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 || Marianne Seena || {en cours}

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Marianne Seena
2ème année
Marianne Seena


Nombre de messages : 426
Age : 31
Pseudo : Mary
Phrase perso' : Prend chaque sourire comme un rayon de Soleil.
Humeur : Peur de Grandir.
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MessageSujet: || Marianne Seena || {en cours}   || Marianne Seena || {en cours} Icon_minitimeSam 11 Avr - 1:07

DOSSIER DE Marianne Seena




  • Carte D'identité


Nom De Famille : Seena
Prénoms : Marianne
Age : [ de 17 ans] 18ans à peine.
Date Et Ville De Naissance : 21 mars 1991 à Adare, Irlande.
Nationalité : Irlandaise

Statut: Bourse de l'Etat





  • Psychologie


Caractère :
Marianne a grandit quasiment seule dans les verts pâturages irlandais, et cela l'a rendu proche de la Nature. On la verra ainsi choisir plus facilement une promenade au grand air plutôt qu'une virée entre amis en ville, à faire les boutiques, ou même aller au cinéma... Non qu'elle n'aime pas ! Mais elle préfère être à l'extérieur.
Sa jeunesse seule l'a, d'autre part, rendue timide et introvertie. Pauvre petite Marianne qui a peur de s'approcher des autres ! Mais elle sait d'où provient les maux de la Terre qu'elle aime tellement, et est donc effrayée par la proximité des hommes destructeurs.
Malgré tout, elle a un cœur doux, et généreux ! Lorsqu'elle parvient à être amie avec des humains - car on ne compte pas ses animaux de compagnie, êtres si chère à ses yeux - elle pourrait tout faire pour eux. Tout leur offrir ! Constamment à l'écoute de ses proches, elle cherche à trouver les mots justes dans toutes les situations, même si elle en éprouve une grande difficulté. Son plus grand cadeau est son sourire, qu'elle donne à chaque instant. Ce sourire ensoleillé qui sèche toutes les peines, qui rend heureux et optimiste... Comme un arc-en-ciel après une averse. Marianne est le genre de fille qui, même au comble du désespoir, continue à te regarder et à te sourire. le genre de fille qui espère illuminer ta journée même si elle ne peut faire briller la sienne. Pour cela, elle puise dans son enfance afin de retrouver ses jeux d'enfant, y trouve toute la créativité qu'il lui faut, et imagine des histoires, des scenarii pour changer les idées de ceux qu'elle aime, pour leur donner le Bonheur qu'ils méritent.
Elle est donc une charmante jeune fille fidèle à ses idéaux, à ses amis et surtout, à sa famille. Elle abhorre les défauts humain, sans pour autant ne pas s'en trouver. Elle est juste est franche, et dit ce qu'elle pense lorsqu'elle se sent à l'aise avec les gens qui l'entourent. Malheureusement, elle manque cruellement de confiance en elle, et est phobique pour beaucoup de chose...


Qualité :

Marianne est une jeune fille pleine de douceur et d'attention pour ce qui l'entour. Elle n'est pas superficielle pour un sous, et on peut lui faire confiance : le mensonge n'a pas élu domicile chez elle, ni dans son cœur, ni dans sa tête. Elle est aussi naïve, comme l'enfant qu'elle est restée ... Elle croit et a confiance en tout... Sauf en l'Homme. Mais elle sait rester constamment positive, trouve toujours la solution pour voir la situation sous un meilleur angle ... Marianne sourit. c'est le moins que l'on puisse dire ! Si la jeune fille en face de vous ne sourit pas, c'est que vous vous êtes tromper de personne. Elle est d'ailleurs celle qui parvient le mieux à faire passer un chagrin : avec sa joie de vivre, ses merveilleuses histoires et sa voix douce, elle arrête toutes les larmes de ses amis. ... Encore faut il être son ami !




Défauts :
Son plus grand défaut pourrait être sa trop grande naïveté. Les gens abhorrant un grand sourire et qui parviennent à franchir les barrières de son excessive timidité pourraient parvenir à lui faire faire n'importe quoi ! C'est pourquoi elle se méfie juste un peu ... Marianne vit dans un autre monde ... Ce n'est pas bon de trop rêver, on risque trop facilement de louper quelque chose d'important dans la vie de tous les jours... Résultat, sa mémoire est mauvaise ... on lui reproche trop souvent d'oublier telle ou telle date importante ! Mais comment voulez vous qu'elle se souvienne, vu que dans son esprit, le temps n'existe pas ... Elle déteste tellement ce temps, qui courre à une vitesse folle, et qui fait avancer si vite les aiguilles sur l'horloge, qu'elle a finit par bannir l'heure de sa réalité ! ... C'est bien gênant, quand elle doit être présente au début de réunions, ou autre regroupements...

Signe particulier :
Marianne a une tache de naissance, ressemblant un peu à une demie lune, près de sa clavicule gauche ... Aussi, un grain de beauté s'élève de sa peau en un petit bouton dans son cou. Elle le cache en général en laissant ses cheveux détachés. Elle rêve d'un tatouage en forme de papillon sur l'épaule, mais a trop peur de souffrir. Résultat, elle se le dessine parfois elle-même...


Dernière édition par Marianne Seena le Sam 2 Mai - 1:31, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: || Marianne Seena || {en cours}   || Marianne Seena || {en cours} Icon_minitimeJeu 16 Avr - 0:33


  • Your Story




Fraicheur d'été. Herbe tendre sous les pieds. Dans le désert vert des plaines irlandaises, une fleur en bas âge courre en tous sens, éclatante de beauté et de pureté. Elle rit au vent, partageant son trop plein de joie avec la Nature environnante. Elle rit, de sa petite voix flûtée, fait des cabrioles et des roulades ; parfois s'arrête, se couche dans l'herbe et, les bras en croix, contemple les nuages.
Elle est heureuse. Son Bonheur est si grand qu'elle pourrait rester ainsi toute sa vie.

Voice- Marianne ! Où es tu ?!

La petite fleur relève brusquement la tête, sourit. son regard pétille : la voix de sa mère l'enchante toujours, comme une promesse de chaleur, de câlins et d'embrassades. Les bras de la tendre Oralie sont constamment ouverts à sa fille unique, l'accueillant avec tout l'amour qu'elle lui porte.
La petite se lève, et galope jusqu'à sa maman. Elle tombe en chemin, s'égratigne, mais se relève en éclatant de rire, et continu sa course. Enfin, elle arrive à son but, et agrippe aux genoux de la femme.

Marianne - Mamaaaaaaaaan !

Oralie s'agenouille et la sert contre son cœur un moment. Ses cheveux sentent bon la cannelle et le miel. La jolie fleur des champs aime cette fragrance, mélange chaleureux de douceurs qu'elle adore. Tendrement, la mère écarte la fille, les mains sur ses frêles épaules, et la regarde de haut en bas. La robe blanche autre fois immaculée de la petite est à présent parsemée de ci de là de taches d'herbes. ce genre de taches vertes impossibles à enlever, et qui condamne forcement tout vêtement qui devrait en être recouvert.

Oralie- Que vois je ! Encore des taches !

Marianne fait la moue, comme désolée. Elle baisse la tête, regarde ses pieds, danse de l'un sur l'autre et les mains dans le dos, se mord la lèvre inférieure. 'est une joueuse. Elle sait pertinemment que sa mère n'est pas en colère : sa voix n'était pas assez dure pour cela. Elle se permet un léger sourire, encore la tête penchée. Oralie s'en rend compte.

Oralie- Petite coquine, va !

Elle se met à la chatouiller partout.

Marianne- AAAH ! Non, mamaaaaan ! Arrête, s'il te plait !!!!

elle s'écroule au sol, riant comme jamais. Ces yeux étincellent comme deux étoiles.
Sa mère finit par s'arrêter, laissant respirant sa fille correctement. L'adulte s'assoit dans l'herbe, entremêle ses doigts dans les brins verts. Marianne l'observe, fait la même chose. Elle la regarde intensément, tandis que la femme a les paupières closes, une expression de tranquillité absolue affichée sur son visage. Elle est totalement sereine.
La petite fleur aime sa maman. Elle l'aime plus que tout : elle est la lumière qui la fait pousser, elle est l'eau qui l'abreuve, et la terre qui la nourrit. La petite a beau n'avoir que cinq printemps, elle sait déjà que cette femme n'est pas comme les autres, que les autres adultes. Eux sont froids, dures et parfois même méchants être eux. Elle le sait ; elle le sent. Au contraire, l'adulte à ses côtés a su garder ses yeux d'enfant. Elle est comme elle, elles sont pareilles.
Marianne sourit, et se jette d'un bond sur elle, la tirant de ses rêveries.

Marianne-Mamaan ! Faut rentrer !

Oralie hoche la tête, heureuse. elle l'attrape sous les bras et la soulève au dessus de sa tête. La petite pousse un cris d'admiration et de contentement lorsqu'elle voit de si haut l'onde verdoyante.

Oralie- Oui, il faut rentrer. Tu vas avoir danse, il ne faut absolument pas que tu soit en retard ...

Elle la repose à terre, et prend sa main avant de partir.
Elles rentrent donc, côte à côte, se racontant quelques joyeuses histoires le temps du trajet. La petite finit par demander à sa mère de lui raconter comme souvent, l'amour qui les unit, elle et papa. La femme ferme les yeux, et se replonge dans ses souvenirs pour les livrer à sa fille...
Oralie, qui est restée toute sa vie petite dans son esprit, n'a jamais été réellement prête à être mère. Sa grossesse fut une torture : voir son ventre gonfler tandis qu'en elle, une vie se formait la rendait folle. la peur la prenait. elle avait par plusieurs fois voulu se jeter dans les escaliers. Mais son époux, Mathias, plus pausé et mature, plus adulte, réussi à la rassurer grâce à sa douceur infini. Le bébé qu'elle allait mettre au monde serait le fruit de leur amour, un être parfait. Les responsabilités, les difficultés qui lui faisaient tellement peur, ils allaient les surmonter à deux. " Ensemble, on est plus fort " disait-il.
C'est ainsi que Marianne est arrivée, le premier jour d'automne de l'année 1991. Cette saison était elle la raison de la couleur de sa chevelure ? Déjà à sa naissance, un duvet roux recouvrait sa petite tête.

Marianne- Mais alors maman, tu ne me voulais pas ?

Sa petite voix de fillette de cinq ans détonne avec la profondeur de sa question. sa mère la regarde, comme à chaque fois, un peu gênée. Sa petite fleur des champs a beau être très jeune, elle est déjà très intelligente, et a une perception du monde bien évoluée. Alors, quand de telles questions sortent de sa bouche, la femme réfléchi un long moment. elle veut donner une réponse qui corresponde vraiment à ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent.
Lorsqu'elle trouve enfin les mots justes, elle finit par lui répondre.

Oralie- Il y a deux choses de sures ma chérie ... : Papa t'a toujours souhaité, et moi toutes mes peurs se sont envolées quand j'ai pu te serrer contre moi pour la première fois. Oui je refusais de devenir maman, tu sais .. S'occuper de quelqu'un, c'est dur, et j'avais peur de ne pas être à la hauteur ...

La main de Marianne serre un peu plus fort celle d'Oralie.

Marianne- En tout cas maman, tu es ma maman préférée !

Les deux se mettent à rire. Les remarques candides de la petite fleur remettent d'aplomb à chaque fois !



Arrivées dans la maison, elles se pressent. Il faut déshabiller Marianne et lui enfiler collants, justaucorps et jupette, faire son sac de danse... Vite vite vite ! ... Elles sortent.

Oralie- Oh, mince ! Attend moi ici ma puce, j'ai oublié les clefs.

Tandis que sa mère retourne dans l'habitation, la petite observe méticuleusement le mur. Courant entre les pierres apparentes, un lézard cherche le meilleur angle pour se réchauffer au soleil. Il court, passe sous les feuilles du lierre qui recouvre une partie de la façade. Oh, du vert ... Voilà Marianne plus absorbée par le végétal que par le petit lézard marron/gris ... Elle aime la verdure : c'est la Nature. La Nature en elle-même. Plus surprenante que tous les mouvements inutiles des êtres humains. Voyez ! Le pissenlit a deux états : cette fleur aux pétales jaunes se transforme par la suite en cette boule nuageuse que les enfants aiment tant souffler. Mais comment se déroule la métamorphose ?! Cette question intéresse plus la jeune fille que le comment du pourquoi les gens demandent toujours si ça va sans se soucier de la réponse.
Petite fleur, zéro en intérêt ethnologique.
La mère revient enfin, mais sa présence ne fait pas réagir sa fille, en pleine observation du mur et profondément plongée dans sa réflexion de petite fille.

Oralie- Et bien Marianne ! Allons y, ou tu vas être en retard !

Elle l'attrape par la main, ce qui la réveille enfin, et la conduit jusqu'à la voiture où elle l'attache sur le réhausseur - objet de torture lorsqu'il est en plastique dur, terriblement inconfortable !
La route ne dure pas longtemps : à peine une grosse dizaine de minutes. Mais c'est que la famille Seena habite une maison totalement en dehors du village. Pour la tranquillité, c'est bien pratique ! Nul voisin aux alentours. Par contre, le bourg est trop loin pour aller à pied ou en vélo ...
Durant ces quelques minutes, la petite se trémousse sur son siège. Elle n'aime pas son rehausseur. Pour se changer les idées, elle fixe son attention sur le paysage derrière la vitre : les arbres se succèdent, tout comme les espaces verts, puis les maisons en atteignant le village. Les habitations y sont charmantes et coquettes, lumineuses. Apaisantes, presque, pourrait on dire ... Marianne est plus tranquille ...
Le véhicule ralenti : la salle des fêtes où a lieu les cours d'art - chant, musique, danse et théâtre - organisés par une association municipale est en vue. Oralie se gare attentivement, et eteind le moteur. Elle se tourne vers sa fille.


Oralie- Prête pour ton premier cours, ma chérie ?

Sa voix est chaude et encourageante. Pourtant y perce tout de même une pointe d'incertitude et de crainte. Elle sait à quel point sa fille est timide et a du mal à se mêler aux autres ... Va t elle y arriver cette fois ci ? Ou la retrouvera t-elle en larme ?
Marianne ne répond pas, mais hoche la tête, un petit sourire crispé aux lèvres. Elle aussi a peur de ce qui va se passer. Elle a peur de se retrouver au milieu d'enfants qu'elle ne connait pas et commandé par une adulte étrangère. Mais elle veut faire de la danse ! Elle s'y interresse de près, a regarder nombre documentaires sur les ballets, ainsi que des représentations, des gallas ... Elle souhaite danser. Elle le souhaite très fort depuis que sa mère l'a amenée avec elle pour se renseigner sur les tarifs et les activités possibles dans cette association. Ce jour là, des danseuses de 15 à 17ans participaient à leur cours de classique. Cela a été une révélation pour la petite fleur : les humains peuvent entrer dans un état second, s'est elle mis à penser. Quand elles dansent, ces filles ne sont plus elles, elles sont danseuses, au milieu des autres danseuses ! Marianne les a longuement regardées ; elles bougeaient toutes ensemble, et partageaient la même expression. Elles ont toutes un masque impersonnel collé au visage lorsqu'elles sont sur scène. malgré tout, leurs yeux brillaient d'une intense étincelle, ce jour là.
Marianne souhaite elle aussi entrer dans cette transe commune, être quelqu'un d'autre. Son cerveau lui souffle tout cela ; elle veut danser pour changer de peau. A cinq ans, sa réflexion, même inconsciente, est vraiment poussée.



Elle descendent de voiture, et pénètrent dans le bâtiment. La première salle est grande et spacieuse. des tables et des chaises y sont installées, ainsi qu'une buvette dans un coin. Des gens discutent, assis ou bien debout. Les paroles cessent un instant à leur arrivée, les têtes se redressent, puis se désintéressent d'elles et recommencent à parler. Ils semblent attendre l'arrivée de quelqu'un en particulier. C'est le cas : une femme grande et svelte fait son apparition. Elle se tient droite, le sourire franc, les yeux perçants...Le professeur de danse vient d'arriver.

Oralie se dirige vers elle, lui présente Marianne, et lui explique que c'est sa première leçon. Pas de panique ! Ce n'est pas la seule, lui explique la dénommée Roxanne. Après quelques mots échangés entre adulte, Roxanne indique à la petite qu'elle doit se rendre dans la pièce atenante, et faire la connaissance des autres petites.Une fois cela clairement dit, elle lui fait signe de filer.
Marianne hoche à nouveau la tête, vigoureusement. Elle a perdu la parole, pourrait on croire ! Elle s'avance timidement et traverse le foyer pour passer dans la salle de spectacle. Là, elle se retrouve en bas des marches, celles qui montent très haut pour atteindre les fauteuils rouge et moelleux les plus éloignés. La pièce est immence, et l'impressionne comme la dernière fois. Pourtant aujourd'hui les danseuses ne sont plus sur scène. A la place, une vingtaine de gamines piallant et courant entre les allées. L'une vient soudainement accoster Marianne. Elle parle fort, fait de grands gestes. La nouvelle prend peur, recule contre le murs en gémissant. Interloquée, la petite danseuse se fige, et la scrute du regard.Et s'en va, retournant brailler avec les autres.
La petite Seena souffle un grand coup, soulagée. Elle n'a jamais apprécié la compagnie de personnes trop expensives. Ce n'est pas qu'elle ne supporte pas leur trop plein de vie, de joie ! Au contraire elle les envie même un peu ... Mais leurs gesticulations l'effraient. Alors, elle se contente de les observer, de loin, à défaut de ne pouvoir s'en faire des amis ...
Un claquement de pas se fait entendre depuis la pièce d'à côté : c'est le professeur qui arrive, valsant sur ses hauts talons. Elle leur fait un signe de tête en guise de salut, et se présente au quelques nouvelles têtes blondes - et rousse.

Madame- Bonjour jeune fille ! Je suis heureuse de vous acceuillir dans l'atielier danse de ce village, j'espère que vous y trouverez un plaisir inégalé ! Mon nom est Pellegrini, Roxanne Pellegrini ; mais appellez moi Madame ...

La femme continu de parler, mais Marianne ne l'entend plus. D'un mouvement de tête rapide pour déguager sa chevelure cuivrée en arrière, un rayon de soleil est venu frappé son visage, et elle s'est mise à Voir. Simple rêve de petite fille, fantasmagorie d'une enfant trop imaginative. Mais devant ses yeux éblouis, une danseuse de ballet dans son tutu étoilé fait un pas de deux, souriante, et belle sur ses pointes juché. La vision ne dure qu'un instant, mais assez pour la marquer à vie.
La réalité reprend le dessus. Marianne, troublée, fait glisser ses doigts entre ses boucles. Le professeur râle.

Madame- Et toi, cela serait bien que tu viennes coiffée, au prochain cours ! Qu'est ce qu'une danseuse sans son chignon ? Rien, elle n'est rien !

La petite fleur des champs rougit, et fait le dos rond... Cette femme est trop sévère, et lui fait peur. Mais qu'importe. Elle doit s'accrocher, si elle souhaite un jour danser !
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Marianne Seena
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MessageSujet: Re: || Marianne Seena || {en cours}   || Marianne Seena || {en cours} Icon_minitimeSam 2 Mai - 0:27

*******************

Madame- Un deux trois, un deux trois, un deux trois ... Plus vite ! Lise, attention à tes pointes de pieds, Emma tiens toi droite ! Un deux trois ... Rosie, le port de bras ! ... Marianne ! ... C'est bien.

La musique s'arrête, le regard du professeur croise celui de la jeune fille. La petite Seena est rayonnante.
Cinq années se sont succédées depuis sa première leçon, et malgrè son retard par rapport aux élèves ayant commancées à trois ans et non cinq, Marianne est devenue la danseuse la plus talentueuse du groupe. Ses aptitudes naturelles comme la patience, la rigueur, la souplesse et le sourire ont impressionnés Madame Pellegrini le longs de ses quelques années. Et même si Roxane est plus stricte avec elle qu'avec les autres, même si elle lui en demande beaucoup plus ... On peut percevoir une lueur d'attendrissement dans sa voix lorsqu'elle la félicite. Cela, les autres élèves le sentent très bien ... Résultat, aucune d'entre elles ne souhaite être amie avec Marianne, et comme auparavant, elle se retrouve encore seule ...
Mais elle sourit toujours.

Madame- C'est tout pour aujourd'hui, vous pouvez rentrer chez vous. ... Ah ! Au cours suivant, nous acceuillerons une nouvelle danseuse.
Rosie-!! Elle vient d'où ?
Lise-Elle fait déjà de la danse ?!
Emma-Comment elle s'appelle ?!!

Marianne se rembrunit. Juste une fille pour piailler avec les autres ... Le professeur se met à rire.

Madame- Et bien ! Vous mettez plus d'ardeur à vous interresser à elle qu'à mes cours ! Elle s'appelle LIlianne De Lacours, et est d'origine française ... Ne vous inquiétez pas de son niveau de danse il me semble que vous devez avoir le même niveau, puisqu'elle a commencé à peu près en même temps que vous, c'est tout ce que je sais ... Allez, ouste ! Le cours est terminé ! Dépêchez vous !


Elle frappe des mains et s'éclipse pour rejoindre les parents dans le foyer. Les filles rient, et vont se changer dans les vestières. Marianne les regarde s'éloigner en plaisantant, et, enfin seule, echaine un pas de valse et quelques entre-chats, sous la lumière des projecteurs.
Elle ne veut pas de cette Lilianne, dot le nom de famille ne présage rien de bon ... Elle craind de voir arriver une fillette de dix ans, pourrie gâtée, et peste comme tout.

Sur une pirouette et une révérance, elle baisse la tête.
Elle peut bien venir. Cela ne l'arrêtera pas de danser.
Elle va se changer, et retrouver sa mère ...


***************

Oralie- Je te dépose, et je file faire des courses, d'accord ? Je serais sans doute un peu en retard pour te récupérer, donc attend à l'interrieur.

Marianne fait oui de la tête, en regardant par la vitre. Il pleut dru, on a du mal à apercevoir loin. Il va falloir qu'elle court pour entrer dans le bâtiment. Elle regarde sa montre : elle est en retard ...
La voiture se garre, le moteur toujours en marche, la jeune fille embrasse sa mère, et sort. le véhicule démarre en trombe, éclaboussant son jeans.

Marianne- Mamaaan ! ...

Elle se met à courir, monte les marches quatre à quatre en manquant de glisser, et ouvre la porte précipitamment. Comme elle s'y attendait, il n'y a plus personne dans le foyer. Le cours a donc déjà commencé. Elle se dépêche de retrouver le groupe dans la salle de spectacle. Tandis qu'elle pause ses affaires sur un fauteil rouge, et qu'elle retir son pantalon, et enfile ses chaussons de danse, Madame Pellegrinni lui jette un regard glacé. elle ne supporte pas le retard, la rouquine le sait, et s'attendait à un pareil acceuil. pourtant, ce reproche dans ses yeux lui ait l'effet d'une douche froide, pire que la pluie ...
Elle retire sa veste et son haut, afin de mettre son cache-coeur par dessus son justeaucorps. En même temps, elle observe la scène. Les filles s'échauffent déjà sous les "un, deux, trois" du professeur, et parmis elle, Lilianne. Elle la remarque tout de suite, personne d'autre n'a des cheveux aussi noir. Elle est en train de sourire, et ses yeux, eux aussi de jais, se plissent. Marianne la regarde plus attentivement. Elle doit danser vraiment très bien. Ou tout du moins, aussi bien qu'elle. Ses gestes sont précis, et élégant. Mais elle déguage surtout une certaine puissance naturelle. La petite fleur monte sur scène à la fin de la musique, et commence son échauffement en vitesse.


Le cours est bien avancé, et elles passent désormais à une chorégraphie qui avait posé problème aux leçons précédentes.

Madame- Marianne, tu n'as pas de soucis avec celle-ci, je te charge de l'appredre à Lilianne, au fond.

La jeune fille est surprise, mais s'exécute. Elle fait signe à la nouvelle de venir avec elle, ce qu'elle fait. Puis, elle lui montre l'entrée : déguagé, port de bras, glissade, déguagé, port de bras, pas de bourré, départ en déboulé ...

Lilianne- Tu danses bien !

Elle s'était exclamée ; et son regard est emprunt d'admiration. L'autre ne comprend pas. se moque t elle d'elle ? Elle ne relève pas, et continue sa démonstration.

Lilianne- Ca fait combien de temps que tu en fais, dis ?
Marianne- Cinq ans.
Lilianne- C'est tout ?! On dirait beaucoup plus !

La jeune fille la regarde, vraiment étonnée. L'irlandaise trouve cela un peu agaçant.

Marianne- Je ne danse pas mieux que toi, tu sais.
Lilianne- Tu plaisante ! Niveau technique, peut être a t-on le même niveau, et encore ! ... Mais toi, tu ... Quand tu te mets à danser, tu prends ton envol ! J'adore. Je suis contente de te connaitre. Soyons amies !


Marianne s'arrête et reste sous le choc. Cette fille est folle ! elle lui fait les gros yeux. La nouvelle éclate de rire.

Marianne- Tu te moques de moi dis moi ?! Parce que si c'est ça, c'est pas drôle ! Ce sont les autres qui t'ont dit qu'il fallat me prendre pour une idiote ou quoi?!

Lilianne se fige à son tours et le silence se fait. L'adulte leur demande si c'est bon ; elles répondent non en choeur et s'y remettent sans rien dire. Puis, quelques minutes ensuite, la conversation reprend.

Lilianne- J'ai beau arrivée de France, et être issue d'une famille très aisée, je ne suis pas sotte pour autant ! Je ne crois pas ce qu'on me dit des gens que je ne connais pas encore, et j'ai très bien comprit qu'elles étaient méchantes quand elles m'ont parlé de toi ! Je ne les aime pas.
Marianne- Ah. Euh ... pardon ... Je ...
Lilianne- Je suis directe, je t'ai peut être fait peur ... C'est ça ?
Marianne- C'est un peu ça ...

La jeune fille rougit, et cela déclenche un grand sourire chez mademoiselle De Lacours.

Marianne- Lilianne ! C'est pas marrant !
Lilianne- Appelle moi Lilly, je préfère ! J'espère qu'on se verra souvent en dehors de la danse !
Marianne- oh ... J'espère aussi.

La jeune fille sourit plus encore, et la petite fleur, maintenant rouge pivoine, est toute heureuse ...




Le week end suivant, le téléphone sonne trois fois chez les Seena. Le père décroche, et appelle sa fille. L'amie dont elle a tant parlé à la maison l'invite à dormir chez elle. L'empressement se fait sentir, et elle panique pour savoir ce qu'elle doit emporter. Elle court partout, et ne trouve rien.

Oralie- Du calme, du calme ma chérie !
Marianne- Mais c'est grave, c'est très grave maman ! Je n'ai jamais dormi chez quelqu'un !! Je ne sais pas quoi faire !
Matthias- Ecoute ma fille... Tu veux leur faire plaisir ? Vas leur cueillir un beau bouquet de fleurs dehors, pendant que maman va faire ton sac !

La petite fille file à l'exterieur sous les regards tendres de ses parents qui s'enlacent, avant de partir à la recherche du necessaire pour faire le sac de leur petite fée.




Lilianne- Oh, merci ! Qu'est ce qu'il est joli ! Merci beaucoup je vais le mettre dans ma chambre !

Marianne la regarde s'éloigner et emprunter le grand escalier au fond du hall, tandis qu'elle reste avec ses parents qui l'ont accompagnée afin de rencontrer les De Lacours. Ces derniers sont bien habillés, bien coiffés, elle est maquillée et il est bien rasé. Ils ressemblent à une devanture de magasin, la parfaite représentation du couple modèle. Mais pourtant, même s'ils sont si différents des parents de Marianne, les quatres adultes s'entendent déjà très bien. La petite les écoute, tout en observant ce qui l'entoure. Un détail la frappe : l'abondance de photo de Lilly sur les meubles, et les murs. Elle y est souriante, à cheval, sur scène ... Il n'y a que des photo d'elle, dans ce décors design totalement contrastant avec la demeure des Seena, dont le bazard organisé et l'ambiance chaleureuse sont les maîtres mots.

Lilianne- Eh ! Tu ne viens pas ?

Mademoiselle De Lacours a fait demi tour et l'attend en haut des marches. marianne ne sait que faire ; elle souhaiterai se précipiter, mais en même temps cette nouveauté l'effrait. Et puis elle n'a pas dit au revoir à ses parents et veut rester un peu avec eux, car comme elle s'en doute, ils ne vont pas rester longtemps ici. Ils reviendront la chercher demain pourtant, comme quand elle reste dormir chez Mamie, où encore quand elle plante la tente dans la prairie certain soir ! Une voix vient souffler à son oreille :

Oralie- Allez, vas y ma grande !

Elle lui sourit, l'embrasse ainsi que son père, et part rejoindre Lilianne.




A l'école, Marianne cherche sa chère brune dans la cour. Lilianne a effectivement intégrée son établissement, mais sa demande d'être placée dans la même classe que son amie n'a pas été acceptée.
elle la repère enfin, au loin, avec d'autres élèves. Elle se rapproche donc du petit groupe, mais ne dit rien. Ce n'est pas parce qu'elle est devenue très proche de Lilianne ces derniers mois qu'elle een est devenue plus sociable avec les autres ! enfin, la jeune fille s'adresse à elle, toute joyeuse.

Lilianne- Marianne ! Je ne t'ai pas vu ce matin, j'étais triste !

L'irlandaise lui fait un pauvre sourire. Elle est arrivée plus tard que d'habitude car un professeur était absent, elle aurait dû la prévenir, afin qu'elle ne l'attende pas ...

Lilianne- On va se promener ?

Marianne acquiesse, et elles s'éclipsent ensemble pour une petite ballade dans la cours, typique des collégiennes. Elle discutent, rient, parlent de tout et de rien.

Marianne-Tu viens à la maison ce soir, au fait ?
Lilianne- Oh, mince ! Non je ne peux pas, on a une séance de plus au théâtre ; le spectacle approche, et nous ne sommes pas totalement au point ...

Elle grimace.

Lilianne- Mais toi, tu peux venir !
Marianne- ... Si tu as théâtre ... Je préfère te laisser tranquille, tu sais ...
Lilianne- Mais si ! Viens, tu me verra enfin jouer ! Viens, je suis sure que ça te plaira ! S'il te plaît !
Marianne- ...
Lilianne- Je croyais que tu m'avais promis qu'on resterai ensemble tous les vendredi soir !

Elle commence à bouder, avec son regard de chien battu. Lorsqu'elle fait cela, son amie ne peut plus rien lui dire. Elle rit, et accepte. De toute façon, elle n'aurait nullement souhaité passer le vendredi soir sans SA Lilly. Que ce soit chez elle ou chez l'autre, au final, ça ne compte pas le moindre du monde ...
Lilianne se réjouit et tape dans ses mains.

Lilianne- Tu vas voir, je suis sure que tu vas A-DO-RER ! Le théâtre, c'est une double vie ... Je suis certaine que ça te plairai d'en faire !
Marianne- ... Quoi ?! Tu rigoles ! Je serais incapable de parler sur scène.
Lilianne- Toi, non, mais ton personnage, oui ! Et puis, tu n'as pas tant peur que cela du publique, puisque tu danses !
Marianne- Oui, mais ce n'est pas pareil Liliannz. La danse me possède, je ne suis pas la même à ce moment là, et ...

Elle ne sait comment expliquer cette transformation qui s'opère chez elle lorsque la musique débute et que son tour vient.

Lilianne- Mais pour le théâtre, c'est pareil, Mary ! Tu te laisse entièrement possèder par le caractère du personnage, et ...
Marianne- ... Ecoute, je te verrai jouer ce soir, hein !

La jeune De Lacours pouffe et attrape son amie par le bras, afin de continuer leur marche, avant de s'arrêter et se séparer pour retourner en cours, chacune de son côté.




La petite maison des Seena est vide lorsque la fille rentre chez elle. Elle espère qu'ils ne sont tout simplement pas partis faire des courses pour le soir, puisqu'au final, c'est elle qui change de maison pour la nuit. Afin de les avertir, elle leur laisse un mot sur le frigo, avec écrit :

Citation :
Bisous Papa Maman que j'aime ! En fait c'est moi qui y vais.
cause ? --> son club de théâtre ! Bonne soirée à demain !


Dernière édition par Marianne Seena le Mar 12 Mai - 14:39, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: || Marianne Seena || {en cours}   || Marianne Seena || {en cours} Icon_minitimeSam 2 Mai - 1:29


Puis, une fois son sac à dos fait, et mis sur le dos, elle ferme la maison e glisse la clef dans le pot de fleur de la fenêtre. marianne enfourche ensuite son vélo, et se met à pédaller à toute vitesse. Ses boucles ebourifées volent autoures de son visage rond, et ses traits fins se plissent sous l'effort. Le vent soufle, elle ferme ses paupières sur ses yeux noisettes ; il est très frais, elle est préssée d'arriver.
LE paysage verdoyant s'ouvre soudanement devant elle : le domaine des De Lacours lui fait face. Toujours pédalant à toute allure, elle dépasse le portail en fer forgé resté ouvert à son attention, et se dépêche de rejoindre son amie qui l'attend devant la grande porte en bois noir.
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MessageSujet: Re: || Marianne Seena || {en cours}   || Marianne Seena || {en cours} Icon_minitimeMar 12 Mai - 14:39

voici le résumé de la fin de ma fiche ! ^^


Une autre fois où elles s'inviterons, Marianne l'accompagnera à son club de théâtre. Voyant que Lilly y est comme transformée, et que cela lui rappelle les toutes premières danseuses qu'elle avait vu toute petite, elle souhaite essayer. Elle en fera avec Lilianne un certain temps.
Malheureusement, la jeune De Lacours, passionnée par le théâtre, partira dans une école de théâtre pour jeune riche. Marianne lui crit dessus, car elle l'abandonne.
Pendant un certain temps, elles ne se parleront plus.
Puis un jour, Lilly lui enverra une lettre, où elle exprimme son envie de l'avoir avec elle, dans cette fabuleuse école. mais pour cela, il faut que Marianne joue en professionnelle ...

Une énorme élipse.
On retrouvera la belle Seena, sous les applaudissements, à la fin d'une représentation. Elle a dix sept ans, et se souvient. Se souvient de sa première passion, de sa première amie ... Cette amie qu'elle a perdue de vue, et pour qui elle s'est lancé dans l'aventure théâtrale. Elle pense à cette bourse, qu'on lui propose, pour aller à la cité des anges ... Elle se demande si Lilianne y serra. Qu'importe. Elle est si lointaine, à présent ... Elle ne sait trop si elle veut la revoir. Si elle est prête pour cela.
Mais elle veut avancer. Elle veut jouer. Elle veut danser, et jouer.

cette fin ... :




Marianne regardait le paysage défiler derrière les vitres crasseuses du train dans lequel elle se trouvait. Le voyage avait été long, depuis sa petite ville irlandaise ... Et elle n'était pas encore arrivée en Californie !
Dehors, le vent faisait plier les arbres ... Un tempête ? La jeune fille se mit à prier pour que cela ne soit pas le cas. Elle n'a jamais connu la violence de la Nature comme elle se produit en Californie ... Tempêtes, tremblements de terre ... Elle craignait un peu tout cela. Elle si proche de la Nature, elle avait peur de se sentir mal aimée d'elle .. Mais elle savait que ce n'était pas le cas, qu'elle n'était nullement la cible de telles évènements.
Le temps défilait, elle ne regardait plus sa montre. Trop d'heure qu'elle avait dit au revoir à sa maison, ses parents,et à ses proches. Elle se mit à repenser à de vieux souvenirs, comme cette danseuse au tutu étoilé qu'elle avait cru voir à sa première leçon, les galipades dans l'herbe, l'exploration de la forêt d'en face ... Elle pensa à l'amour de ses parents, à l'amitié des jeunes de la troupe de théâtre ... Et elle pensa à Lilianne. Pas longtemps, car elle ne voulait pas trop s'attarder sur elle. Elle s'empêchait de penser de trop à Lilianne, car cela lui faisait à la fois réaliser à quel point elle l'avait aidée à avancer, et à quel point elle lui manquait ... Elle se souvint de rires. D'un après midi à la piscine, où elles avaient sauté du plus haut plongeoir. Quelle peur avaient elles eu lorsqu'elles rentrèrent dans l'eau ! Elle se remémora un duo sous les projecteurs, et les applaudissements à la fin du gala... Et cette phrase qui l'avait marqué à vie : " Soyons amies ! "
Elle saisi son iPod et mis le son plus fort pour se changer les idées, et un morceau live des cranberries résonna à ses oreilles.


Marianne- Suddenly something has happened to me
As I was having my cup of tea
Suddenly I was feeling depressed
I was utterly and totally stressed
Do you know you made me ...


Elle entendit un bruit, et coupa le son pour faire attention à ce qui se passait. L'agitation se propageait dans le wagon, les voyageurs se levaient, criaient et appellaient. Apparement, le voyage touchait à sa fin. La jeune fleur se leva délicatement en lissant sa jupe afin de la défroisser, baissant la tête afin de ne pas se heurter contre le porte baguages placée bien trop bas.
Soudainement elle se cogna contre la paroie lorsque le train arriva en gare. Elle était enfin arrivée à bon port.


Marianne - aïïeuh !

Elle dû encore attendre que les gens, trop pressés pour la laisser passer, lui laisse enfin le champs libre afin qu'elle déguage sa vieille valise et son petit sac à dos en cuir usé. Elle ne su être rapide : heureusement que cette gare était le terminus ! Elle se serait retrouvé prête pour le prochain arrêt ...
Une fois en gare, elle découvrit un hall immence, et personne pour l'acceuillir. Au secours ! Une marée humaine allait l'avaler ...

Une fois sorti elle hella un taxi. L'homme au volant parlait fort, et beaucoup. Marianne garda son calme, et répondit a chacune de ses questions avec la plus grande franchise, que cela soit indiscret ou non. De toute façon, elle ne le reverrait pas alors, qu'importe ! S'il aimait à connaître un peu plus la vie des gens qu'il transportait, ce n'était que lui apporter un peu de compagnie et de joie que de répondre autant qu'elle le pouvait.
Il l'amena au porte de sa nouvelle école, qui n'était pas si loin du centre ville. Elle le paya et lui offrit un grand sourire,avant de fermer la porte sur son visage heureux. Quand la voiture fut reparti, elle se retrouva seule face à un immence complexe unniversitaire, et où des gens de son âge se promenaient un peu partout, par petit groupe joyeux et expenssif.
Elle resta un temps à faire face à ce spectacle, contemplant le lieux où elle allait désormais passé sa vie, où elle étudierait et apprendrait à se lier plus encore aux autres. Son programme était si chargé ! Mais elle n'avait pas peur, ou pas beaucoup, en tout cas ... Elle craignait de ne pas être à la hauteur, mais n'y pensait pas : il fallait qu'elle garde la tête haute et qu'elle aille de l'avant. Ce qu'elle avait prévu de faire pendant les trois prochaines années.

Marianne- Bon ... On y va !

Elle attrapa ses affaires, et s'avança.


C'est ainsi qu'elle arriva à L.A, dans la cité des anges ...






voilà ! ^^ je l'écrirai petit à petit ^^ cela vous plait il ? =D
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