pas ! Elle leur sautait sur la tête sans ménagement, et s'en servait pour rebondir, et aller encore plus loin grâce à ce nouvel élan ! C'était devenu un jeu courant, durant son enfance, que d'aller le plus rapidement possible de cette manière, et elle se fit une joie de retrouver cette lointaine habitude de saut et de course.
Un banc, une pierre, une autre, une bordure de gazon. Marianne courait en fixant le dos de son soudain adversaire, et ses muscles de danseuse l'aidèrent rapidement à le rattraper. Elle était en pleine forme, lui manquait de sommeil et avait besoin de manger. Tous ces facteurs lui firent défaut, et malheureusement, il se vit doublé à la dernière seconde par une fille, après avoir été longuement côte à côte.
Quand elle parvint à s'arrêter – piquer un sprint à vive allure demande toujours quelques mètres pour s'arrêter, essayez et vous verrez ! - la jeune femme à la chevelure de feux se retourna pour observer la réaction des gens qu'ils avaient croisé le long de la blanche allée du parc. Certain s'étaient même arrêtés sur place, stupéfaits par leur comportement. Les quelques regards de merlan fris qui étaient encore attentif aux gestes des « futurs champions Olympiques » la firent rire. Elle se tourna vers Gabriel,et sur un ton plutôt essoufflé – cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas couru ainsi, se donnant completement à fond -elle énonça une vérité qui venait de la frapper et qui était, à ses yeux, ma fois fort plaisante.

Marianne- Je ris beaucoup avec toi, même plus qu'avec n'importe qui ces derniers temps. Je suis plus que contente que nous soyons ensemble cette année !

La jeune fille hocha la tête, très sérieuse : bien plus qu'elle ne l'était en cours, bien plus qu'elle ne l'était jamais.
Elle avait perdue Lou, depuis cette nouvelle rentrée à High Fly ; Lou avait été plus qu'une simple amie ou une confidente, durant l'année passée. Cette fille avait eu une importance capitale pour l'irlandaise un peu timide qu'était Marianne au début de leur première année commune dans cette université d'art. Lou l'avait « recueillit » , lui avait ouvert les yeux sur le monde américain à L.A. Tout était si différent de sa Terre natale, c'était si compliqué de se faire de réels amis dans ce monde de luxure et d'argent ! La jolie rousse était perdue dans le grand monde, et ne savait que faire ... Mais Elle avait été là, dès le début. Lou lui avait tenue la main dix mois … Et l'avait subitement laissée seule. Bon pas si subitement, en réalité ... Ce n'était un secret pour personne que la jeune fille désirait trouver une autre grande école.... Marianne savait ! Son amie s'était trompée de filière, en venant dans cette prestigieuse École qu'était High Fly … Et heureusement pour elle, elle avait su trouvée sa vrai passion et sa voix durant les vacances, au lieu de faire une année de plus de théâtre sans aimer. Malgré tout, la rouquine, très possessive avec ses proches, avait une certaine rancœur – non fondée ! Envers cette si grande amie qui l'avait laissé ici à partir des premiers jours de septembre ( ndrl : c'est bien à cette date, les rentrées américaines universitaire ? >< ) … Peur, angoisse avaient été les lots de Marianne lorsqu'elle pensait à sa future solitude forcée pendant son retour en Irlande. Quel paradoxe ! Elle qui enfant préférait naturellement être seule car elle avait peur de la compagnie des autres, sentait une nécessité absolue d'être accompagnée d'une personne de confiance...
Et cette personne, c'était lui.

Elle en était sure, c'était lui ! Sans même avoir prit le temps de rencontrer d'autre nouvelle personne, de se rapprocher d'élèves participant aux mêmes leçons qu'elle ... Elle était certaine qu'il était le bon ! Un frère de coeur, une âme d'une promiscuïté étonnante à la sienne... Il ne lui avait pas fallut longtemps pour se rendre compte que ce -presque- inconnu était soudainement devenu très cher à son coeur, et qu'elle souhaitait en être le plus proche possible ! Elle voulait tout connaître de lui, elle souhaitait tout partager avec cet étudiant ci, et non un autre ... Rien à faire, il pourrait la rejeter qu'elle persisterait dans cette voie. Lui, et nul autre. Lui ... Et nul autre.
Sans prévenir, elle se jeta dans ses bras, et le serra fortement contre elle. Elle n'avait pas beaucoup de force, face à lui qui faisait bien une tête et demi de plus. Mais elle le serrait le plus fort possible. Des larmes silencieuses vinrent perler ses joues rougissantes. S'en rendant compte en les sentant rouler le long de sa peau, elle plaqua son visage contre le torse de Gabriel, pour éviter qu'il ne s'en rende compte …

Marianne- C'est moi qui invite. Je sais que tu as faim, mais s'il te plait, laisse moi un peu encore contre toi …

|| finit, 2624 mots !! près de 800 mots de plus qu'au départ !!! ^^ xD...
j'espère que ça te plait toujours ^^ ||


Dernière édition par Marianne Seena le Mer 1 Juil - 1:53, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeVen 26 Juin - 20:57

OkOk Pour Mary, je le fais ici parce que pas moyen d'éditer sur son message xD



La chaleur devenait étouffante. Elle les enveloppait d’un épais manteau lourd. Marianne avait toujours les bras en croix, les pieds bien campés dans le sol et rythmait leurs respirations qui ne faisaient plus qu’une. Il sourit alors que le soleil illuminait ses yeux de paillettes dorées : le scintillement du bonheur. Rapide, souple et silencieux, le jeune homme lui enveloppa la taille et se laissa tomber dans l’herbe vert tendre du parc. Il s’empressa de la retourner sans lui faire mal, emprisonnant ses jambes dans l’étau des siennes et laissa courir ses doigts sur les côtes de la belle rousse. Le rire cristallin qu’il aimait déjà retentit, entremêlé de cris essoufflés et suppliants. Elle se débattait avec une force hallucinante et à plusieurs reprises, elle faillit retourner la balance en glissant ses chatouilles au creux de ses genoux. Enfant, Gabriel était très sensible à cet endroit et son père le savait parfaitement… Stop ! Ne plus penser à son père ! S’il voulait être heureux, c’était la seule solution… A moins que… Son esprit se ferma. Il se dégagea, comme à chaque fois et il reprit de plus belle ses tortures en riant aux éclats.

Sentant que la résistance de sa jolie colocataire faiblissait, le beau canadien ralentit légèrement, la harcelant avec moins d’insistance. Lorsqu’elle rendit les armes, il était lui aussi essoufflé et il lui fallut cinq ou six minutes pour calmer le sifflement de son poumon droit. Il se mit à rire en voyant le regard fatigué de Mary puis se tut soudain. Elle le fixait avec attention, plongeant ses beaux yeux d’un brun profond et intense dans les siens. Il se perdit un instant dans ses iris sans fond puis se mordilla la lèvre inférieure, gêné d’avoir, ne serait-ce qu’un instant, pensé à embrasser ses lèvres roses. Il se laissa tomber sur le côté pour masquer son malaise sans vraiment remarqué le rouge monté aux joues de l’irlandaise. La cité des Anges avait un drôle d’impact sur ses sensations, ses sentiments et ses pulsions… Comme si l’air d’ici lui faisait perdre la notion des règles…

Captivé, il s’abima dans la contemplation de l’océan d’un bleu profond parsemé d’îles blanches vaporeuses et s’employa à trouver une forme et un nom connus aux amas vaporeux, comme lorsqu’il était petit. Lentement, il prit conscience des doigts doux et frais qui se promenaient avec tendresse au creux de sa paume. Il attrapa la main de la jolie actrice en herbe et la serra doucement dans son poing. Le silence s’installa et le jeune homme fut ravi que sa compagne n’éprouve pas la besoin de le briser. Il ne savait pas exactement depuis quand leurs yeux s’égaraient dans ce ciel infini mais son estomac lui apprit que ça faisait bien trop longtemps.

Devant cet appel du ventre, il se résigna, avec beaucoup de regrets, à briser cet univers paisible. Il tendit son autre main puisque sa jumelle enfermait un bien trop précieux pour être libéré. Désignant un des nuages neigeux, il murmura :
- Tu ne trouve pas qu'on dirait un lapin ?? A chaque fois que je regarde le ciel, je trouve toujours un nuage qui ressemble à un lapin ^^ Tu crois que c'est un grave traumatisme ??
- Alala … C'est grave Docteur ? Hihi... Je ne pensais pas qu'il y en avait d'autre qui voyait uniquement des lapins dans ces formes étranges !!
- Je ne sais pas si c’est grave ^^ Mais le fait de ne pas être le seul atteint est rassurant.

Il remarqua son clin d’œil et mêla son rire enfantin à celui de la jeune fille. Sentant que son ventre protestait toujours, Gab s’efforça de le calmer et se leva souplement sans lâcher son trésor et s’offrit même la satisfaction de doubler sa richesse en prenant la seconde main de Marianne. Une fois debout, il lâcha difficilement ses deux joyaux. Il sourit d’un air absent, se demandant pourquoi il aimait tant la compagnie de cette demoiselle… La réponse lui apparut, simple dans sa complexité : elle le rendait heureux. Pas de la même façon que Daria, sa belle anglaise qu’il aimait avec tant de force que s’en était presque douloureux pour son cœur en apprentissage… Non ! Mary, la belle et naturelle Mary lui insufflait toute sa joie de vivre, sa liberté d’esprit, sa simplicité, sa gentillesse… Elle était l’essence même du bonheur, comme un petit point de lumière aveuglant mais indispensable. Son étoile qui prenait place aux côtés du soleil de celle qu’il aimait. Voilà pourquoi il ne devait pas céder à l… La voix douce coupa net ses réflexions, elle semblait s’être décidée pour la suite...
- Bon ! C'est toi qui décides ! Où va-t-on ? Se promener dans le parc, ou à l'ombre, près du lac ?
Il voulait du soleil, de la lumière, de grands espaces… Mais un gargouillement lui rappela également une autre envie.
- C'est parti pour le parc, mais d'abord, il me faut un sandwich !
Il s’éloigna directement en direction de la cafétéria, ses pieds obéissants plus à la crampe qui lui tenaillait le ventre qu’à son désir de rester avec l’irlandaise. Soudain, n’y tenant plus, il se retourna et lança un défi qu’il savait perdu d’avance face à la légèreté musclée de son adversaire.
- Le dernier arrivé paye la nourriture et les boissons !
- …eh ! tricheur !

* Tricheur, tricheur… Attends un peu de voir à quelle vitesse tu vas me rattraper *

Il se retourna à peine pour voir si elle le suivait, certain, certain qu’il n’avait déjà plus que quelques mètres d’avance. Il manquait d’entrainement, la faim le tiraillait, mais surtout, il n’avait pas tout à fait récupéré de la joute de chatouilles. Il s’appuya sur un banc et passa avec agilité par-dessus, sauta par-dessus un étudiant couché, vola au- dessus d’un parterre, puis s’autorisa un coup d’œil vers l’arrière. Il fut halluciné de voir qu’elle faisait de même en mille fois mieux, si bien qu’elle paraissait ne pas toucher le sol. Volant à sa hauteur, elle restait concentrée. Luttant contre la fatigue de ses nuits blanches, la faim et la douleur dans sa poitrine, Gab se maintint au niveau de son épaule pâle et fine encore quelques minutes avant de renoncer. Le souffle court et la respiration sifflante, il marcha derrière elle et regarda son arrêt progressif en sortant son Puff ( ndlr : la bombe des asthmatiques ^^). Il inspira profondément à travers la bombe puis la glissa dans la poche d’où elle venait en jetant un coup d’œil au ciel qui semblait moins lumineux que plus tôt. Cela n’interpella pas Gabriel qui espérait qu’elle n’avait rien vu de ce petit incident et il la rejoignit sous les regards ahuris des passants. Il leur sourit gaiement et affronta certains yeux lourds de reproches avec une innocence feinte.

Arrivé aux côtés de sa colloc, il sourit. Le beau brun appréciait de plus en plus la compagnie joyeuse, joueuse de la jolie rousse et allait lui dire lorsqu’elle le devança d’une voix un peu essoufflée. Cela rassura le canadien et son orgueil un peu blessé par la défaite :
- Je ris beaucoup avec toi, même plus qu'avec n'importe qui ces derniers temps. Je suis plus que contente que nous soyons ensemble cette année !
- Et bin
, dit-il en se passant une main dans les cheveux. J’aillais justement te dire pareil ! Et puis je préfère les jolies irlandaises sympas que les grosses italiennes paranoïaques^^
Il frissonna en pensant à son ancienne compagne de chambre et se mit à rire. Pourtant, devant le sérieux de Mary, il retint d’autres commentaires colorés et un rien machistes. En effet, la jolie demoiselle se perdit un instant dans d’obscures pensées, abandonnant la terre et Gab. Cela ne dura qu’un court instant, mais il respecta cet isolement. Il se contenta de la couver du regard, protecteur en cette minute nostalgique. Soudain, elle plongea dans ses bras, la tête appuyée contre sa poitrine bruyante qu’il tentait de calmer.
- C'est moi qui invite. Je sais que tu as faim, mais s'il te plait, laisse moi un peu encore contre toi …
Il referma ses bras autour du corps fin de la belle et sa première préoccupation fut de calmer sa respiration encore saccadée ce qui ne tarda pas trop grâce au médicament. Ensuite, les mots percutèrent son cerveau. Sans vraiment réfléchir, il répondit dans un murmure :
Oh ! Ma belle… Aucun risqué que je te lâche… j’ai… J’ai l’impression que tu vas disparaitre… Je ne le permettrais pas… Et laisse tomber pour l’argent, j’ai perdu et je suis bon joueur en plus d’être galant^^.
Il sourit et la serra encore un peu plus fort. Il la laissa nouer ses bras autour de sa taille et il enfuit son visage dans le feu de ses cheveux. Leur parfum était frais, chaud, chargé de fragrances florales… Enivrant.

Il jeta un coup d’œil au ciel où le lapin n’était plus blanc mais presque noir, menaçant. La chaleur était bien plus lourde et compacte qu’auparavant. Il ferma les yeux, l’odeur de pluie atteignit ses narines remontant au cerveau. Il aimait ça, il aimait les averses et le tonnerre, les éclairs le fascinaient. Pourtant, il ouvrit les yeux sur un endroit tout droit sortit de ses souvenirs… *Une vaste clairière, un champ entouré d’arbres fruitiers. Le ciel était sombre, le vent balayait l’étendue d’herbes folles et de graminées qui atteignaient ses hanches. Il déplia les doigts, caressant les pointes des tiges souples qui se balançaient dans les tourbillons d’air violent. Il sentait la caresse sur sa peau, ses joues baignées d’une lueur fantomatique. Ce tableau marquait sa mémoire mais jamais ne le hantais… La première fois qu’il avait vu sa mère perdre les pédales, sortir en courant avant une tempête… Elle était là, à quelques mètres… Il se souvenait l’avoir relevée et elle l’avait giflé. Une main se glissa dans la sienne : Daria. Elle l’embrassa et lui murmura des mots doux, l’emmenant vers sa mère avec prudence. Un poids se glissa sur son dos : Marianne. Elle enfuit son nez dans son cou, souriante comme toujours et fredonna un air sans parole. Elles étaient là ! Dés cet instant crucial où il avait définitivement perdu l’amour de la seule femme de sa vie à l’époque… Elles étaient là… Son cœur explosa, trop rempli, trop comblé… Il ne méritait pas ces deux anges !* Lorsque la lumière éclaira à nouveau ses pupilles, Mary était toujours dans ses bras. Il cligna plusieurs fois des yeux, reprenant le contrôle de son corps au milieu d’une allée de High Fly, les mains tremblantes autour de la taille de son amie.

Gabriel ne comprenait pas vraiment ce qu’il venait de ce passé, mais il tenta de faire abstraction de cette illusion. Il prit la tête de l’irlandaise entre ses doigts tièdes et releva doucement son menton pour plonger un regard réconfortant dans ses yeux chocolats baignés de larmes silencieuses. Depuis quand pleurait-elle ? Du bout des pouces, il chassa les billes chatoyantes des joues pâles et lisses comme le marbre. Il sourit et chuchota :
- Ne t’évapore pas petite sœur… J’ai besoin de toi… Veille sur mon arbre du bonheur et je serais toujours là pour toi…
Son arbre avait bien souffert, il se demandait même si cette jeune pousse plantée à sa naissance était toujours debout… Quelle importance ? La source de son bonheur était ici, elle suivait ses pas… Il lui suffisait de faire les bons choix !

Il déposa un baisé au coin des lèvres de sa colocataire qui était à présent bien plus que ça. Il espérait ne pas avoir une fois de plus offert sa confiance trop vite, il ne voulait plus souffrir, il voulait être aimé et se reconstruire… Gab regarda le ciel. Une pluie d’argent s’abattit sur eux, rappelant aux habitants de Los Angeles que les oranges et la pluie torrentielle existent. Il se mit à rire et ouvrit les bras, paume vers le haut, son regard brillant rivé vers les cieux. Il attrapa la main de Marianne et ferma les paupières, le visage constellé de goutes étincelantes et les épaules ruisselantes. Un flash lumineux zébra la voûte obscure et il souleva sa compagne dans les airs, tourbillonnant avec les bourrasques.



[2048 mots OkOk– désolée je ne t’égale pas, c’est nul, plein de fautes… franchement, je ne te mérite pas xD]
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeVen 7 Aoû - 4:12

Voilà qu'elle l'aimait plus fort que tout, plus fort que n'importe qui …
C'était lui. Personne d'autre.
Cette révélation lui avait sauté à la figure, et lui avait enlevé tout moyen de percevoir le monde alentour. C'est à peine si elle entendit la blague que fit le jeune homme sur les grosses italiennes, et elle n'y comprit absolument rien... Elle était ailleurs, dans un autre monde, dans sa tête plus exactement, et elle prenait conscience de l'amour naissant qu'elle éprouvait.
Gabriel avait élu domicile dans son cœur, et il y resterait. A jamais. Il serait à jamais celui qu'elle appellerai « Grand frère ». Elle le sentait, si fortement même, qu'elle ne pu s'empêcher de se jeter dans ses bras … Ce n'était ni le lieu ni l'heure pour faire pareil preuve de faiblesse, avec tous ces gens autour, et lui qui mourait de fin … De plus leur course n'avait pas du lui faire du bien, il fallait absolument qu'il avale quelque chose … Mais rien n'y faisait, elle ne parvenait pas à se détacher de lui.

Marianne-C'est moi qui invite. Je sais que tu as faim, mais s'il te plait, laisse moi encore un peu contre toi ...

Elle serrait ses bras autour de lui, ne voulant pas se décrocher. Marianne le coquillage collé au rocher Gabriel... Cela aurait pu être comique, cette rageuse force qu'elle mettait dans son étreinte. Mais cela aurait était drôle, si la jeune fille ne ressentait pas comme un gouffre qui s'ouvrait, béant, à ses pieds. Quand vous vous attachez à une personne, quelle qu'elle soit, vous craignez de la perdre, petite frayeur qui parfois vous vient à l'esprit … Mais la jolie petite Irlandaise, elle, s'était brusquement mise à penser au manque qu'elle éprouverai si Gabriel venait à disparaître de sa vie. C'était sans doute excessif comme réaction, cela faisait à peine quelques heures qu'ils se connaissaient … Mais déjà ce lien visible par tous s'était formé entre eux, comme un lien de sang, comme une attraction polaire entre deux aimants + et - … Elle savait que Gabriel était devenu important à ses yeux à son coeur à son être entier, et elle était prise d'une terreur sans nom à l'idée de le perdre...
Les larmes perlaient le long de ses joues, prémisse de la pluie qui n'allait pas tarder à arriver … Marianne collait sa tête contre le torse de son Grand Frère, captant les battements de son coeur qui battait à une vitesse terrible, et elle sentie le sien battre à la même fréquence rapide...
Un souffle vint caresser le haut de sa tête, car Gabriel s'était mit à murmurer … :

Gabriel-Oh ! Ma belle ...Aucun risque que je te lâche … j'ai … J'ai l'impression que tu vas disparaître … Je ne le permettrais pas … Et laisse tomber pour l'argent, j'ai perdu et je suis bon joueur en plus d'être galant ^^

Le début de sa phrase, avec ses silences, ses hésitations, reflétait ce qu'il avait sentie chez Marianne … Il avait saisi, comme s'il avait lu dans son esprit, que la jeune comédienne pressentait que quelque chose pouvait arriver, et venir les séparer … Que ce gouffre sans fond qui n'attendait qu'un seul faux pas pour la happer n'était pas là par hasard, et qu'il faudrait se cramponner bien l'un à l'autre pour ne pas se perdre...
Elle fut si heureuse d'être cette pointe de crainte percée dans sa voix ! Elle y voyait les sentiments profonds qu'il éprouvait pour elle, cette attachement commun l'un pour l'autre …
Il la serra à son tour, ses bras musclés et puissants l'entourant comme pour la protéger d'une menace extérieure, et enfouit son visage dans la crinière de feu de son amie … Marianne sourit à travers ses larmes en sentant son souffle chaud parmi ses cheveux, et ses lèvres fraiches posées contre son crâne. Ils restèrent ainsi de longues minutes, immobiles au milieu des gens qui se dépêchaient pour se cacher, le changement de météo ne prévoyant rien de bon …
Dans les bras de son colocataire, la rousse irlandaise commença à se calmer. Au chaud, elle commençait à oublier ses peurs et ses démons, appréciant de plus en plus l'instant et la chance qu'elle avait de se trouver si près de lui … Elle pleurait toujours, mais de joie, cette fois ci.
Gabriel se remit en mouvement. Lentement et avec beaucoup d'attention, il releva la tête de sa douce compagne, pour pouvoir la regarder dans les yeux. Elle se sentie bien : la chaleur de ses mains contre sa peau – contact si rassurant- et son regard plein de tendresse. Il sembla surpris de la voir pleurer : évidemment, puisqu'elle n'avait fait aucun bruit... Il n'avait donc pas pu s'en rendre compte … Mais il ne dit rien, décidant simplement de faire disparaître ses gouttes d'eau salées, les effaçant d'un doigt. Elle lui fit un pauvre sourire, accompagnée d'un petit son gêné. Il lui offrit son plus magnifique sourire, heureux d'être avec elle, heureux de s'occuper de la jeune fille, sans doute … Il chuchota à nouveau, leurs deux visages si près que ses lèvres auraient pu la frôler :

Gabriel-Ne t'évapore pas petite sœur... J'ai besoin de toi...Veille sur mon arbre du bonheur et je serais toujours là pour toi...

Elle laissa encore couler quelques larmes, heureuse. Il ne savait pas... Il n'avait même pas à lui demander cela, il était certain qu'elle n'espérait plus que le rendre heureux... Elle souhaitait voir un sourire sur son visage à chaque instant, entendre son rire par moment, et voir ses yeux pétiller de joie... Cela allait de soi qu'elle ferrait vraiment tout, tout ce qui était en son pouvoir pour qu'il soit le plus heureux des hommes. Ainsi, elle serait la petite sœur la plus comblée du monde, si elle pouvait savoir qu'elle contribuait grandement à son Bonheur … Elle voulait égoïstement qu'il soit heureux, grâce à elle. Alors il n'avait même pas besoin de lui demander de s'en occupé, de cet arbre magique ! Elle prendrait soin de le tailler jour après jour, et de venir l'arroser et l'aider à s'épanouir à chaque minutes passée en sa compagnie ...
Elle ferma les yeux, s'imaginant la raison de son sourire le matin, le soir … Cela elle en était capable, et elle souhaitait le faire … Elle serait très fière de parvenir à cela... Oui, elle aimait à penser qu'elle pouvait lui servir à quelque chose …
Alors qu'elle avait les paupières closes, elle sentie son ami s'approcher soudainement, et elle rouvrit grand les yeux quand les lèvres douces et agréables du jeune homme vinrent se pauser là, juste au coin des siennes, comme un baiser volé, un baiser d'amour mais bridé, retenu. Un baiser spécial, celui qui signifiait le lien qui les retenait prisonniés de l'autre. Oh, être prisonnié d'une personne pareil, rien n'était plus merveilleux ! Elle sourit, comme électrocuté, pleine de joie et de bonheur, et elle souhaitait lui faire sentir tout ce plaisir qui l'avait envahit si brusquement. Alors elle se vengea, passa ses bras autour de son cou et l'embrassa à son tour, juste là, au niveau des commissures de ses lèvres. Elle rit doucement, ses yeux brillaient de mille feux, plus brillant encore que lors de ses premiers applaudissements, de ses premiers amis, de … Plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais était tout le long de sa vie plutôt banale.
Un grondement se fit entendre, et attira enfin son attention sur autre chose que les beau yeux de son Gabriel, lui rappelant qu'il y avait un monde tout autour d'eux. Les badauds avaient disparu, et ils étaient maintenant seuls au milieu de la petite cours. Au dessus d'eux, les nuages-lapins avaient disparu pour faire place à d'énormes formes obscures, qui ne présageaient rien de bon... Et, après une seconde détonation, les nuages noires déversèrent leur peine et leur douleur. Des millions de litres d'eau vinrent claquer contre le sol, provoquant un concerto de gouttes. Son si agréable. Marianne rit : elle aimait la pluie et les orages, forces naturelles qui les surpassaient tant. Et puis, c'était si agréable que de se tenir debout sous la pluie ! La jolie et jeune étudiante imita son grand frère, et se planta droite comme un « i » les bras tendus en croix et les paumes ouvertes face aux cieux enragés. Elle rit, appréciant cette douche ( ndrl : «  la pluie c'est comme la douche sauf qu'on peut y être à plusieurs ! » by my best friend&me)Une main vint attraper la sienne : Gabriel … Elle le regarda, toute sourire. Lui aussi souriait, mais il avait les yeux fermés. Il était drôle, avec toutes ces gouttes recouvrant son visages … Il ruisselait de la tête au pied, et, rougissante, la rousse comédienne dû avouer – en son âme et conscience, non à voix haute ! >< - qu'il était d'ailleurs drôlement sexy et attirant ainsi... Elle ne réprima pas son geste, car ce n'était pas elle qui l'avait fait la première fois, et puis, les lèvres de son frère lui manquait : elle lui vola donc un autre baiser. ( ndrl : relation incestueuse, attention ! XD )
Un éclair vint zébrer le ciel obscurcie de pluie, et elle se vit soulever dans les airs !

Marianne-AAAAAAAAH !!

Elle volait, littéralement, porté à bout de bras par son ami. C'était amusant, plaisant, agréable, de sentir les gouttes tomber sur chacun de ses membres et retomber au sol, tandis que le vent lui chatouiller plus encore le corps que lorsqu'elle était les pieds par terre.
Elle explosa de rire.

Marianne-Mais !! Tu devrais pas tu sais, je suis louuuuuuuuuurde !!

Il finit par la reposer au sol, et elle se serra contre lui à nouveau, comme si elle manquait cruellement de câlins et d'affection … Mais cela n'était pas si faux, dans le fond. Marianne n'avait jamais eu de telle relation avec des garçons, et les seuls câlins dont elle disposait les années précédentes avaient été ceux d'amies filles … Et les étreintes de Gabriel n'avait rien avoir avec leur câlins à elles ! Avec lui, on se sentait bien plus en sécurité, et la jeune fille avait l'impression que le creux de ses bras était fait pour l'accueillir elle, si petite et menue. Elle releva la tête, lui sourit encore une fois … Il fallait faire attention, les crampes des joues allaient finir par arriver, à force de sourire tant et tant ! ( ndrl : xD ça m'arrive parfois les crampes des joues à forces de sourire >< )

Marianne-Bon ! On se décide, on va manger un peu, et après, on file toujours au parc ?! Cest le choix que tu as fais tout à l'heure, oublis pas !

Elle s'empara de ses doigts chauds, et l'entraina à sa suite pour aller chercher de quoi se nourrir... Lui n'avait pas mangé depuis longtemps, et ne faisait que demander cela depuis un moment. Et puis, elle même avait un petit creux qu'il fallait se dépêcher de combler !Alors, ils prirent la direction du café, qui n'était plus qu'à quelques mètres. Ils marchèrent calmement, sans se presser, alors que l'averse commençait à se faire tout de même plus puissante. Mais cela n'était pas grave ! Les deux colocataires devaient être un peu fou dans leur tête, car cela ne les gênait absolument pas.
Ils arrivèrent enfin : devant la porte, des fumeurs courageux se serraient contre les murs pour ne pas se mouiller, et ils furent bien étonnés de voir arriver si lentement deux personnes dans leur direction. Quand Gabriel et Marianne, se tenant la main, arrivèrent à leur hauteur, ils échangèrent des regards inquiets et effarés. Mais les deux amis n'y firent pas attention, et franchirent le pas de la porte, même s'ils étaient plus que trempés et qu'ils risquaient fortement de se faire renvoyer par le gérant. Effectivement, il était quasiment certain que ce dernier s'inquiéterait de la propreté de son établissement.
L'intérieur était bondé : tous les étudiants qui se promenaient peu de temps avant étaient venue se réfugier dans cette atmosphère gaie et chaleureuse : les murs étaient en bois, ainsi que le bar, et beaucoup de chose possédaient des teintes brunes. Les fauteuils étaient en cuir usé, moelleux à souhait, et d'ailleurs chaque banquette était occupé par des dizaines de jeunes adultes, conversant autour de consommations, que ce soit bière, panaché, tango ou monaco, ou tout simplement café et chocolat chaud. Les serveurs courraient partout : une pluie torrentielle pareille, c'était toujours bon pour faire plus de chiffre !
Une jeune serveuse vint les accueillir, bien qu'à son visage on voyait sa réticence à installer des étudiants si tremper. Où allait elle bien pouvoir les caser sans qu'ils abiment les meubles ?!
Elle les conduisit tout de même à une petite table au fond de la salle, un espèce de guéridon rétro, accompagnée de trois chaises en bois. Elle en retira une pour la donner à un autre client qui attendait, debout, et leur demanda de sa voix un peu agacée, mais pourtant polie – à peu près.

Que désirez vous m'sieur dame ?

Les deux amis se concertèrent rapidement, un peu pressé par la petite blonde qui leur faisait face, son stylo et son bloc note à la main. Enfin ils se décidèrent pour prendre la même chose, deux croques madames, car c'était peu cher et rapide à venir, et que la seule chose que Marianne ai dit, ce fut «  je prendrais comme toi ».
Une fois leur commande prise, la jeune fille vola à une autre table, et une autre, en débarrassa en route encore une qui était tout près d'elle, pour enfin arriver au comptoir où elle déposa verres sales et bouteilles, puis contourna le bar pour atteindre la petite cuisine attenante à la salle. Ouvrant la porte, elle cria ce qu'ils lui avaient demandé :

Voice-DEUX CROQUES MADAMES, DEUX !!

Et puis elle repartie danser de plus belle au milieu des autres clients, avec ses collègues les autres serveurs qui se comportaient exactement comme elle avec tout le monde … Sur leurs traits tirés et fatigués se lisait un ral le bol général.

Marianne- Eh bien ! Ils sont occupés aujourd'hui ! Les pauvres, ça ne doit pas être facile tous les jours ...

Elle dit cela en pointant du doigts un groupe d'étudiants qui beuglaient des chansons à boire, et qui semblaient avoir ingurgité plusieurs litres d'alcool …
Ces produits pouvaient produire des effets très … désolants pour l'espèce humaine. Elle grimaca.



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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeVen 7 Aoû - 5:38

Cette ambiance là n'était pas vraiment pour elle, elle ne supportait pas très bien les grosses foules, et les espaces si restreints. Elle ne craignait pas grand chose, elle le savait, mais cela l'angoissait tout de même, et elle ne pouvait pas s'empêcher de regarder constamment de droite à gauche, afin de s'assurer qu'elle avait encore la place pour se mouvoir et pour respirer librement. C'était surtout cela qui lui faisait peur : elle perdait souvent ses moyens au milieu des foules compactes et ne parvenait étrangement plus à respirer correctement. Elle lança un regard à Gabriel plein d'angoisse et de crainte non prononcées. Mais ses yeux partirent tout de suite sur le côté, pour vérifer – encore une fois ! Que personne n'obstruait sa vue et son espace … * Pitié, que l'on mange vite et que l'on s'enfuit de cet endroit horrible !* pensa t elle.

Marianne- Gabriel, s'il te plait, parle moi de toi ! Je veux apprendre à te connaitre ... Tu veux bien me conter un peu la personne que tu es ?

Elle lui adressa un grand sourire stressé, mais un grans sourire tout de même.

Marianne- Mais si tu ne veux pas, tu peux aussi ... je ne sais pas moi, me racconter une pièce de théâtre que tu as aimé, ou ... ta vie sentimentale, ou ce que tu veux ... Mais s'il te plait parle moi j'ai besoin de t'entendre pour être apaisée><

Elle serra plus fort ses doigts et ferma les yeux très fort, chassant de sa tête ses peurs et ses craintes.



||2709 mots OkOK --' j'ai galéré un max chérie chérie, alors pardon, ça doit pas être génial... en plus il est presque 5HEURES je suis creuvée >< vais encore me lever à midi >< bisou bisou je t'aime ! ^^ ||
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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeVen 7 Aoû - 10:20

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MessageSujet: Re: || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre ||   || nouvelle rencontre dans une nouvelle chambre || Icon_minitimeLun 12 Oct - 19:15

[... 7aout ... je savais pas que ça datait d'il y a si longtemps ... ]
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