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 Cauchemar et Tristesse Demesuré

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2 participants
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Marianne Seena
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MessageSujet: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeSam 16 Jan - 0:13

Dehors, une chouette hulula dans l'hivers froid de l'école. Tout était silencieux, tous les petits bruits empêchaitent de vivre ... Une brise de vent agitait quelques fois les branches des arbres exterieures ... La lune était pleine, et son pâle éclat perçait la fenêtre du bâtiment des dortoirs ... Dans l'une des chambres de ce bâtiment tout de verre et d'acier, Marianne, la jolie et douce Marianne s'agitait, remuait fébrilement dans son lit, secouée par des tremblements irréguliers et très brusques. Elle semblait ... Elle semblait comme se débattre contre un démon invisible qui l'attaquait dans son sommeil ... Ses membres, son corps entier étaient tendus à l'extrème, et son front perlait de sueur ... Ses draps avaient été rejeté en bout de lit ; elle avait chaud, elle avait froid ...
Le réveil, sur la petite table basse vert pomme à son côté, changea soudainement d'heure : 4:37 a.m ...
L'agitation de la belle irlandaise perdura encore quelques secondes, puis s'arrêta tout d'un coup, comme si le combat était terminé, et qu'elle en sortait perdante ... Ses traits étaient glacés et horrifiés ...
Brusquement, ses yeux s'ouvrirent, faisant briller ses prunelles couleur forêt dans le noir. Et, suivant de peu se mouvement de paupière, un cris stridant transperça le silence fatigué de la chambre 203...

Le réveil fut brutal. Tous ses sens en alerte, la jeune femme se demanda où elle était, ce qu'elle faisait, et ce qu'elle venait de vivre. Son cauchemar avait était horrible... HORRIBLE ! et si ... réel ! C'est si effrayant de se retrouver perdue après un rêve d'une telle envergure ...
L'éclat de nuit vint se loger dans ses yeux, et elle tourna la tête sur le côté pour découvrir son Frère de Coeur, allongé dans son propre lit ... * ça va ...* pensa t-elle. Le cris qu'elle n'avait pas pu réfréner ne l'avait pas réveillé, tant mieux. Elle s'en serait voulu, de rompre son sommeil ! Alors que cela faisait plusieurs nuits qu'il ne dormait quasiment pas ...
Pensant à Gabriel et le voyant de dos, sous sa couverture, elle comprit alors qu'elle était en sécurité, dans leur chambre colorée. Elle souffla profondement... Et se laissa retomber sur son coussin, ses cheveux créant une auréole de mèches humides tout autour de son visage ... L'oreillée était moite, lui aussi. Le silence reprit le pouvoir dans son royaume ...
Clac. 4:43 a.m.
Après avoir retenu son souffle, elle expira ... se recroquevilla en chien de fusil ...et se mit à pleurer.
Pleurer violement. Sans pouvoir s'arrêter d'une quelconque manière ... Les larmes coulaient, et elle ne pouvait les expliquer... Elle pleurait, et sa respiration, entrecoupée de sanglots, se faisait chevrotante ...
*Pitié, il ne faut pas qu'il se réveille, non, non, non ...*
Elle serra son edredon contre sa poitrine, le serra bien fort, et essaya de se taire, sans y arriver pour autant ...
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Gabriel J. Stephenson
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MessageSujet: Re: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeMar 19 Jan - 0:02

Gabriel glissa sa clé dans la serrure avec le moins de bruit possible. Tout était silencieux dans la chambre qu'il partageait avec sa petite soeur de coeur. Il ferma les yeux et sentit le parfum naturel de la jolie irlandaise caresser ses narines et il se mordit la lèvre de rentrer si tard au risque de la réveiller. Ce geste lui fit gouté la framboise sur ses lèvres, sans doute une trace de gloss laissée par la belle brune qu'il venait de quitter. Après des mois à patienter à se sentir seul et mal aimé, Gab s'était ressaisit et vivait avec autant d'énergie qu'il le pouvait. Pourtant toutes les cicatrices qu'il portait ne s'était pas effacée et c'est plutôt un masque de bonheur qui envahissait ses traits que l'image d'un homme réellement heureux. Seule Mary savait. Seule cette jeune femme si chère à son coeur avait vu et compris qui il était vraiment. Un loup blessé n'oublie jamais, il continue à vivre, c'est tout. Il regarda son portable et remarqua un message de Daria. Il soupira, cette relation le faisait souffrir plus qu'autre chose, voilà pourquoi il s'abandonnait dans les bras d'autres femmes. C'était mal, et il le savait, mais chacun à sa façon de garder la tête hors de l'eau.

En douceur, il déposa un baisé sur la joue de la rouquine endormie et se glissa dans la salle de bain. En cinq minutes, il était dans son lit en pantalon de pyjama et les dents brossées comme un vrai petit garçon sage. Il regarda le réveil : 00.20 am. Il grimaça en pensant au cours du lendemain mais ne parvint à fermer les yeux que bien plus tard. Ses nuits étaient trop courtes, sans rêve. Où si son subconscient lui jouait des tours, c'était de mauvaises images qui emplissaient son esprit torturé. Cependant, cette nuit-là, ce n'est qu'un parfum de framboise qui plana sur ses songes, et la silhouette d'une brunette au sourire éclatant. Il savait que demain, cette jeune fille serait oubliée, mais il aimait garder ces images encore un peu...

Un cri le réveilla, mais il ne bougea pas d'un poil. Il savait que Marianne s'en voudrait de l'avoir réveiller et il attendit donc quelques minutes, les yeux ouverts sur le mur clair, le dos tourné vers la belle. Un oiseau sifflota dehors et il se dit que l'aube n'allait probablement pas tardé, à moins que les piafs soient insomniaques de nos jours... Tout était possible. Le canadien inspira avec calme et retira un peu la couette. Tendant l'oreille, il entendit des sanglots silencieux d'abord, puis plus bruyants. Son petit ange pleurait et malgré toute sa volonté de rester coucher pour attendre la sonnerie du réveil, malgré toute son envie d'être égoïste et insensible, il savait que c'était impossible avec la belle rousse.

Il se leva et vint s'assoir sur le bord du lit voisin. La jeune femme était recroquevillée sur elle-même et il dégagea un peu la couverture. Posant deux doigts sur sa joue, il traça un petit cercle puis murmura :
    "Tu as fait un mauvais rêve, fillette ?"

Il sourit tendrement et lui prit la main sous les couvertures.
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Marianne Seena
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MessageSujet: Re: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeVen 22 Jan - 22:34

Ses sanglots lui etreignaient la gorge, elle ne parvenait pas à les arrêter. Retenir sa respiration ? Cela peut être pourrait l'aider ... Alors, elle retint son souffle, taisant un instant les tremblements qui secouaient son corps tiède et transpirant. Mais cela ne fut qu'un sursis : bientôt, les pleures reprirent, plus fortes, plus puissantes que précédemment ...

Un bruit lui provint du côté de Gabriel. Comme un craquement. Un son léger, mais qu'elle pouvait reconnaitre entre mille : Le garçon d'à côté se levait, et son lit ne lui permettait pas de le faire tout à fait discrettement... Marianne s'en voulu : elle ne devait PAS le réveiller ! ...Mais c'était trop tard. D'un côté, c'était sans doute pas plus mal ... Seul son Grand Frère avait ce pouvoir tranquilisant qui pouvait lui permettre de se sentir mieux... Par son simple sourire, son regard ... Par le simple fait de sentir le contact de sa peau, et d'entendre sa voix, Marianne parvenait toujours à oublier tous ses soucis, et se setir apaisée pour de bon...
Leurs deux lits n'étaient pas si éloignés. Pourtant, il lui sembla qu'il m'étais un temps fou à venir à son secours, maintenant qu'elle l'avait empêcher de dormir plus encor...
Mais enfin, il fut là. La jolie jeune fille senti le rebord de son lit s'affaisser sous l'assise du garçon, puis senti ensuite le peu de couverture qui était encore sur elle se dégagée petit à petit, lentement, glissant le long de sa peau. Frissonnements ...
Le jeune homme aposa doucement deux doigts sur la joue de sa soeur de coeur, et tendrement, la lui caressa en faisant un petit cercle. Geste réconfortant ... malgré ses sanglots qui la tiraillaient toujours, la belle Marianne ne pu réprimer un petit sourire, les yeux fermés ...
Sa voix vint chatouiller sa joue, peau douce et parfumée :

Gabriel : Tu as fait un mauvais rêve, fillette ?

Sa main, chaude et puissante, vint attraper délicatement celle de la jeune Seena. Tout d'abord sans réaction, ses propres doigts se mirent à bouger et à caresser la peau de sa main... La chaleur de Gabriel venait, s'insinuait en elle, et cela lui faisait un bien fou.
Le temps s'écoula tranquillement, les laissant dans cette position, sans qu'aucun ne rajoute un mot. Les pleures de l'Irlandaise à la crinière de feu se calmèrent enfin peu à peu, et même si ses larmes coulaient encore un peu au coin de ses yeux clos, elle souriait, calme, enfin...

Marianne : C'était pas beau, pas beau du tout ...

Elle ouvrit ses paupières, et fixa ses prunelles couleur forêt dans celle de terre ensoleillé du futur metteur en scène ... Un... deux... trois battements de cils, comme des papillons volant au vent .. Des papillons dansant une valse inventée sur le moment, oublieux du reste du monde et de la course du temps.
Son regard purifié le fixait avec insistance, plein d'amour.
Elle sera cette main plus fort, et tira un peu dessus. Douce chaleur qui s'emparait d'elle peu à peu.
Un grand sourire parcourait maintenant son visage, étirant ses lèvres vermeille en un radieu rayon de soleil au milieu de la chambre nocturne ...

Marianne : Mais maintenant tu es là, alors ça ne peux qu'aller mieux ...
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Gabriel J. Stephenson
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MessageSujet: Re: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeDim 24 Jan - 17:03

Il ne prononça pas un seul mot de plus. L'atmosphère feutrée de la chambre donnait l'impression que tout était figé. Rien ne bougeait, tout était silencieux hormis leurs deux respirations qui s'accordaient à merveille, emplissant la pièce d'une musique simple et douce, entrecoupée de quelques sanglots. Il ne pouvait que la regarder, regarder ses paupières closes, les sillons tracés par l'eau salée sur ses joues pâles. Il ne se lassait pas de ses traits de poupée enfantine. Il entrelaçait et décroisait leurs doigts, juste pour qu'elle sache qu'il était là, présence certes peu loquace, mais inébranlable. Une branche à laquelle se retenir, fiable et immobile au milieu du courant bouillonnant du fleuve de la vie.
    C'était pas beau, pas beau du tout ...

Il lui serra un peu plus fort la main et posa les yeux sur elle. Leur regard se croisèrent, mêlant l'or aux émeraudes. Il tressaillit, cette couleur rayonnait, mais elle lui rappelait les iris de Daria. Il sourit faiblement pour répondre à la mine soudain éblouissante de la jolie rousse.
    Mais maintenant tu es là, alors ça ne peux qu'aller mieux ...

Alors qu'elle tirait un peu sur ses doigts, il l'attira contre lui et la serra dans ses bras. Autant pour finir de la réconforter que pour cacher la grimace qui passa sur ses traits d'anges tirés par trop peu d'heures de sommeil. Oui, il avait un pouvoir étrange sur sa petite soeur de coeur, elle aussi autrefois avait eu le don de le rendre heureux, de calmer ses idées noires et d'apaiser ses douleurs, aussi profondes soient-elles. Mais aujourd'hui, Gab devait se battre pour sentir l'effet lumineux de Mary sur lui. Le mur qu'il érigeait entre lui et les autres l'écartait autant de ceux qu'il aimait que de ceux qu'il fuyait.
    C'est sûr que dès que je suis là, tout va mieux pour tout le monde !

Un sourire arrogant se dessina sur son visage puis il baissa la garde et rit doucement. *tout le monde sauf moi...* Il déposa un baisé sur la joue de Marianne et soupira.

Un bruit dans le couloir attira son attention une minute puis il se tourna à nouveau vers sa belle colocataire et se concentra sur elle. Il voulait que l'image de Daria frappant à cette porte disparaisse. Il n'avait plus de nouvelles de l'Anglaise, à part quelques messages. Chacun vivait sa vie et se construisait sans l'autre. Gabriel savait désormais que tout serait différent. Il tourna la tête vers la fenêtre et laissa ses mains glisser dans le dos de la rouquine pour qu'elle l'enlace. Pourquoi se sentait-il comme un petit garçon ? Pourquoi ne pouvait-il être cet homme qu'il voyait en rêve ? Fort, prétentieux, sûr de lui... D'un geste un peu brusque, il se dégagea. Le canadien savait que ce genre de gars ne se blottissaient pas dans les bras d'une fille pour partager un instant de calme. Soit ils étaient des amis distants, soit des amants... Il ne pouvait donner cette place à la rouquine. Pourquoi fallait-il qu'il soit si faible ?
    ça va mieux ?
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Marianne Seena
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MessageSujet: Re: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeDim 24 Jan - 18:07

Marianne : Mais maintenant tu es là, alors ça ne peux qu'aller mieux ...

Elle lui offrit un grand sourire ... Un sourire qui voulait tout dire. Un sourire qui signifiait : "Merci d'être là pour moi", "Merci de m'aimer comme tu le fais", et "Merci d'être Toi". Mais ... ce "Toi", était il toujours intact, comme le " Toi" de leur rencontre, ce jeune homme qui lui avait fait la bise si simplement ? Ce garçon qui après avoir fait la course avec elle, l'avait fait voler haut dans le ciel ? Ce frère avec lequel ils s'étaient allongé dans l'herbe fraiche et tendre, et avec lequel elle avait regardé les nuages ? "Oh, un lapin !" ... Oui, elle avait ce jour là apprit qu'ils voyaient tous deux des lapins dans le ciel, et ce constament... Etait il toujours ce jeune homme qu'elle aimait d'un amour incomparable ?
... Pourquoi se poser tant de questions ... Elle lui faisait confiance. Elle lui faisait confiance comme elle n'avait jamais cru en quelqu'un. Même si Gabriel changeait en ce moment, il était toujours cet être qu'elle appréciait si fort, et il le resterait à jamais.
Elle sourit toujours, ne lui faisant pas voir ses craintes passagères ; et tirant un tant soit peu sur sa main, elle lui fit comprendre qu'elle voulait un peu pus de proximité. S'il l'avait comprit ainsi, elle ne le su pas, mais il l'attira à elle dans une étreinte un peu plus que fraternel. Elle se plaqua contre son tourse, afin d'entendre battre son coeur. Elle ne lui avait jamais dit car il cherchait à le cacher, mais elle avait depuis longtemps comprit ses problèmes cardiaux en se positionnant de la sorte. Effectivement, son coeur battait d'une étrange façon, et parfois, la jolie rousse percevait les dératés de son palpitant...C'était assez inquiétant. Mais elle ne disait rien...
Levant les yeux vers le visage de son grand frère, elle vit ses traits tirés, et froids. Quelque chose n'allait pas ... Et elle pu en etre certaine lorsqu'il prit la parole.

Gabriel -C'est sûr que dès que je suis là, tout va mieux pour tout le monde !

Alors qu'elle lui avait fait un compliment venu du coeur, il avait eu droit à cette réponse ironique, et percante, comme une flèche à travers son coeur. L'irlandaise baissa la tête un temps, par deception et inquiétude. Mais elle le regarda à nouveau, et un baiser vint interompre ses pensées. Les lèvres de Gabriel était chaude sur sa joue glacée. Et ... Elles collaient. Du gloss. * Surement celui de celle de cette nuit ... * La jolie comédienne savait pour les fréquentations nocturnes du jeune homme. Et parfois, son inconscient la foçait à avouer : elle était jalouse d'elles.
Oh, non qu'elle souhaitait sentir particulièrement le corps de ce garçon contre le sien ! C'était son Grand Frère ! ... Et puis, elle n'avait jamais fait l'amour ...
Si elle éprouvait ce léger pincement au coeur lorsqu'elle pensait à ces femmes d'une nuit, c'était par envie de proximité. Il était si rassurant d'être tout contre Gabriel ! ... Et durant un court instant, elles avaient droit à toutes son attention, toute ses faveurs ...
Elle secoua la tête afin de faire s'envoler au quatre vents ses pensées, et un bruit provenant du couloir lui permit de les oublier un temps. Son frère de coeur lui aussi avait été attiré par ce son, et ils restèrent près d'une minutes le regard fixé sur la porte.
Le silence était là, plus un bruit ne venait le troubler. Même pas la chouette de dehors...
Le jeune homme changea doucement d'attitude,et Marianne fut surprise de le retrouver un peu : il se rapprocha de son corps et l'enlaca à nouveau. Elle passa donc ses bras autour de son cou, et le serra contre elle, lui transmettant son amour dans la chaleur qu'elle lui donnait. Tendre instant.
Mais vite rompue par la rudesse que mit Gab à la repousser. Elle ne comprit pas, et grimaça douloureusement.

Gabriel - ça va mieux ?

La jeune fille qui se tenait maintenant assise sur son lit face à lui ne sut que répondre. Oui, cela allait mieux, son cauchemar ne la hantait plus... mais, si ça allait ...

Marianne - Dis ... Tu veux pas coucher dans mon lit ? Je veux dire, pour finir la nuit avec moi... 'fin ! ... Je serais plus rassurée si tu... Enfin voilà.

Elle se sentait un peu perdue dans ses termes, et plus elle cherchait à se justifier, plus elle avait l'impression de s'enfoncer. Les idées qu'elle avait eu peu de temps avant revenait dans sa tête, et la perturbaient immanquablement.
Pour essayer de ne plus y penser, elle passa rapidement ses bras autour de son cou, déposa un rapide baiser sur ses lèvres, comme il avait eu l'habitude, autrefois, de le faire ...
Le gloss avait goût de framboise. Elle repensa à celle qui avait partagé son lit avec Gabriel en début de soirée. Son lit, ou quelqu'autre endroit que cela fut...
Ne le regardant pas, elle se glissa sous sa couverture, attendant.
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Gabriel J. Stephenson
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MessageSujet: Re: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeLun 25 Jan - 23:18

HJ : C'est nul, mais j'ai répondu ^^



Lorsqu'elle posa sa tête contre sa poitrine, il faillit déjà reculer. En retenant sa respiration, il tenta de cacher les irrégularité de son organe défaillant. Il détestait qu'on voit cette faiblesse. Encore plus depuis quelques semaines. Depuis le moment où il avait commencé à changer, à devenir solitaire. Ce masque arrogant qui ne quittait presque plus ses traits avait englouti beaucoup de ce caractère d'ange qui était le sien. Quand il se regardait dans la glace, ce n'était qu'un fantôme qu'il voyait, un être qu'il détestait mais contre qui il ne pouvait rien. Il serra Marianne dans ses bras un instant. Ses pensées divaguèrent quelques peu. Il se rappelait d'heures passées avec elle, au moment où ces airs de poupée enfantine le faisait rêver, à cette époque où il mourrait d'envie de l'enlacer juste parce qu'elle représentait la joie de vivre. Toute cette époque ne lui arrachait pas un sourire, pourtant, son âme était plus légère quand de tels souvenirs resurgissaient. Gabriel, l'archange, n'avait pas disparu, il était là, bien caché au fond de ce corps séduisant, pour ne plus souffrir, pour ne plus faiblir. Pour être un homme, le canadien avait choisi de renier cet être lumineux et posé. Celui qui pleurait en silence la nuit, qui cauchemardait cet accident d'enfance encore et encore. Il voulait juste que ce gamin disparaisse, pour ne plus qu'on le blesse, pour être libre et heureux. Mais ce monstre sans émotion qu'il était devenu, Gab le haïssait. Malheureusement, ce monstre avait élu domicile et il n'y avait aucun moyen pour que le beau brun le laisse partir. Simplement parce qu'il aimait ces conquêtes d'un soir, cette bande de copains peu recommandables, cette image de super star qu'il se forgeait dans le cœur des filles et dans les bagarre de bar. Il avait même été tenté de boire, mais il tenait jusque là.

En repoussant sa petite soeur de coeur, il grimaça, parce que c'était douloureux de faire souffrir celle qui ne l'avait jamais trahi. Mais il ne pouvait vraiment se permettre de s'attacher. Tout le monde part un jour... Ces séries à la noix disaient parfois les vérités encrées en vous...
    MARIANNE : "Dis ... Tu veux pas coucher dans mon lit ? Je veux dire, pour finir la nuit avec moi... 'fin ! ... Je serais plus rassurée si tu... Enfin voilà."

Il la dévisagea, interloqué par cette soudaine gêne en elle. La belle rousse ne semblait plus savoir comment exprimer ses pensées. C'était plutôt rare chez la belle irlandaise. Il était debout et passa une main dans ses cheveux de ce geste craquant qui était le reflet d'un passé révolu. Une dernière trace de cette innocence qu'il voulait abandonné. Soudain son image dans la glace lui fit comprendre tout. Il éclata de rire. Mary, sa mary, elle saurait toujours le faire rire. Comment avait-il pu en douter ? Il se voyait, torse nu en pantalon de pijama, ses muscles saillaient sous sa peau légèrement bronzée. Il aimait savoir que des yeux le parcouraient, mais là, il frissonna de bien être en se disant que sa colloc' le trouvait séduisant. Il rit et se pencha vers elle, lui ébouriffant les cheveux.
    " Je t'aime, fillette ! Tu le sais ça ?"

Il dégagea la couverture et souleva la jeune fille de son lit, la serrant contre lui. Il l'embrassa sur la joue et la berça doucement. Après une ou deux minutes, il se glissa sur son lit, s'assit le dos contre le mur et la garda dans ses bras, chantonnant doucement.
    " Dors soeurette."
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MessageSujet: Re: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeLun 8 Fév - 20:39

Marianne - Dis ... Tu veux pas coucher dans mon lit ? Je veux dire, pour finir la nuit avec moi... 'fin ! ... Je serais plus rassurée si tu... Enfin voilà.

Sa gêne extrême qui était apparu brusquement était autant occasionnée par les pensées peu communes pour elle qui lui traversaient l'esprit, mais aussi et surtout par l'attitude ombrageuse de l'homme. Comme il était sombre ! ... Elle ne parvenait plus à le faire sourire comme autrefois, et cela lui faisait mal au coeur. Mais Marianne tenait bon : elle ne le laisserait pas sombrer dans le gouffre, aussi profond qu'il puisse être. Peut être n'était elle pas bonne à grand chose, mais au moins, elle pouvait être certaine de posséder assez de patience pour remettre d'aplomb ce grand frère qu'il chérissait tant et tant.
Elle reporta son attention sur la réaction de Gabriel suite à sa demande un peu maladroite : le jeune homme se regardait dans le miroir tout en pied qui se trouvait sur le murs d’en face, et il examinait son reflet baigné dans le rayon de nuit qui perçait par la fenêtre. Il semblait se regarder … Comme un étranger. Un frisson parcouru le dos de Marianne lorsqu’elle ferma les yeux après cette vision. Un grimace sur le visage … *j’aime pas…* murmura t-elle tout bas dans sa tête, afin d’être certaine de n’être entendue par personne. Puis soudain, elle fut obligée d’ouvrir les yeux tout grands, lorsque le rire de son ange résonna dans la pièce, comme un aboiement sourd. Bouche bée, elle l’observa depuis sa position fœtale, ne comprenant pas la cause de son hilarité. Etait ce elle qui le faisait se plier en deux de la sorte ? Des points d’interrogation vinrent se loger dans ses yeux, et croisant le regard de son collataire et frère de cœur, elle y décela ces deux étincelles de soleil qu’elle aimait tant en lui. Un sourire timide et un tantinet gêné apparu sur son visage à la peau tacheté de rousseur.
Une main vint s’abattre sur sa tête, et comme la patte d’un ours chaleureux des contes enfantins, Gabriel lui ébouriffa ses boucles cuivrées.


Gabriel – Je t’aime, fillette ! Tu le sais ça ?

Un battement de cœur oublia de se présenter aux portes du palpitant de Marianne, qui senti les larmes lui monter rapidement aux yeux. C’était comme ça, avec la jolie Seena : les émotions qui venaient la transcender par surprise lui provoquaient toujours la même réaction, c’est à dire une montée d’eau salée aux coins même de ses prunelles. Que cela soit joie, tristesse ou mélancolie, ces perles sentimentales ne manquaient jamais un rendez-vous pour se montrer.
Elle ferma alors très très fort les yeux, afin de faire rouler sur ses joues le plus rapidement possible ces larmes intempestives. Tournant la tête dans la direction du murs, elle ne montra pas à celui qu’elle aimait tant ce trop plein d’adoration qu’elle éprouvait, et elle se laissa saisir par la taille et attirée tout contre lui. Ici, elle retrouva le tambourinement de son cœur, et elle se senti mieux, calmée, comme à l’accoutumé. Cela ne manquait jamais de se passer ainsi ! Elle senti aussi la douceur d’un baiser qui se posa pile sur le chemin d’une larme, et les bras de Gabriel se mirent à bercer la grande enfant, quelques minutes encore …
Mais alors qu’il commençait à changer de posture, et que Marianne se dit qu’il allait se recoucher, il s’asseya simplement contre le mur, l’attrapant pour qu’elle puisse se caler entre ses jambes, recroquevillée. Il la tenait toujours dans ses bras, se balançant de gauche à droite avec une lenteur toute calculée. Sa voix se modulait, et formait quelques paroles douces, comme une berceuse, quelque chose qui se chantonnerait sur un air de guitare sèche, doucement …
Ses lèvres vinrent à un moment trouver l’oreille de sa collocatrice, et il y murmura :

Gabriel - Dors soeurette.

Puis il se repositionna le dos adossé contre le mur, reprenant sa chanson.
Pour la jolie comédienne, la réaction fut semblable à la précédente … Frissons parcourant son corps tout entier, et un sourire immaculée accrochée à ses lèvres … Sur ses joues, quelques gouttes pleuvaient…
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MessageSujet: Re: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeLun 8 Fév - 21:08

Alors qu'il chantonnait à son oreille, il ferma les yeux et déposa un baisé dans ses boucles rousses. Il ne savait trop comment elle faisait pour être toujours là pour lui, même quand elle ne faisait rien de spécial. La jolie Marianne était juste elle, pleine de vie et si sensible, assaillie par ses sentiments avec une violence peu commune. Il aimait la voir fragile face à ses bonheurs mais avait envie de hurler de rage lorsqu'elle souffrait. C'était comme si elle était sa jumelle, comme s'ils partageaient chaque émotions. Étrangement, cette relation ne lui semblait pas malsaine ou déplacée. Pourtant, il aurait pu avoir plusieurs doutes quant à leur attitude l'un vis à vis de l'autre. Comment le monde extérieur voyait-il le couple fraternel qu'ils formaient ? Pour qui les prenait-on ? Comment les gens définissaient la relation entre Stephenson et Seena ? Il aurait hausser les épaules s'il n'avait craint de la sortir de la torpeur qui devait commencer à envahir la demoiselle.

Sentant les tremblements légers entre ses bras et une larmes s'écraser sur son torse nu, il eut un petit sourire. L'intensité d'un instant de pur bonheur sans doute. A moins que ses démons ne la blesse à nouveau... Non, elle souriait. Il resserra un peu son étreinte et garda les yeux ouverts un instant. Son regard doré se promena dans la chambre alors que sa voix grave faiblissait quelque peu. Il finit par se taire, laissant place aux murmures de cette fin de nuit. Un bruit sourd provenait du lointain, sans doute les vagues du pacifique qui s'écrasait sur la digue au loin. La marée haute devait être dans sa phase descendante maintenant. Il regarda l'ombre de sa main sur le débardeur clair de sa petite sœur de cœur et la retira pour la glisser derrière sa nuque, entre sa peau et le mur tiède. Un chien hurla et une porte claqua. La fragile tranquillité du noir allait bientôt toucher à sa fin, bientôt, il devrait se lever et rejoindre son costume. Il reprendrait son masque d'homme insensible et intouchable, il suivrait les cours et draguerait dans un bar. En rentrant, il retrouverait la seule personne avec qui il ne devait pas se cacher. Pourquoi devait-il quitter cette chambre à l'aube ? Tout était plus simple entre ses quatre parois claires...

Il ferma les yeux et caressa le bras nu de la jeune fille avec les doigts de son autre main. Elle semblait endormie. Tout était si calme ici... Il murmura dans un souffle :
    - Mon petit rayon de soleil... Je finirais par te faire du mal... Désolé.

Sa gorge se serra. Il savait qu'un jour viendrait où son rôle arrogant prendrait le dessus. A ce moment-là, le Gab au grand cœur qui avait exister serrait mort et enterrer et avec lui l'amour inconditionnel pour cette petite fleur irlandaise... Probablement.


[Désolée ><
C'est nuuuul xD]
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Marianne Seena
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MessageSujet: Re: Cauchemar et Tristesse Demesuré   Cauchemar et Tristesse Demesuré Icon_minitimeJeu 11 Fév - 20:23

Le calme et la tranquilité qui l'envahissaient ralentissaient la mélodie de son coeur, et sa respiration se faisait plus lente. Le temps passait, les secondes et les minutes s'égrainaient comme autant de grain de sable dégringolant du sablier de Chronos. Les ombres bougeaient dans la chambre, mais Marianne s'endormait petit à petit, emprunte d'une paix indéfinissable. La chaleur de Gabriel était telle une drogue, et après avoir bataillé quelques instants pour rester éveillée, la fatigue reprit le dessus. Agréablement calée tout contre son frère, elle se mit à rêver...

Une grande, graande forêt ... Une main puissante et douce qui enserrait sa taille, et leurs pas allant légers... Nullement besoin de regarder qui lui tenait compagnie, il n'y en avait qu'un seul avec qui elle pouvait se sentir si bien ... Sans même regarder son visage, elle percevait le plissement de ses lèvres, formant un sourire sans equivoque, qu'il ne lui donnait qu'à elle. Elle sourit également, se sentant merveilleusement heureuse ...
Au sol, quelques fleurs sauvages faisaient la moue, et ils foulaient l'herbe menue d'un air rêveur... Cela devait être un mielleux matin d'été, la rosée sur les brindilles venait d'être aposée par de minuscules petites fées. Fraicheur sous les talons ; chatouillis dees orteils...
Puis, s'arrêter en se tenant la main, au milieu d'un vaste champs éclairé de tendre rayons. Et fermer les yeux, et respirer l'atmosphère impalpable. Dans l'esprit de la belle irlandaise, sa voix interieure retentissait : " Guider l'air en moi, jusque dans chaque recoin de mon corps ..." Mouvement de sa poitrine se livrant au vent, ses poumons s'ouvrant pour gouter le parfum ambiant... " Devenir l'air moi même..." ... Un courant d'air vint faire volleter sa royale chevelure de feu, ses boucles caressant et sa nuque, et l'épaule de son compagnon..."Ne plus faire qu'un avec lui, unir sa douceur et la mienne ... " Rouvrir les yeux, le fixer du regard. Sourire. ... L'embrasser ?


Alors que ses lèvres s'approchaient dangereusement de celles de Gabriel, le rêve s'évapora au contact de la caresse réelle dede l'homme. Ses doigts traçaient quelques frissonnants sillons le long de son bras blanc, non couvert d'un quelconque tissus. Marianne ne broncha aucunement, mais elle appréciait cette douce caresse, surement inconsciente de la part de son collocataire... Elle resta bien installée contre son torse, tout en prenant conscience que l'heure de se lever n'allait pas tarder ... Alors, il faudrait se préparer, enfiler des vêtements qui dénaturaient leur porteur, et aller en cours, faire face à des professeurs parfois trop pédants pour être appréciable, ou trop égocentriques pour être compréhensibles... il faudrait aussi faire une ronde de "bonjour ça va-oui ça va" comme chaque matin, chaque midit, chaque minuit ...
La petite irlandaise fronça les sourcils. Non, elle n'en avait pas envie, pas aujourd'hui ! C'était comme ...

Un mouvement de la part de Gabriel lui fit perdre le fil de ses pensées. Attentive, elle l'entendit murmurer dans un souffle :

Gabriel-Mon petit rayon de soleil... Je finirais par te faire du mal... Désolé.

... Tout d'abord, elle ne réagit pas. Ou plutot ... Elle ne le pouvait pas. Ses propos l'avait comme glacée.
Le principe d'une douche écossaise est très simple : près s'être lavé sous une eau bien chaude, il faut, d'un coup d'un seul, mettre en marche l'eau froide. Tout d'un coup, oui. Ce qu'elle venait d'entendre avait à peu près fonctionné dee la même manière ... Le surnom usité pour la définir l'avait remplie de contentement et de joie, et ... La suite l'avait ... de marbre, froid, glacé, congelé... transformé.

Elle ne pouvait pas resté ainsi, le laissant das ses craintes ! Elle voulait dire quelque chose ... mais la peur qu'il puisse avoir raison la tétanisait. * Non, il ne me fera pas de mal ! Il ne peut pas, il en est incapable ! * se disait la jolie danseuse. .Et déjà, elle s'en mordait les lèvres, car elle était consciente qu'il pouvait très bien le faire ...
Alors, ce fut à son tour ded le prendre dans ses bras.
D'un geste simple, et fluide, elle se dégagea de son étreinte et se retourna face à lui. Un regard perçant plongé dans ses yeux, elle finit par se redressé*er légèrement sur ses genoux pour enserrer son compagnon tout contre elle, une main dans son dos et l'autre perdu dans l'enchevètrement de ses cheveux courts.
Elle embrassa fièvreusement son front, à mainte reprise...
Quelques minutes s'écoulèrent avant qu'elle ne su quoi dire pour accompagner cec geste si affectueux, et soudainement, elle se souvint : la fois où il l'avait attrapé par les hanches, et l'avait levé à bout de bras ...

Marianne - Ce jour là, tu m'as apprit que voler était extraordinaire !! Voler, et atteindre les sommets ... Extraordinaire...

Il n'y avait aucun rapport. en tout cas, aucun pour Gabriel, apparement. Mais la jeune fille, ou plutot la jeune femme, avait trouvé que cette pensée était terriblement importante. Elle ressera son étreinte, comme pour garder l'apprenti metteur en scène uniquement pour elle. A elle...
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