Fly Away
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Université du septième art
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 lever de Soleil

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Marianne Seena
2ème année
Marianne Seena


Nombre de messages : 426
Age : 31
Pseudo : Mary
Phrase perso' : Prend chaque sourire comme un rayon de Soleil.
Humeur : Peur de Grandir.
Date d'inscription : 06/04/2009

All About You.
All About You:

lever de Soleil Empty
MessageSujet: lever de Soleil   lever de Soleil Icon_minitimeMer 5 Aoû - 1:57

Les rues étaient désertes, du côté du cinéma. Ils ne parlaient pas. Sans doute attendaient ils d'arriver à l'endroit voulu avant de vraiment se permettre de discuter. Pour le moment ils cherchaient un quelconque arrêt de bus sur lequel ils auraient pu se renseigner sur les prochains horaires pour la colline si connue. En espérant que les bus de nuit circulaient encore!
Mais nul trace d'arrêt de bus, ni même d'âme qui vive qui aurait pu les aiguiller. Cela faisait déjà un quart d'heure qu'ils tournaient, l'heure avançait, et Marianne commençait à craindre de rater le moment si magique du levé de Soleil. Si elle le ratait, elle était sure de passer une mauvaise journée, comme la veille … Et cela, elle ne le voulait absolument pas ! Elle se remettait donc au travail avec plus d'ardeur encore, recherchant désespérément cet arrêt de bus tant désiré.
Au détour d'une rue, enfin ! La jeune Irlandaise repéra un signe d'espoir : au bout de la rue, un gros véhicule de taille plus que pachidermique se tenait, immobile. Marianne s'exclama, gesticulant :

Marianne- Là ! Regarde là bas !

Le bus était bien là, et il ne semblait plus que les attendre, eux. Contre toute attente, elle se calma brusquement. Mais ce calme apparent ne dura pas bien longtemps, car tout d'un coup, elle se libéra du bras de Xao, et se mit à courir. Elle s'écria :

Marianne-Suis moi !!

Mais elle ne se retourna même pas pour voir s'il lui emboitait le pas. Elle courait vite et bien, comme lors de sa course avec Gabriel, donnant toute sa puissance de danseuse pour fendre l'air par sa vitesse. Souriante, elle ne mit que deux grosses minutes de course, voir peut être trois, pour atteindre son but, n'était même pas essoufflée cette fois ci.
Arrivée derrière, elle en fit le tour pour trouver la porte. Fermée. Et le chauffeur n'était pas à sa place, à l'interrieur … Ce fut à cet instant là qu'elle se rendit compte que le véhicule était garé sur le trottoir, juxtaposant un café, qui lui, était ouvert. Elle pénétra donc dans le petit commerce bas de plafond appelé « Prospect of Whitby ». La décoration n'était pas d'un très bon goût -  « derrière le bar, parmi les bouteilles sans nombres et les poissons empaillés, pendait la collection d'objets bizarres la plus inénarrable. Ne parlons pas des bateau en bouteilles, des compas, sextants, cloches, feux de bord, et instrument de marine. Mais de tout ce que l'imagination populaire peut inventer pour son amusement : fleurs en papier, en coquillages, en plumes, en os, en verre, en velours, en soie, en poils, en cellophane ; vases en forme de pied avec un cor sur chaque doigts, ou de grosses têtes rouges, ou de longues têtes vertes ; manneken-pis lance-parfum ; lanternes-citrouilles, citrouilles tirelires, tirelires-tête de veau avec du persil en porcelaine dans les narines ; vieux souliers en réglisse ; femmes nues en massepain avec une jupette pudique en papier gaufré ... »( ndrl : lire « les animaux dénaturés » de Vercors) Et de plus, il y régnait une forte odeur de vieux tabac humide. Mais la jeune et future comédienne n'y prêta pas attention, seul comptait pour elle ces vieux bonshommes accoudés au comptoir. L'un se trouvait derrière son bar, statufié par son arrivé. Mais précédemment, il semblait être en train de nettoyer la surface lisse avec un torchon. Le vieux bonhomme numéro deux, lui, s'était arrêté de boire son whisky en la voyant brusquement apparaître dans son champs de vision. Tous les deux la regardaient avec des yeux de merlan frits, tout surpris qu'ils étaient de voir une jeune fille débouler dans leur café à une heure si matinale.

Vieux Bonhomme N°1- Cré non ! C'est la première fois qu'un client arrive ici avec autant de passion !
Vieux Bonhomme N°2-Depuis vingt six ans, jamais personne à part moi n'était arrivé avant sept heure et demi...


Ils restèrent là, plantés comme des vaches devant un hélico. La porte s'ouvrit à nouveau pour laisser entrer Xao. Elle lui lanca un regard enflammé : cette couse contre la montre pour aller en haut du mont hollywood l'avait étrangement transformé. Elle ressentait le besoin presque vital de se rendre là bas pour s'assurer une bonne journée, elle s'avança donc vers le vieux bonhomme numéro deux. Il avait une petite moustache poivre et sel, et n'avait presque plus de cheveux, ceux qui lui restaient sur le crâne étaient éparpillé de sorte qu'il ressemblait à un vieux savant fou... Et donc, posée sur son crâne dégarni, il y avait une casquette de travail. Il portait le vêtement des chauffeurs de bus.

Marianne- C'est vous qui conduisez ce bus ?!!

Elle connaissait déjà la réponse, bien sur, mais la question lui avait brûlé les lèvres, et s'était échappée toute seule. La jeune fille s'était approché de l'homme, d'une démarche rapide, et pointait le bus du doigt, à l'extérieur. Manifestement, sa demande dû les surprendre encore plus, car nulle réponse ne vint. Alors, Marianne la réitéra, une pointe d'urgence perçant dans sa voix. Cela sembla frapper le conducteur, car il s'anima enfin, se reconnaissant dans la question.

Vieux Bonhomme N°2- Bien sur c'est moi ! Pourquoi donc, jeune fille?!

L'irlandaise se jeta quasiment sur lui, les traits de son visage tiré dans une mimique de besoin extrême.

Marianne- Je vous en supplie, emmenez nous au pied du Mont Hollywood !
Vieux Bonhomme N°2- Hein ?! Pourquoi donc ?! Et puis moi, j'ai finit ma nuit, moi ! J'allais rentrer tranquillement à la gare routière, moi ! Attendez donc le service du jour !
Marianne- Il faut absolument que nous soyons là haut pour le lever du Soleil !



Les yeux des deux hommes âgés s'élargirent encore plus qu'ils ne l'étaient déjà, une fois qu'elle eût dit cela. Mais elle ne leur laissa pas le temps d'exprimer plus avant leur stupeur, tant elle était pressée d'obtenir le « oui » décisif du chauffeur. Il était réellement urgent de partir s'ils voulaient être à l'heure, et elle le ressentait profondément en elle. La jolie danseuse sortie donc son porte monnaie de son sac, et en sortie quelques billets chiffonnés qu'elle déposa en évidence sur le comptoir en faux marbre de Carrare.

Marianne- Je vous payerai encore plus cher, si vous nous y emmenez tout de suite !

Sa voix était monté dans les aiguë, emprunte par la détresse qui régnait a l'interrieur d'elle même. Elle le suppliait vraiment, littéralement … Les deux vieux compères échangèrent un regard, où l'incompréhension total s'y lisait avec une facilité rare.

Vieux Bonhomme N°1-Cré non … Une jeune fille à 6:05 am …
Vieux Bonhomme N°2- Qui veux me payer une course !
Vieux Bonhomme N°1-Pour voir le lever du Soleil …
Vieux Bonhomme N°2-Les jeunes tombent sur la tête dès la naissance, de nos jours …
Vieux Bonhomme N°1- Cré non, oui !!


Et ils se mirent à rire. Deux rires cassés par les années, graves et puissants. Et ne sachant plus quoi faire, Marianne se tourna pour faire face à Xao, qui était resté un peu en retrait. Il l'observait. Elle lui fit un petit sourire, et puis se retourna vers les hommes hilares. Les deux petits vieux étaient fort bizarre, et la petite rouquine Irlandaise était soudainement un peu refroidie. Mais alors qu'elle commençait à douter de ses envies-savoir si ce lever de Soleil était vraiment si important que cela nécessita de rester en compagnie de personnes si étranges ...- Mais le conducteur de bus se leva de son grand tabouret, et, clopin clopant, il se mit à boitiller vers la porte d'entrée, après avoir finit sa boisson d'un seul trait. Mais avant de franchir la porte, il se retourna d'un grand geste, un peu trop grand peut être car il manqua de tomber à la renverse.

Vieux Bonhomme N°2- John ! Prépare moi donc un autre whisky, je reviens dans pas longtemps !

Et il sorti enfin, claquant la porte d'entrée derrière lui. Marianne croisa encore le regard de son ami, réprimant un fou rire – nerveux, sans aucun doute.

Vieux Bonhomme N°1- Récupère ton argent gamine, moi j'en aurai pas besoin.

Elle s'exécuta prestement, et le remercia d'un signe de tête amical. Le vieux barman lui fit un clin d'oeil, et se remit à nettoyer son comptoir. La porte s'ouvrit à nouveau, pour laisser passer la tête de l'autre bonhomme dépasser par l'embrasure.

Vieux Bonhomme N°2- Eh bien jeunes gens ! C'est vous qui venez me chercher, et c'est moi qui vous attend, là !

Et à la porte de se refermer d'un grand cou sec. La jolie étudiante rangea rapidement son argent, saisi la main de Xao, offrit un grand sourire optimiste à ce dernier, et puis l'entraina à sa suite.
Dehors, la rue était toujours déserte, aucun bruit pour troubler le sommeil réparateur des habitants du coin, si ce n'était le ronronnement du grand véhicule, qui cette fois n'attendait vraiment plus qu'eux. Le petit vieux était déjà au volant, et il pianotait fébrilement contre sa vitre crasseuse. Il se tourna brusquement vers eux lorsqu'ils montèrent.

Longtemps que j'avais besoin d'un peu de sport, les enfants ! Ce fameux Soleil se lève dans exactement vingt minutes, le temps que vous montiez … On doit y être dans moins d'un quart d'heure ! Accrochez vous !!

Il abaissa le levier de vitesse d'un grand mouvement, et le bus fit un bond en avant. Ils ne pourraient pas être à l'heure, c'était impossible sans un miracle. Ils étaient presque à une demi heure de route encore ! Marianne serra les doigts du chinois pour se donner un peu d'espoir. Ce fut alors que débuta le « miracle » en question : L'homme au volant riait comme un dément, tandis qu'il donnait de grands coups de volant pour éviter les quelques voitures qui circulaient. En réponse aux nombreux son de klaxon que sa conduite provoqua, il ne pu que rire un peu plus fort, tout heureux tout content. Il grillait les feux tricolores, passait par des rues en sens interdit … Jamais personne n'avait roulé comme ça auparavant, en tout cas pas avec l'irlandaise à son bord ! Elle fermait les yeux et se blottissait contre le chinois, tellement la peur la tenait au ventre ...

Marianne- J'espère que cela ne vous dérange pas …

Elle plongea ses grands yeux noisette dans ceux de l'étudiant, cherchant quelque chose pouvant signifier : « Marianne, t'es lourde, pourquoi t'as peur ?! » Mais n'y trouvant rien qui semblait dire cela ou bien quelque chose à ça près, elle fut rassurée, et puis s'installer ainsi confortablement sans craindre de le gêner.
Les bâtiments défilaient à une vitesse folle, sans leur permettre de les détailler ne serait ce qu'un peu. La jeune fille craignait toujours que le vieux bonhomme excentrique les propulsent dans une vitrine, ou bien que le bus se renverse, ou bien encore que … En bref, elle était extrêmement effrayée.
Le conducteur, qui la voyait mourir de peur à travers son rétroviseur interrieur, leur expliqua que la meilleure façon d'oublier, c'était de parler. Alors il commença à leur parler, de tout et de rien, et les forçant à répondre tout deux à ses questions : est ce qu'ils étaient ensemble, d'où venaient ils, pourquoi vouloir tant aller dire bonjour au Soleil …

Vieux Bonhomme N°2- Surtout que le Soleil, ça brûle les yeux ! ><
Il fit une grimace horrible qu'ils purent apercevoir dans le rétroviseur.

Marianne- Dites, vous n'avez pas peur de la police, à rouler de cette façon là?
Vieux Bonhomme N°2- La police ?!Oh la, non ! Ils ne sont pas encore levé, à cette heure là ! Et puis même ils n'arriveraient pas à me rattraper héhéhé … Et si dans le cas où ils m'intercepteraient, je leur ferait le coup du vieux chauffeur sénile qui ne voit pas l'aiguille de vitesse !


Il rit à nouveau, plus que jamais. Heureusement qu'ils arrivaient, Marianne n'aurait pas pu supporter plus longtemps de rester avec un fou pareil. Ils descendirent rapidement, et respirèrent un grand cou, l'air frais étant le bienvenue.

Vieux Bonhomme N°2- Et voilà M'sieur Dame, Treize minutes trente cinq secondes ! Vous êtes arrivés à bon port, sain et sauf, merci beaucoup et à bientôt !

Ils entendirent une dernière fois son rire retentissant avant qu'il ne reparte, faisant à nouveau bondir son bus d'un coup de levier trop prononcé. Ils le virent s'évanouir au loin ; se perdant dans le dédale de petites rues, il revenait sur ses pas pour retrouver l'ambiance du « Prospect of Whitby » et John le gérant, son cher ami qui lui procurerait un bon whisky sans glace.

Marianne-Il est parti …

Elle n'en revenait toujours pas qu'une personne âgé pouvait être si … si … ! Enfin, voilà, quoi.
Il lui fallu donc quelques secondes pour s'en remettre complètement, et de réaliser aussi qu'ils étaient bel et bien en bas du Mont Hollywood. Elle se retourna alors, afin de dévorer le paysage de ses yeux gourmands.
Le Mont Hollywood.
Le jour, l'endroit était pollué par des milliers de touristes inconvenants, en majorité japonais. Chacun de ces derniers étaient accroché à leur appareil photo- jetable, numérique ou bien encore autre-qui lui était accroché solidement autour de leur cou grâce à leur cordon de sécurité. Ces gens là semblent obnubilés par le fait d'entasser le plus de souvenirs possibles, que ce soit des photo ou encore de petits objets destiné aux touristes qu'ils sont, avant la date fatidique de leur retour au pays... (Peut être cela est il lié au fait qu'ils sont un peuple et une nation travailleur ? Qu'ils ne partent pas souvent en vacances ? )Attention, nulle trace de racisme dans les propos qui précèdent ! Seulement une constatation crue et évidente de leur présence constante aux pieds des édifices les plus connus de la planète. Effectivement, ce n'est pas souvent – voir jamais ! - que l'on peut trouver des touristes japonais en pleine campagne Auvergnate, en France, par exemple ! Mais contrairement à leur absence dans ces lieux reculés, ils se brassent en masse et par autocar entier à Paris. Ah ! La tour Eiffel ! Magnificence de l'intelligence et de l'homme occidental ! Progrès incontestable et incroyable ! Beauté de ferraille !
... Les lieux sans reel importance ne semblent pas les attirer.



Dernière édition par Marianne Seena le Jeu 6 Aoû - 0:17, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://menkinda.skyrock.com/
Marianne Seena
2ème année
Marianne Seena


Nombre de messages : 426
Age : 31
Pseudo : Mary
Phrase perso' : Prend chaque sourire comme un rayon de Soleil.
Humeur : Peur de Grandir.
Date d'inscription : 06/04/2009

All About You.
All About You:

lever de Soleil Empty
MessageSujet: Re: lever de Soleil   lever de Soleil Icon_minitimeMer 5 Aoû - 5:24

Revenons au Mont Hollywood. Lorsque Marianne et son nouvel ami, Xao, furent descendus du bus et eurent reprit leur souffle après avoir manqué plusieurs fois de mourir, ils purent admirer les lettres géantes au nom du cinéma américain, qui luisaient dans le reste d'obscurité nocturne. Les spots lumineux qui se trouvaient à leurs pieds n'allaient pas tarder à s'éteindre, quand enfin l'astre jaune aura fait son apparition. Le lieux mythique n'était pas désert comme les rues qu'ils avaient précédemment arpentés, mais en comparaison des visiteurs diurnes, on pouvait bien dire qu'il n'y avait personne ! Puisqu'il n'y avait quasiment personne … La jeune fille pu donc se réjouir du calme qui régnait, et toute joyeuse, elle lança un coup d'œil à Xao. Il fallait bien avouer qu'il était beau. Elle rougit lorsque cette pensée lui traversa l'esprit, espérant que cela ne s'était pas vu. Elle regarda alors à nouveau face à elle, soupirant de contentement, heureuse de se trouver en si bonne compagnie. Et contente d'être là où elle se trouvait tout court, après cet infernal trajet en autocar ! Mais il ne fallait plus pas tarder maintenant qu'ils y étaient. Le jour allait bientôt arriver, le Soleil pointer son nez, et la jeune et jolie Irlandaise ne voulait absolument pas rater ce spectacle.
Elle se décida alors, et saisissant de ses doigts agiles le poignet de l'homme, elle l'entraîna dans sa course folle vers les hauteurs.
Elle riait. Impulsivement, elle riait de contentement, et de liberté.
Il y avait des escaliers un peu plus loin, et ils durent emprunter ce chemin pentu s'ils voulaient arriver au sommet. Elle gravit donc ces marches quatre à quatre – ou plutôt deux à deux puisque comme elle était petite, monter des marches quatre à quatre aurait été une prouesse par trop fatigante pour ses courtes jambes. La belle danseuse tenait fermement la main de Xao, qui c'était quelque peu réchauffé depuis leur sortie du cinéma, plus tôt. Ce contact ne la répugnait donc plus autant, et elle était joyeuse de lui montrer le chemin. Elle lui tenait la main en espérant qu'il ne se fatiguerai pas de tant de course : d'abord après le bus dans la grande rue, puis là ! Mais il ne fallait pas qu'ils tardent, alors il était hors de question qu'il montre des signes de faiblesse... Après ! Ils pourraient se reposer. Après ! Ils pourraient se mettre à discuter. Mais d'abord, il fallait se dépêcher. Et courir.
Les marches se succédaient, elle ne les comptait plus depuis longtemps. De toute façon, les maths n'avaient jamais été son fort, et une fois dépassé cinquante, elle ne « savait plus compter » comme elle aimait dire elle même. Et quand elle vit les nuages qui commençaient à prendre une douce couleur rosé, elle cru qu'il était trop tard. Ils franchirent tout de même la dernière volée de marches, et arrivèrent près des immenses lettres qui surplombaient la ville des anges. Son oeil ne percevant aucun douloureux pour sa rétine ( elle se souvint des propos tenus par le vieux chauffeur fou, et de sa grimace, mais l'image s'estompa très vite ) elle sauta de joie.

Marianne- On a réussit !! on a réussit !!

Elle se jeta dans les bras de son ami, poussé par l'excitation du moment. Mais se rendant compte de ce qu'elle venait de faire, elle se recula bien vite de sorte que l'étreinte ne dura que l'espace de quelques secondes. La jeune fille bredouilla un maigre pardon, et se retourna d'un seul cou, ses cheveux volant autour d'elle comme une auréole, avant de retomber doucement sur ses épaules. Parfois, un petit vent venait les soulever. La jolie rousse s'installa dans l'herbe tendre, ses jambes nues allongées dans la pente.

Venez ! Vous allez voir, ici vous serez mieux pour tout voir

Elle lui souriait, les yeux tout pétillant, pareil à deux étoiles. Voir le Soleil, cela ne lui était pas arrivé depuis si longtemps ! Elle ne l'avait fait que deux fois l'année passée. Une fois seule, pour se remémorer ces instants privilégiés volés à l'éternité qu'elle avait vécu dans son Irlande natale. Et la seconde fois avait été avec Lou. Cette dernière souffrait d'une peine de coeur terrible, et Marianne l'avait amené ici au pied du Mont H, juste aux aurores … Son amie avait encore pleuré, mais non plus de chagrin et de tristesse pour son Adrien, mais de surprise face à tant de beauté naturelle ...La petite rouquine avait trouvé qu'elle avait eu une bonne idée. Ce jour là, elles s'étaient assises côte à côte, ici, à l'exact même emplacement que la jeune fille, maintenant.
Un petit vent vint lui faire voleter un peu sa jupe, et elle se dépêcha de plaquer ses mains sur ses cuisses pour l'empêcher de monter plus haut. Son rire résonna encore une fois, cristallin. Elle tapota les brins d'herbe à sa droite, en regardant Xao, toujours planté debout un peu en arrière.

Mais venez vous dis je !

Elle n'était que sourire.
Quand enfin il vint poser ses fesses à côté d'elle, elle mit sa main sur la sienne, tout en contemplant le paysage face à eux. Les voilà installé comme dans la salle de cinéma, en tant que spectateurs d'un tableau magique.
Les dernières étoiles s'éteignaient peu à peu. Les constellations s'effacèrent et se cachèrent derrière ces lambeaux de rose, d'orange et de rouge. Le bleu et le gris firent place à des couleurs chaudes, la nuit fit place au jour, et tout alla bien dans le meilleur des mondes ! ( dixit Pangloss ) Sous les yeux des deux jeunes étudiants la nature opéra, dans cet ordre immuable des choses qui perdurent depuis la nuit des temps.
C'était comme si un peintre lunatique retouchait son tableau, par petite touche de son fin pinceau. Et ainsi pour transformer une atmosphère nostalgique en un monde champêtre, ou nulle couleur froide n'était admise. Qu'il devait être heureux, ce peintre merveilleux ! Car sous les yeux des deux amis, la Beauté avec un grand B se mettait à l'œuvre. Mieux que n'importe quel vernissage, que n'importe quel film, que n'importe que roman. L'astre lumineux, acteur principal de cette représentation naturel, arrivait enfin, après s'être fait attendre. Tout d'abord, deux rayons perçants vinrent caresser les reliefs de la ville. Cette dernière se réveilla donc peu à peu, lorsque la chaleur généreuse du Soleil venait lécher murs, portes et fenêtres, devantures de magasins et terrasses de café. Le Soleil se levait frais et reposé, après sa nuit de repos où sa jalouse amie la Lune l'avait remplacé. Le Soleil se levait, et accompagnant son mouvement ascendant, ses rayons de miel couraient sur les reliefs terrestres, chassant les ténèbres qui s'y était tranquillement installé durant la nuit.Le bleu disparu totalement du ciel pour se transformer en blanc éclatant, l'espace d'un instant, lorsque le Soleil, tel un chef d'orchestre, déclara l'apothéose de sa symphonie de couleur. Rien n'était si beau, si leste que ce spectacle magique et merveilleux, et qui était à la fois aussi touchant. S'il y a bien une vérité générale plus vrai que n'importe quelle autre, c'est bien celle ci : « L'homme peut bien tout inventer, exceller dans tous les arts, il n'arrivera jamais à la hauteur de mère Nature » Et lorsque l'on prend conscience de cela, personne ne peut rester insensible face à la vrai beauté. Celle qui a toujours été là, avant même que l'homme ne voit le jour, avant qu'il ne pose sa patte sur ses merveilles. Et bien qu'il soit avertie de sa splendeur, l'Astre se fait timide, le matin : il monte tout doucement dans le Ciel.
La main de Marianne serrait fort celle de Xao. Comme toutes les fois om elle avait impatiemment attendu cet instant de la journée, et l'avait souhaité avec cette rage intérieure, de toutes ses forces, voilà qu'elle était émue par tant de perfection, transcendée par ces forces naturelle qui régissent le monde. Les larmes ne coulaient plus depuis des années, mais elles étaient pourtant bien présentes, juste là, aux bords des yeux. C'était à cette heure matinale que la petite Marianne se souvenait des contes et légendes de son pays, et surtout cette histoire que lui comptait la douce Oralie lorsqu'elle était enfant. Elle lui racontait celle ci afin qu'elle puisse enfin se laisser aller dans les bras de Morphée lorsqu'elle n'arrivait pas à s'endormir. Cette histoire là expliquait comment le Ciel était tombé amoureux de la Terre, et comment ces deux là s'étaient aimé, et que de leur union était né le Soleil. Ce dernier était un enfant choyé : il jouait toute la journée avec le Ciel son Père, et fatigué, rejoignait sa mère la Terre pour venir se coucher sur son sein. Et eux, humains, étaient apparu grâce à la joie du Soleil. La jeune Irlandaise adorait ce conte … Et elle aimait se dire qu'au fond d'elle même se trouvait un petit rayon de l'astre brillant et bienveillant. Cela la rendait heureuse ...
Comme cette légende lui trottait dans la tête, elle s'évertua à la raconter à son voisin. Faisant en sorte de lui répéter mot à mot ce que sa mère à elle lui disait, la jolie étudiante voulu rendre son récit aussi vivant et joyeux que possible. Elle parla donc à l'aide de gestes, de sourires, s'interrompant de temps à autres pour lui demander si elle l'ennuyait. Et puis elle recommençait, continuait sa petite histoire avec plus d'ardeur encore. Cela se voyait, elle était plus qu'heureuse de partager se souvenir d'enfance avec un ami. Toute fois, quand elle eût finit, elle laissa tomber ses mains sur sa jupe, devenant silencieuse ; silence imposé par sa brusque nostalgie. Essayant de la chasser elle fixa l'horizon, et se mit à tirer sur cette jupe, défaisant les mauvais plis et faisant réapparaître les bons. Et enfin, la joie lui revint, et la jolie petite danseuse pu arborer un sourire empli de contentement. Marianne tourna la tête vers l'homme à son côté, qui l'observait. Son regard ne la gênait plus autant, maintenant. Un ange passa, les baignant de sa candeur divine. La jeune fille replaça une de ses boucles de feu derrière son oreille, car cette dernière la gênait pour voir l'expression de son ami. Celui ci semblait être à la fois content et songeur. Etait il encore partie sur la Lune tandis qu'elle l'assénait de sa voix enjouée ?!

Marianne- Cela vous a t il plus ?

Elle parlait ici des dernière vingts minutes : à la fois le lever du Soleil, et son histoire. Et un peu plus tard, elle lui dit :

Marianne- Si vous voulez me poser des questions, vous pouvez, maintenant, vous savez !

Et elle rit.


|| 4212 mots, je gère un max ! xDDDDDDDD ||
Ok
Revenir en haut Aller en bas
http://menkinda.skyrock.com/
Xao Tokama
2ème année
Xao Tokama


Nombre de messages : 1066
Age : 38
Pseudo : Duck
Phrase perso' : La vie ne vaut pas la peine d'être vécue si on ne la vit pas comme un rêve
Humeur : Heureux
Date d'inscription : 22/05/2009

lever de Soleil Empty
MessageSujet: Re: lever de Soleil   lever de Soleil Icon_minitimeMar 25 Aoû - 17:40

Xao venait d'énoncer ses conditions à la belle irlandaise, au fond de lui il savait bien que c'était plus des requêtes que des contions et espérait ne pas avoir été trop brutal dans leurs énonciations. Le chinois se sentit plutôt mal à l'aise quand il observa Marianne contrariée par ce qu'il venait de lui demander. Ce sont quelques petits plus qu'il aurait voulu ajouter à leur amitié naissante, et jamais le chinois n'aurait voulut blesser la jolie rousse en l'indisposant.

- Xao …

Marianne cherchait ses mots, entendre son prénom énoncé d'une si maigre intonation avec tant d'incertitude dans la prononciation de ces trois lettres qui compose sont prénom ne laissait envisager aucune réponse qui aurait pu le combler de joie. Dès lors le petit chinois se préparait à entendre la réponses à ces requêtes mais comprenait bien qu'elle ne passeraient pas comme une lettre à la poste.

L'irlandaise aux cheveux flamboyant laissait ceux ci déteindre sur ses joues qui prirent des couleurs dans un teint qui s'affirmait d'une façon incrémentale. Plus la belle rougissait, plus Xao se sentait en défaut, avait il demandé quelques choses de tellement aberrant, intérieurement il priait Marianne de continuer, de lui répondre au plus vite, il n'aimait pas vraiment la pression que lui mettait les couleurs de ses joues, même si celles ci rougies rendait l'étudiante plus resplendissante qu'elle avait pu l'être auparavant.

- Xao … Il faut que je … Pardon.


Le calme du garçon devenait exemplaire, il voulait crier à sa nouvelle compagne qui pourrait être son amie, « Parle, mais parle donc, ne me laisse pas tant dans l'ignorance et dis moi ce qui te dérange à ce point ». Mais lui demander une telle chose aurait certainement tendu la situation plus qu'elle ne pouvait l'être, il attendrait que celle ci veuille bien mettre un terme à son indécision.

Xao lui lança un regard troublé, sa belle irlandaise dont il chérissait la rencontre peu avant était devenue le bourreau qui tenait la hache en l'air pour lui assener le coup qui le détruirait. Tel une épée de damoclès flottant au dessus de sa tête, le silence de Marianne devenait vraiment lourd insoutenable.

Cette dernière prit sa tête entre ses mains, effet qui attendrissait le garçon. Pleurait elle, se cachait elle de lui, elle devait vraiment avoir du mal à sortir ce qu'elle avait sur le cœur, il le faudrait bien pourtant si les deux voulait pouvoir continuer leur nuit, la clé de tout une aventure était entre les mains délicate de la douce Marianne. Après un moment de réflexion intense, leur regard se croisa à nouveau et Xao comprit qu'elle allait désormais tout le lui avouer.

- Pour ta première demande, je dois t'avouer que je suis totalement incapable de la satisfaire. Si le « vous » est venue tout d'abord tout seul, sans que je ne le choisisse et le fasse exprès, le « tu » viendra lui aussi, naturellement … mais comprenez moi, je ne peux pas me forcer pour vous ! … Je finirais par vous tutoyer, avec grand plaisir même, j'en suis certaine ! Mais pas aujourd'hui, c'est bien trop tôt pour moi … Alors, si vous êtes toujours certain que face à mon refus de la langue, cela fait donc de moi une inconnue à vos yeux, je comprendrais bien que vous ne souhaitiez plus m'accompagner et rester à mes côtés …

Tout était dis, il comprenait mieux le temps préalable de la réflexion mais était content de la franchise de l'étudiante troublée. Évidement qu'il accepterait les choses tel qu'elle sont, comment un simple vice de forme, une barrière de vocabulaire pourrait freiner une amitié aussi pure que celle ci pourrait le devenir. Le garçon ne put s'empêcher de remarquer la larme qui venait de couler sur la joue de la belle. Malgré qu'elle se fusse tournée pour qu'il ne la voit pas ainsi, il ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir si il avait pu l'offenser. Xao s'apprêtait à répondre pour rassurer sa camarade, mais aussitôt elle eut passé sa main dans ses cheveux soyeux et il su qu'elle n'attendrait pas tant que tout à l'heure pour donné une réponse à sa deuxième condition.

- Je veux bien les laisser ainsi, si vous les aimez tant que cela. Mais je veux récupérer mon élastique tout à l'heure, c'est le seul que j'ai ! … Et … En échange, j'aimerai que … Vous évitiez de pareilles … Façons, à mon égard. Cela me gêne et … me fais un peu peur, je suis forcer de l'avouer … Je n'ai pas l'habitude qu'on me prête autant d'attention.

Les mots que le chinois venait d'entendre parlaient d'eux même, rien de plus n'aurait pu être ajouté à la situation, mais ce ne sont pas tant les mots que la gène que la jeune femme avait eu pour les dire qui firent comprendre à Xao qu'il avait du se permettre une trop grande liberté. L'irlandaise avait l'air vraiment ouverte et enthousiaste à l'idée d'une aventure nouvelle d'une nouvelle connaissance, mais ce l'étudiant comprenait bien la pudeur qui pouvait habiter cette dernière.

L'étudiant chinois pensait que la rougeur des joues de la jolie rousse était vraiment arrivée à son paroxysme mais se trouva dénué de parole quand il remarqua qu'elle rougissaient encore. Il aurait vraiment voulu mettre un terme à cette gène naissante, pour rien au monde il n'aurait voulu entraver leur relation, mais aucun mot ne sortait de sa bouche tant la gène s'installant petit à petit le tétanisait.

Une lueur féérique vint transcender ce silence tabou. La lune était encore un peu jeune pour laisser la place au soleil, cette lueur, c'était le sourire de Marianne qui revenait à l'assaut de leur relation. Finalement elle ne devait pas tant lui en vouloir pour récupérer un sourire timide mais qui lui donnait la détermination nécessaire pour croire encore en leur amitié. Xao se laissa bercé par la réponse à sa dernière requête sentant qu'elle serait plus douce que les précédentes.

- Par contre, pour vous laisser m'interroger comme j'ai pu le faire dans la salle, je n'y vois pas d'inconvénient, il n'y a vraiment aucun problème !


D'une phrase tellement courte et concise, la belle rousse jouant désormais avec une mèche de ces cheveux, venait de raviver la flamme de cette amitié que le chinois aurait eu beaucoup de peine à voir s'éteindre si vite. C'est dans un rire innocent et sincère que les deux étudiant scellèrent le début de leur prochaine aventure.

- D'ailleurs pour ma part, je commençais sérieusement à être à court de question ! Vous serrez ainsi libre de me poser toutes celles que vous souhaitez !


Un courant d'air léger vint stopper cet élan de sincérité, laissant des marques de fraicheur certaine sur la peau de la tendre étudiante inadéquatement vêtue pour la situation. C'est sans se poser de question que Xao se délesta de sa veste pour en parer son amie qui en aurait certainement plus besoin que lui. La laissant profiter de la maigre chaleur qu'il avait pu y emmitoufler il lui sourit tendrement pour la rassurer.

-Je ne voudrais pas que tu attrapes froid, garde la autant que tu en aura besoin. Et puis, elle est tellement plus belle sur toi que sur moi.

Voir la douce Marianne se réchauffer peu à peu à l'aide de sa veste réchauffait le cœur du garçon, chaleur suffisante pour tenir tête au froid qui les malmenait. La jeune femme voulait réellement voir le coucher du soleil en sa compagnie et lui s'en serait voulu de gâcher ce moment par un entêtement aux conditions qu'il avait proposer préalablement. Il préféra dissiper tous malentendu en éclaircissant la situation.

- Ne vous en faites pas, je comprend votre point de vue, je m'acquitterai volontiers des limites à ne pas franchir, et je dois avouer que finalement ce vouvoiement à un certain charme. Permettez moi de me réjouir de cet entendement et hâtons nous de trouvons ce soleil qui à l'air si chère à votre cœur.

À ce moment, Xao sentait que quelque chose de fort entre eux pourrait commencer sur des bases solides et se plaisait à l'idée d'une aventure nocturne avec sa nouvelle amie. Son enthousiasme le poussa à un acte qu'il n'eût peut être pas du tenter tant il eusse écouté les recommandations de l'étudiante réservée, mais la lecture d'une tel douceur dans les yeux de Marianne le poussa à passer son bras autour du corps frêle et menu de la jeune femme la préservant ainsi de la cruelle morsure du froid.

Les deux étudiants insomniaques avaient décidé de ne pas dormir et de continuer leurs quête plus loin pour voir le lever du soleil. Étrange idée que de penser qu'une matinée si vilainement entachée par un réveil prompt devenait au fil des heures la plus belle matinée que celui ci eût passé depuis bien des années. Le tout maintenant était de trouver un arrêt de bus chose pas forcément évidente à cette heure de la nuit.

Les deux compagnon cherchèrent avec témérité une once d'un véhicule qui pourrait faire leur bonheur, quête effectuée en silence tant la pression était forte, ce bus serait la clé de la réussite de cette matinée délicieuse, il ne pouvais pas ne pas trouver un moyen de ce rendre dans ce lieu magique où voulait les emmener Marianne.


Quelque minute s'écoulèrent, des minutes qui parurent à Xao être éternelles, assoiffé de hâte et de curiosité il fallait à tout prix trouver ce bus. L'irlandaise s'agitait de plus en plus, elle précédemment si calme et discrète devenait une bombe à retardement, le chinois prenait peur en observant les yeux de la belle devenir plus brulant que ses cheveux, elle avait vraiment envie elle aussi de trouver se véhicule. Avant même que lui eu le temps de voir apparaître le saint graal qui les ferait vivre une aventure épique, Xao comprit qu'il était là à porté de vue de la jolie rousse dont les yeux transcendait l'espace pour parvenir avant même leurs deux corps ralenti par le froid devant l'objet de leurs désirs.

- Là ! Regarde là bas !


Le chinois aurait aimé regardé cet objet qui enthousiasmait tant Marianne, mais restait figé sur les yeux mordant de la belle irlandaise. Elle avait l'air d'être déjà là bas mais restait immobile à coté de lui, jusqu'au moment ou sans prévenir elle se délesta de Xao pour courir droit vers son objectif. C'est ainsi qu'elle l'invita à l'accompagner dans sa course effrénée.

-Suis moi !!

Marianne était déjà loin le temps que ce dernier comprenne qu'elle était partie. Comment une si petite jeune femme pouvait elle se déplacer aussi rapidement, en effet il n'y avait pas énormément de matière à déplacer mais tout de même. Elle disparaissait peut à peu de son champs de vision pour ne laissé qu'une trainée braisée de ses cheveux qui volaient au vent. Il se demandait même comment elle avait fait pour distinguer le bus d'aussi loin, lui voyait seulement un véhicule un peu plus grand que les autres très loin, mais de la à dire que ce pût être un bus.

Le garçon était désormais seul à se diriger vers ce point qu'il fixait des yeux. Rien ne sers de courir se disait il, il faut partir à point. Quand elle arrivera exténuée lui sera encore frais, il ne faisait pas chaud dehors et transpirer sur cette distance surtout pour lui en t-shirt désormais ne serait pas la meilleure des idées.

Xao avançait à foulée régulière mais pas très rapide, il lui faudrait probablement le double de temps que celui que mettrait sa camarade plus rapide, mais il lui laissait éclairer le chemin, elle avait l'air d'en avoir très envie. La jeune fille s'éloignait toujours d'avantage de lui quand il aperçu la belle chevelure rousse stopper un non loin du véhicule qui commençais seulement à se dessiner sous les traits d'un bus pour le chinois.

Elle était trop loin pour qu'il eût pu distinguer la scène correctement mais apparemment elle ne resta pas immobile trop longtemps car elle disparu littéralement comme happer par une force qui dépasserait l'entendement. Le chinois n'avait pourtant tourné la tête que quelque instant pour observer le bus qui en était en effet un, et la belle avait disparue.

Paniqué il accéléra le pas fonçant vers le point où son amie c'était volatilisée. Il ne lui fallu pas énormément de temps pour s'y rendre sa course devenant vraiment hardie. Il s'attarda quelque instant à observer le bus, dernier objet qu'avait pu voir Marianne avant de disparaître, qu'avait il bien pu lui arriver.

- Cré non ! C'est la première fois qu'un client arrive ici avec autant de passion !
-Depuis vingt six ans, jamais personne à part moi n'était arrivé avant sept heure et demi...

Ces voix, elles venaient de ce coté, Xao fut interpellé par un discourt de vieux routier qui avait l'air de divaguer. En tournant la tête pour mettre un visage sur leurs voix, il aperçu alors Marianne, tellement belle dans ce troquet qui avait l'air de tout sauf un endroit pour elle. Il remarqua le regard qu'elle lui lançait, des yeux pénétrant qui en disaient long sur l'ardeur de la jeune irlandaise à continuer le voyage.

La jeune rousse était déterminée à trouver quelque chose ici, apparemment elle scrutait les environs comme un chasseur chercherait sa proie. Elle n'avait pas pu voir un bus ici, c'eût été idiot, certainement cherchait elle autre chose. Deux vieux bonhomme était assis, attablé en regardant la jolie rousse tel une extraterrestre. Il fallait le leur accordé, il ne devait pas voir de telle jeune fille douce et frêle à une heure pareille du matin dans un tel bar.

Marianne n'avait rien d'une poupée en porcelaine, elle était douce mais ne semblait pas si fragile et pas facilement intimidable. Avec du recul le chinois l'imaginait de plus en plus dans un milieu qu'elle pourrait côtoyer plus souvent. La rousse aux joues plus rouge que les cheveux était bien loin maintenant, à tel point qu'elle s'avança près d'un des deux hommes pour prendre la parole.

- C'est vous qui conduisez ce bus ?!!

Le vieil homme ressemblait en effet à un de ses chauffeurs de bus, bien que Xao n'eût jamais eu bien souvent l'occasion d'en croiser. Il avait toujours eut sa voiture personnelle et bien peu souvent prit le bus. Il aurait du se douter que c'est ça dont Marianne était partie en quête. Les mystère se dissipant peu à peu, lui voyait déjà plus claire dans le jeu de la belle mais l'homme au crane dégarni semblait un peu troublé par la question.
Revenir en haut Aller en bas
Xao Tokama
2ème année
Xao Tokama


Nombre de messages : 1066
Age : 38
Pseudo : Duck
Phrase perso' : La vie ne vaut pas la peine d'être vécue si on ne la vit pas comme un rêve
Humeur : Heureux
Date d'inscription : 22/05/2009

lever de Soleil Empty
MessageSujet: Re: lever de Soleil   lever de Soleil Icon_minitimeMar 25 Aoû - 18:07

La jeune étudiante avait les nerfs à fleur de peau, l'impatience se faisait désormais sentir dans sa voix quand elle se sentit obligé de reprendre sa question en intensifiant sa voix d'une hâte sans masque. Le conducteur présumé du bus n'attendit pas plus longtemps pour rétorquer.

- Bien sur c'est moi ! Pourquoi donc, jeune fille?!

C'est dans une conversation rapide et sans détour que se lancèrent la belle et la bête. Curieuse façon de décrire se chauffeur de bus qui avait l'air charmant, mais le chinois aimait l'idée de se dialogue improbable entre deux entité tellement différente. Tout les opposait, tant la catégorie sociale, le sexe, l'âge la culture ou la beauté, les cheveux qu'elle avait de plus beau certainement de tout Los Angeles. Un choc de titan avait lieu et Xao en était le témoin, il n'en aurait pas perdu une miette.

- Je vous en supplie, emmenez nous au pied du Mont Hollywood !

- Hein ?! Pourquoi donc ?! Et puis moi, j'ai finit ma nuit, moi ! J'allais rentrer tranquillement à la gare routière, moi ! Attendez donc le service du jour !
- Il faut absolument que nous soyons là haut pour le lever du Soleil !


Xao ne put s'empêcher de remarquer la torpeur des deux hommes qui écarquillaient les yeux. La rousse devenait trop entreprenante, le chinois voulu intervenir de peur que ceux ci lui balance une grosse gifle à travers sa figure exquise. Il n'oserait certainement pas, mais le garçon n'était pas rassuré dans cet endroit qui lui faisait un peu peur.

Il restait en arrière sentant que la Marianne avait plus de détermination que les deux hommes réuni. Celle ci sorti quelque chose de son sac, que pouvait elle cherché. Ce n'était pas une heure pour se repoudrer le nez, non il devait s'agir d'autre chose. En effet c'était son portefeuille, objet d'où elle sorti un billet froissé pour le poser devant le chauffeur.

- Je vous payerai encore plus cher, si vous nous y emmenez tout de suite !

Le timbre de sa voix laissait entendre un désespoir grandissant dans l'idée qu'elle se faisait du voyage. Le chinois fût d'abord outré qu'elle ose proposé de l'argent au chauffeur sans même lui avoir demandé son avis, mais l'endroit était plutôt mal choisi pour dire quoi que ce soit à ce sujet. Les deux hommes étaient maintenant vraiment perdu dans leur propre café, Marianne s'était accaparé la vedette à tel point qu'il ne purent que s'échanger de courtes pensées.

- Cré non … Une jeune fille à 6:05 am …
- Qui veux me payer une course !
- Pour voir le lever du Soleil …
- Les jeunes tombent sur la tête dès la naissance, de nos jours …
- Cré non, oui !!


Les deux gredin se mirent à s'esclaffer de la situation ce qui rendit l'ambiance assez glauque tout à coup. La belle désemparée par les événement revint vers lui avec un petit regard tristounet. Xao aurait aimé lui dire que ce n'était pas si grave et que tout s'arrangerait mais l'endroit le laissait littéralement sans voix. Il ne put même pas rendre le sourire que Marianne venait de lui adresser avant de se retourner. Ce dernier la regarda troublée, elle avait vraiment l'air déçue par l'attitude des deux hommes.

Tout semblais dorénavant joué d'avance jusqu'à ce que le chauffeur de bus décida de vider d'une seule gorgée son verre encore à moitié plein. Il se leva difficilement en titubant vers le comptoir. Le jeune homme regardait le plus vieux debout avancé d'un air dédaigneux, il n'aimait vraiment pas l'idée d'être conduit par quelqu'un qui avait l'air déjà imbibé d'alcool de si bonne heure, mais avait il vraiment le choix. Le chauffeur s'apprêtait à sortir mais dicta sa dernière volonté au barman avant de continuer son chemin.

- John ! Prépare moi donc un autre whisky, je reviens dans pas longtemps !


Ce dernier partit, la belle irlandaise retrouva enfin le sourire, même mieux elle se mit à rire de bon cœur en regardant le chinois toujours abasourdi par la situation. Xao ne pouvait toujours pas exprimer la moindre émotion tétanisé par l'endroit qu'il trouvait malsain, il n'aurait pas imaginé avant d'entrer ici qu'il y perdrait tout ces moyens. Il ne put qu'être spectateur et regarda l'homme désormais esseulé interpeller son amie.

- Récupère ton argent gamine, moi j'en aurai pas besoin.

Cette dernière ne demanda pas son reste et récupéra très vite son argent. L'avait elle donné aussi facilement pour le reprendre aussi vite, si elle en eut tant besoin, pourquoi l'avoir proposé au vieil homme, Xao ne comprit pas le geste de sa camarade. Il n'eut pas non plus le temps de trop s'y attardé voyant l'homme précédemment parti revenir avec plus d'entrain qu'il en avait en partant.

- Eh bien jeunes gens ! C'est vous qui venez me chercher, et c'est moi qui vous attend, là !

C'est dans ce même entrain que Marianne arrimait le chinois l'incitant à la suivre au gré d'un charmant sourire. Il fallait au moins ça à Xao pour sortir de sa torpeur et emboité le pas à sa compagne rousse de plus en plus enjouée à l'idée de voir le soleil se lever. C'est dans un silence complet que les deux étudiant montèrent s'installer dans le bus tant attendu en se laissant guider par le chauffeur plutôt bavard.

- Longtemps que j'avais besoin d'un peu de sport, les enfants ! Ce fameux Soleil se lève dans exactement vingt minutes, le temps que vous montiez … On doit y être dans moins d'un quart d'heure ! Accrochez vous !!

Côte à côte dans le bus, les deux camarade se donnait mutuellement du courage pour tenir jusqu'à leur destination. En entrelaçant leurs doigt, ils espéraient pouvoir arrêter le temps et arrivé suffisamment tôt pour voir le soleil se lever. C'est alors que la conduite n'eut d'égale que ce dont redoutait le chinois en voyant l'homme tituber au bar. L'entendre parlé était un ravissement si ça permettait à la conduite de s'atténuer.

Le retard à rattraper n'était pas négligeable mais le vieil homme comptait bien le palier. Avec des pointes de vitesse impressionnante quelque slalom dans des endroits inapproprié pour le bus et des klaxon de mécontentement à l'extérieur, l'ambiance à l'intérieure du bus devenait macabre. Plus le danger s'intensifiait plus le rire sarcastique du chauffeur retentissait dans l'habitacle.

Les deux compères se sentirent mal à l'aise, surtout la jeune irlandaise qui devenait blafarde. Xao comprit vite qu'il devrait la prendre dans ses bras quand elle s'offrit à lui pour s'y blottir tendrement espérant certainement y trouver un peu de réconfort. Le chinois n'était pas plus rassuré qu'elle, mais prenait au moins autant de réconfort de part la position privilégiée qu'elle lui offrait. Les yeux fermé, la gorge nouée, elle laissa tout de même échapper de vagues politesse.

- J'espère que cela ne vous dérange pas …

Toujours cette manie agaçante de le vouvoyer, Xao ce sentit plus gêné par le vouvoiement que par le rapprochement de leur deux corps effrayé. Mais quand la jeune Marianne essaya de lire dans ses yeux, il ne put que lui montré combien il appréciait le moment malgré la vitesse excessive du conducteur. Il ne répondit pas à la question de la belle part des mots, mais en la serrant un peu plus fort contre lui, l'imprégnant de sa vigueur en espérant la rassurer un peu.

Le chauffeur dénoua à nouveau sa langue pour assommer les deux étudiants de questions quelconque, ça devait les aidés à ne pas penser à la route. Quelque questions comme « est ce qu'ils étaient ensemble, d'où venaient ils, pourquoi vouloir tant aller dire bonjour au Soleil … » tant de question que Xao aurait préféré laissé le loisir à sa voisine de répondre mais celle ci n'en eut apparemment pas le courage alors lui s'en chargeait.

- Je connais Marianne depuis quelques heures, ça serait long pour tout vous expliquer. Moi je suis originaire d'ici, mais ai vécu une partie de ma vie en chine, pour elle je ne pourrais pas répondre mais laissez la donc un peu se reposer. Pour le soleil, ça serait pour terminer, enfin plutôt commencer notre journée avec une douceur sans nom. Tout deux avons eu une nuit mouvementée et aurions vraiment besoin de ça pour nous sentir au mieux.

- Surtout que le Soleil, ça brûle les yeux ! ><

Le chauffeur eut juste le temps de grimacer, une grimace non dissimulée qui apparemment avait sorti la jolie rousse de sa torpeur. Le chinois la sentait encore un peu blême, mais plus vigoureuse déjà, assez pour dialoguer avec le chauffard.

- Dites, vous n'avez pas peur de la police, à rouler de cette façon là?
- La police ?!Oh la, non ! Ils ne sont pas encore levé, à cette heure là ! Et puis même ils n'arriveraient pas à me rattraper héhéhé … Et si dans le cas où ils m'intercepteraient, je leur ferait le coup du vieux chauffeur sénile qui ne voit pas l'aiguille de vitesse !


La question de Marianne était pertinente, plus en tout cas que la réponse. Ce vieux fou riait toujours d'un rire de plus en plus angoissant. Xao serrait toujours la jolie rousse contre lui la sentant un peu plus décontractée à la vision du bus qui ralentissait. En effet celui ci s'arrêta pour laisser descendre les deux aventurier arrivé enfin à l'endroit prévu. Le chinois suivit sa camarade qui s'emplissait les poumons d'un air neuf et vivifiant.

- Et voilà M'sieur Dame, Treize minutes trente cinq secondes ! Vous êtes arrivés à bon port, sain et sauf, merci beaucoup et à bientôt !

Le bus ne mit pas plus de temps pour s'en allé qu'il en avait prit pour arriver. Dans un amas de fumée qu'il laissa derrière lui il disparu au loin laissant les deux jeune seuls, enfin seuls sur le lieux qu'ils avaient tant désirés. Marianne d'un air troublé posa tout de même une question qui lui brulait les lèvres.

- Marianne-Il est parti …

Xao regarda sa compagne qui avait l'air déboussolée. En effet il était vraiment partit, le soleil n'allait pas tarder à se lever et tout deux pourraient en profiter. Il fallait que ce dernier la rassure, lui montre que tout danger était écarté. Dans le bus elle était blottie tout contre lui, mais c'eût été elle qu'il s'en donna la permission, mais précédemment elle lui avait interdit de telles choses.

Il s'apprêtait à passer sa main autour du cou de la jolie rousse pour la serrer et la rassurer. Il leva son bras quand celle ci partit d'un seul coup vers le mont en déshabillant celui ci du regard si habit il y avait à enlever. Elle le mis à nu, les yeux de la douce irlandaise pétillait comme jamais et de chinois compris qu'il ne devait pas perturber l'action par son bras. Le garçon se permis quand même de répondre à la question de Marianne.

- En effet, je crois qu'on ne le reverra plus, s'il arrive entier jusqu'au troquet où tu l'as trouvé, ça sera déjà pas mal.

Cette dernière ne broncha pas d'un cil, absorbé par la splendeur du site. Elle avait l'air pensive, Xao aurait aimé pouvoir lire dans les pensées de sa charmante camarade mais elle ne lui fit partager pour le moment que le plaisir de la voir scintiller. Plus aucune peur ne l'habitait, elle était délicieusement belle tant elle avait l'air émerveillée.

Elle ne faisait pas attention aux quelque touriste qui étaient là aussi, certainement avait il eut un voyage moins mouvementé que le leur. Le paysage était charmant, mais pas autant que la compagnie pensait Xao en son fort intérieure. Il n'était pas de ceux qui prête trop d'attention aux paysages pittoresque, mais n'en reniait pas pour autant la splendeur.

Le garçon était irrésistiblement attiré par la beauté de la jeune irlandaise. Une beauté sans pareil au sombre lueur de la nuit qu'il avait peur d'imaginer au soleil, se brulerait il les yeux en la regardant sous son plus beau profil? Il passa les minutes qui suivirent à contempler Marianne qui contemplait la vue charmante certes mais pas autant qu'elle.

L'étudiante se retourna pour lancer un regard pétillant au jeune homme qui senti une gêne s'installer doucement. Il la regardait avec tellement d'émerveillement dans les yeux que la raison de la gêne n'eût pu t'être plus évidente. Une rougeur persistante sur la joue, l'irlandaise se retourna de nouveau face à son ravissement à elle avant de poussé un soupir qui rassura le chinois ce sentait désormais en confiance.

Après un court instant de torpeur où les deux compères se remirent de leurs émotions, Marianne décidait de prendre les devants en saisissant fermement mais toujours avec une douceur innée le poignet du chinois pour l'entrainer dans une ascension palpitante du mont. Le rire de la belle retentit dans tout le mont, fascinant certainement les touristes environnant, mais surtout Xao qui se perdait dans tant de candeur.

Il savait que la jeune femme n'avait que des pensées des plus pures et aimait se savoir aux coté d'une femme avec une détermination sans faille. Elle savait réellement ce qu'elle voulait, sans elle jamais les deux étudiants ne seraient parvenu jusqu'ici et le garçon admirait cette qualité qui faisait trop souvent défaut aux étudiants d'aujourd'hui. Une force pure d'innocence animait la jeune fille qui sentait retrouver l'âge de ses 12 ans quand elle gravissait les escaliers tellement pressée d'arriver en haut. Xao n'eut certes plus tant d'importance que l'imminence du soleil, mais s'en contenta ravi lui aussi de pouvoir admirer tant de belle chose.

Marianne tirait de plus en plus sur le bras de ce dernier l'entrainant très vite vers le sommet, il n'avait pas l'habitude de tant se presser, mais ne voulait pas freiner l'enthousiasme de sa tendre camarade. Il monta les marches du plus vite qu'il pu la suivant non sans difficulté mais avec un entrain marquant sa volonté de passé un moment privilégié avec sa nouvelle amie.

Le sommet commençait à se faire attendre, mais les deux alpinistes en voyaient peu à peu la couleur, celui ci se découvrant laissant les dernière lueur de la nuit masquer quelque peu les hauteurs. Arrivé tout en haut, Xao se senti soulagé de ne plus avoir de marche à monter, c'est en lançant un regard rapide à sa camarade qu'il se rendit compte à quelle point elle était heureuse.

- On a réussit !! on a réussit !!


Marianne s'esclaffait dans une voie moins prude que d'habitude, le ton fut enjoué et mélodieux. Cette dernière s'offrit à lui encore une fois, mais cette fois ci pas de la même façon que dans le bus où une frayeur l'empêchait de s'épanouir. Elle se lança dans ses bras avec une once d'excitation emportée par la victoire.
Revenir en haut Aller en bas
Xao Tokama
2ème année
Xao Tokama


Nombre de messages : 1066
Age : 38
Pseudo : Duck
Phrase perso' : La vie ne vaut pas la peine d'être vécue si on ne la vit pas comme un rêve
Humeur : Heureux
Date d'inscription : 22/05/2009

lever de Soleil Empty
MessageSujet: Re: lever de Soleil   lever de Soleil Icon_minitimeMar 25 Aoû - 18:13

Xao encore dos aux marches du prendre garde à ne pas céder à la pression du corps menu de la jeune étudiante n'ayant pas envie que tout deux soit propulsé vers le bas. La surprise étant passé il n'eut pas le temps d'en profiter d'avantage que celle ci se retira l'air désabusée par la situation. De frêle excuse sortant de la bouche de la jeune fille, il comprit bien vite qu'elle n'aurait pas fait ce geste en temps normal mais qu'elle c'eût laissé emportée par la situation.

- On est arrivé au sommet, il ne nous reste plus qu'a profiter du moment présent

Il se devait de détendre un peu l'atmosphère tendue que venait de créer son amie. Celle ci se retourna rapidement avant de s'assoir dans l'herbe laissant la nature bercer son être se reposant sur le mont qui lui avait attirée tant de périple. Marianne était reposée là avec une désinvolture plus probante qu'a leur rencontre au cinéma.

- Venez ! Vous allez voir, ici vous serez mieux pour tout voir


Xao n'était pas vraiment sur que de s'assoir lui permettrait de mieux voir. Il avait sous les yeux la plus exquise des beauté qui pouvait lui être permis de voir. Marianne assis dans l'herbe tellement radieuse avec les yeux d'une enfant rempli d'espoir. Les yeux que l'on voit chez un petit qui attend le père noël avec impatience pour déballer son cadeau. L'excitation dans les yeux de Marianne n'était pas tant de la curiosité mais de l'impatience, elle était résignée à voir le soleil arriver.

Le petit chinois ne savait pas tellement s'il devait s'assoir ou resté la à regarder la douceur qui faisait tant de bien à ses yeux. Une brise légère qui emporta un court instant la jupe de Marianne qui reposa ses mains sur celle ci pour ne rien dévoiler de trop fit sourire Xao et bien rire la belle. La situation aurait pu l'embarrasser mais elle ne put qu'en rire laissant se dernier toujours derrière à l'observer chaque instant de plus en plus belle. Elle se retourna vers lui pour renouveler l'invitation.

- Mais venez vous dis je !

Ce dernier la regarda une dernière fois assise avant de s'avancer vers elle pour s'assoir à son tour. Xao sentit le cœur de la belle irlandaise battre au moment ou elle posa sa main sur la sienne. Il devait battre tellement fort que les vibration était palpable, sentait elle le siens battre aussi fort? Tout deux avaient l'air de profiter de l'instant un maximum, Marianne de la vue, lui de la chaleur improbable de leur rapprochement gestuel.

Le soleil ne tarderait plus cette fois, lui avait déjà son soleil à coté de lui, la belle rousse était tellement resplendissante qu'elle faisait de l'ombre aux étoiles. Xao eu peur un instant de ne pas pouvoir profiter de la vue sur le soleil tant il serait obséder par sa charmante compagne. Mais après tout il ne devait pas se poser de question, ils étaient assis main dans la main et allaient avoir droit à un spectacle qu'on ne voit qu'une seule fois dans une vie.

Peu à peu la pénombre faisait la place à une courte lueur au charme indescriptible. Il était vrai que ce moment était irremplaçable, le chinois ne pouvait se détacher de la chevelure de Marianne qui devenait ardente, un feu brulant de douceur d'une beauté à couper le souffle. La jeune fille certes était jolie, mais jamais telle beauté n'avait pu effleurer l'esprit de Xao auparavant, la pensée de son ange tombée du ciel lui retraversa l'esprit.

Comment une fille comme les autres, une étudiante, quelqu'un qui souriait au chinois qui lui portait de l'attention pouvait elle être d'un égal ravissement. La belle souriait, elle avait un éclat délicat dans la bouche, un sourire gracieux et pure qui n'entachait rien à la beauté de la scène mais qui ne perturbait pas l'obsession du garçon pour les cheveux de Marianne.

Elle, n'avait d'yeux que pour le soleil et son œuvre. Il accomplissait son dessein au gré du temps qui s'écoulait très lentement. Les deux jeunes s'émerveillaient sans cesse d'avantage et Marianne serrait la main de son acolyte un peu plus fort ce qui ne le dérangea pas tant que ça. Xao se sentait en transe avec elle, pas une transe amoureuse, c'était autre chose, quelque chose de passionnel, deux être qui partage un même moment délectable et qui laisse transiter leurs émotions.

Admirer cette lueur divine tombé du ciel ne suffisait pas à l'irlandaise qui se retourna vers le garçon tournant ainsi le dos au soleil. D'abord surpris de ce geste, Xao observait attentivement ce que lui voulait la belle qui avait lâché sa main. Elle entama avec un sourire d'une innocence rare, un récit qui avait l'air de lui tenir à cœur.

Une histoire que lui contait sa maman, une histoire réellement belle mais qui ne l'aurait été autant raconté par les lèvres de quelqu'un d'autre. Le chinois tombais amoureux de la narratrice, pas de Marianne, non de cette fille aux yeux pétillant de rêve qui laissait parler son cœur devant un garçon brulant de curiosité.

Elle s'interrompit plusieurs fois pour lui demander si elle devait continuer, si elle ne l'ennuyait pas, lui répondait simplement continue avec un entrain non dissimulé dans la voix et le regard. Il aurait voulu lui dire parle moi, parle encore bel ange, ton histoire est aussi délicieuse que celle qui la porte à mes oreilles, mais tant de douceur les auraient mis tout deux dans un embarra des plus complet et se contenta de faire transiter ses sentiments dans un regard emplis de rêve et de dévotion.

Les deux amis partageaient un moment de tendresse sans se toucher, leurs regards s'entremêlèrent pour un instant éternel qui restera gravé dans la mémoire de Xao. Il l'écoutait sans en perdre une miette jusqu'à ce que le drame arriva. Elle se tu interdite pour ne laisser au chinois qu'un souvenir d'une Marianne heureuse, plongée désormais dans ses pensées les deux main retombant inanimée sur sa jupe.

La jeune et jolie rousse ne le regardait plus, elle plongeait son regard ailleurs comme si elle cherchait à fuir cet endroit féérique. Xao ne comprenait plus très bien sa réaction, elle était nerveuse et jouait avec les plis de sa jupe comme pour se sortir d'un moment d'angoisse. Elle resta songeuse un moment avant d'esquisser un sourire effacé regardant à nouveau le chinois.

Marianne avait perdu de sa magie son sourire était la, mais plus si éclatant, elle se remettait peu à peu de ses émotion et ce fut à son tour de regarder le chinois. Pas un regard perçant, plutôt doux et perspicace, elle voulait lire en lui. Elle eut du mal à le faire et préféra s'assurer de l'état du chinois en lui posant directement la question.

- Cela vous a t il plus ?

Question plus qu'évidente, surtout la réponse qui l'était, comme n'aurait il pas pu éprouver un certain plaisir en une si charmante compagnie. Xao ne pouvait pas lui dire qu'il était tombé amoureux de la narratrice de son histoire, ni non plus qu'il avait passé la nuit à admirer son incomparable beauté. Il formata donc ses mots en plus de simplicité.

- Beaucoup, la scène fut vraiment d'une infinie beauté.

Le chinois esperait qu'elle s'en tiendrait au soleil et qu'elle n'irait pas chercher plus loin dans son regard qui était toujours fixé plus dans les cheveux de la belle mais dans ses yeux écarquillés. Le spectacle prenait fin mais leurs journées ne faisait que commencer et la jolie Marianne ne laissa plus de répit au charmant Xao, elle était redevenue bavarde.

- Si vous voulez me poser des questions, vous pouvez, maintenant, vous savez !

Le chinois avait le droit aux questions, il avait attendu ça depuis quelque temps déjà, mais ne su trop quoi dire à cette demande soudaine, l'invitait elle à lui en poser à le faisait elle juste par politesse. Une question lui brulait les lèvres depuis déjà quelque temps, mais il n'aurait pas aimé offensé son amie par une question trop indiscrète. L'invitation fut tout de même posé et la question ne put restée tabou plus longtemps.

- Vous êtes tellement belle, personne ne vous dira le contraire, vous êtes fille unique et avez ainsi hérité de tout les charmes familiaux, ou avez vous des sœurs aussi belles que vous?

Xao sentait qu'il avait forcément été indiscret, indiscrétion autorisée ou non, il ne pouvait en rester là. Qu'en penserai Marianne, le chinois essayait de sonder le regard de la tendre irlandaise qui restait immuable. Elle n'eut pas le temps de répondre que ce dernier jugea bon de se justifier un peu. D'un air plus troublé et moins posé que tout à l'heure il ajouta quelque mots.

- Vous excuserez mon indiscrétion, mais si vous n'êtes pas un ange, ça veut dire qu'il y à quelque part dans ce monde des gens qui ont été capable de concevoir une fille aussi belle et irréelle que vous, ça me rend tout excité à l'idée d'imaginer votre famille qui doit être incroyable.

Il avait carte blanche pour poser des questions, mais le cœur n'en était pas la. Tout le faisait penser à sa sœur qui l'attendait loin d'ici, il aurait aimé qu'elle soit la pour regarder le coucher de soleil, même si le ravissement qu'il a eut avec Marianne en aurait été tout autre. Il se laissa allé malgré l'interdiction qu'avait posé celle ci avant de monté la haut.

Il posa sa tête tendrement contre l'épaule de Marianne se sentant totalement en confiance, et sans lui demander si il la dérangeait ou pas. Il commença à lui raconter son enfance, lui parlant surtout de sa sœur, se laissant bercer par ses souvenir et l'instant si précieux qui aimait partager avec Marianne. Xao aurait tellement eut à dire, il ne se rendait même pas compte de ce qu'il pouvait raconter, les mots sortait de sa bouche comme un flash back qu'il revivait en direct sans se rendre compte qu'il n'était pas présent dans la scène.

Au bout d'un temps certain le chinois sorti de sa stupeur se rendit compte de ce qu'il venait de faire. Il recula d'un bon comme pour éviter un animal dangereux, la jolie rousse ne l'était certes pas mais sa position le pouvait. Il lança un regard penaud à la jeune fille en essayant de lui faire comprendre qu'il était désolé.

- Excusez moi, sincèrement, je me suis laissé emporter par l'instant présent, tellement troublant que mon esprit c'est trouvé ailleurs, ne vous ai-je pas offensé avec des propos déplacé?

Il repris sa place à ses coté n'engageant plus de geste autre que ceux dont la gêne occasionné n'aurait blessé personne. Il se leva doucement avant de faire un petit tour scrutant encore une fois l'horizon. Xao prit une bouffée d'air frais en s'étirant comme sortant d'un profond sommeil. Il sourit cette fois plus sympathique que charmeur, ne cherchant pas à séduire Marianne, et lui tendit la main.

- Venez, levez vous et regardez comme tout et plus beau avec encore un peu de hauteur.

Il n'aspirait pas continuer sans elle et attendait avec impatience qu'elle le rejoigne. Gardant sa main tendue, il l'observait avec décontenance, n'observant plus sa beauté qu'il commençait à canaliser mais son charme naturel, sa jupe pas trop courte, ses jambes nue sur l'herbe, le tableau était romanesque, mais il n'en était pas l'auteur.

Il pouvait même réellement en faire partie, il suffisait qu'elle saisisse sa main et lui donne une chance de poser sur le chevalet de sa beauté. Un instant de rêve qui s'immortaliserait à jamais dans leur mémoire à tout les deux.

[6901 Mots J'espère que ça te plairas Marie et que tu te dira ça vallait la peine d'attendre - OkOk]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





lever de Soleil Empty
MessageSujet: Re: lever de Soleil   lever de Soleil Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
lever de Soleil
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fly Away :: #. En dehors de la ville, ce petit monde... :: Le Mont Hollywood.-
Sauter vers: